Citations sur L'épouvanteur, tome 2 : La malédiction de l'épouvanteur (77)
Je serrai la bâton et forçai la peur à refluer en respirant profondément. J'étais terrifié. Mais tandis que mon corps demeurait figé, mon esprit bouillonnait (...) Au bout de quelques secondes, je me ressaisis un peu. C'était une astuce que mon maître m'avait enseignée: lorsqu'on affronte sa + grande peur, c'est grâce à la concentration qu'on se détache de ses propres émotions.
" N'oublie jamais cela, petit! m'avait(il dit un jour. L'obscur se nourrit de ta peur. Si tu luttes l'esprit tranquille et le ventre vide, la bataille est à moitié gagnée."
c'est un livre avec beaucoup d'actions. dans la série , c'est l'un de mes préférés.
Et l'inquisiteur était là! Par quel terrible coup du sort notre visite à Priestown coïncidait-elle avec son arrivée ?
"La façon dont va le monde est parfois étrange. Du mal peut surgir un bien."
"[...] le début de la connaissance est d'accepter son ignorance."
« Quelle force démoniaque pousse des hommes qui furent bons à infliger de telles souffrances à leurs semblables et convainc de braves gens à accepter ces atrocités, voire à les encourager ? »
"Le dallage se fissura soudain, de l'autel jusqu'à l'homme étendu, s'ouvrant sur la largeur d'une main. Du fond du trou, le gobelin attrapa le pied du vieux prêtre et tira sa jambe dans le sol jusqu'au genou. A présent, tapi dans les ténèbres souterraines, il lui suçait le sang, aspirant lentement ses forces vitales telle une énorme sangsue, gardant sa victime en vie le plus longtemps possible pour prolonger son plaisir."
Beaucoup de choses semblent plus belles, vues de loin. Bien souvent, c'est aussi le cas des gens.
Nous ne croyons pas aux prophéties, car l'avenir n'est pas défini.
- Croyez-vous en Dieu ? demandai-je.
- J'y ai cru, répondit-il, songeur. Enfant, je n'ai jamais douté un seul instant de son existence. Mais j'ai changé. Vois-tu, petit, quand on atteint un certain âge, on remet bien des idées en question. À présent, je n'ai plus de certitudes, je me contente de garder l'esprit ouvert.
Après une pause, il poursuivit :
- Je peux néanmoins te révéler ceci : deux ou trois fois dans ma vie, je me suis trouvé dans une situation si critique que j'ai cru ne pas m'en sortir. J'ai affronté l'obscur et je me suis _ presque ! _ résigné à la mort
Puis, alors que tout semblait perdu, j'ai senti en moi une force nouvelle. D'où provenait-elle ? Je ne peux que faire des suppositions. Avec cette force me venait également un étrange sentiment : quelqu'un ou quelque chose était à mes côtés. Je n'étais plus seul.
Il soupira profondément et reprit :
- Je ne crois pas au Dieu qu'on prie dans les églises, ni à un bon vieillard à barbe blanche, mais à Quelqu'un qui veille sur nous. Si nous vivons avec droiture, il sera auprès de nous aux heures difficiles, pour nous soutenir. Voilà ce que je crois.