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2,76

sur 57 notes
J'ai rarement lu un roman aussi creux que celui-là ! C'est décousu, inconsistant et l'écriture est affligeante.
L'auteure, qui n'est pourtant plus une gamine, s'emploie à nous démontrer combien elle est cool et comme "elle cause bien le djeune". Elle s'imagine sans doute qu'en se laissant aller à truffer sa prose de "merde, connasse, chier, putain..." et d'expressions cent fois rebattues, elle va gagner l'adhésion du populo.
L'ensemble est incohérent, sans teneur ; c'est un bavardage vide de sens. Son langage n'est même pas impertinent, il est vulgaire. Vulgaire dans le sens : épais, médiocre, ordinaire, quelconque.

Vous l'aurez compris : je suis quelque peu furax. Furax d'avoir claqué 17.50 € pour cette daube. Mais c'est bien fait pour moi ; si, avant mon acquisition, j'avais pris connaissance des critiques de Babeliotes avertis, j'en aurais fait l'économie.
J'ai abrégé mon supplice en lisant de nombreuses pages en diagonale. J'avais perdu assez de temps comme ça et d'autres livres m'attendaient qui ne pouvaient être aussi insipides que celui-ci.
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Roman que j'ai dévoré et qui m' a vraiment fait beaucoup rire.

Je n'aimais pas trop la couverture de ce roman mais dès que j'ai commencé ma lecture j'ai accroché au style de l'auteure. Impertinente, insolente, Sophie Delassein m'a baladée au début de ce roman et j'ai pensé que c'était osé et tellement bien joué. J'ai trouvé que ce roman était une réelle bouffée d'oxygène, un grand coup de pied dans la fourmilière. Sophie s'amuse, rit de tout, enfonce des portes ouvertes, met le bordel partout (pour reprendre un de ses termes). Mais qu'est ce que ça fait du bien ! Ironique, voire féroce, franchement décalé, tout le monde en prend pour son grade et même l'auteure qui se met en scène dans ce roman. Pas de langue de bois, Sophie est une vraie connasse et même si elle est la préférée de Tonton Maurice, elle rêve comme les autres de ce qu'elle ferait de cet héritage.

J'ai beaucoup apprécié la plume de Sophie Delassein qui se révèle impertinente, drôle, irrévérencieuse. Mais rire n'est ce pas encore être vivant? Rire pour ne pas pleurer. Rire pour rester debout pour ne pas s'effondrer. Et derrière le rire, la tendresse de Sophie (et la nôtre) tout de même que l'on ressent pour ce vieux monsieur.

Quand j'ai parcouru les critiques, je me suis dit mince je dois être une vraie connasse moi aussi pour avoir apprécié ma lecture et autant ri. Je l'ai pris pour du second degré et ca a très bien fonctionné pour moi.

Un grand merci à Babelio et aux éditions le Seuil pour leur confiance et l'envoi de ce livre qui m'a fait passer un très bon moment.


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Il faut vraiment que j'arrête de me faire avoir par des quatrièmes de couverture qui annoncent un roman drôle. Une fois encore, je n'ai pas ri. Je vais finir par penser que je suis rabat-joie... Je n'arrive pas à voir quel message a voulu faire passer l'auteure, mais je trouve qu'il ne fait honneur à personne, même pas à la famille. le but était peut-être de mettre en avant la réalité de tout ce qui est lié à un héritage ou d'aller voir de plus près la vieillesse. Il s'agit peut-être d'une tranche de vie personnelle de l'auteure.
Je suis totalement passée à côté, je n'ai pas apprécié du tout. J'ai eu la sensation d'une succession d'anecdotes, d'une galerie de personnages sans queue ni tête. Et le style oral ne m'a malheureusement pas tellement plus convaincue. Ca se veut dynamique, mais je trouve que ça rajoute un peu plus de fouillis.
Malgré tout, je remercie la Masse critique de Babelio et les éditions Seuil pour cette lecture.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Sophie Delassein est une journaliste spécialisée dans la chanson française, une plume reconnue par ses pairs pour le tranchant de ses appréciations souvent peu tendres pour nos chers camarades de la scène française. On se souvient notamment de ses beaux livres écrits sur Maxime le Forestier ou Julien Clerc, respectueux et pertinents.

On aurait aimé pour son premier roman qu'elle se lance dans une satire au vitriol de la chanson française actuelle d'autant plus qu'elle se met en scène dans ce roman et conserve sa profession...

Si elle glisse de temps en temps quelques lames plus ou moins aiguisées sur ces dits chanteurs - Daho, Obispo par exemple- ces saillies arrivent comme un cheveu sur la soupe et s'intègre plutot mal avec le reste de l'intrigue, une sorte de chronique totalement déjantée sur un couple de petits vieux très riches ( les oncles et tantes de la narratrice) qui se laissent plus ou moins mourir dans un EHPAD...
on sent l'influence de la romancière pour l'humour juif à la Woody Allen, on pense même un peu au récent "Serge de Yasmina Reza mais malgré ces références de qualité, l'ensemble ne convainc pas du tout et ce côté fourre tout rend la lecture très indigeste...
Langage parlé qui se veut moderne mais qui fait artificiel , intrigue totalement décousue qui part dans tous les sens, personnages tous antipathiques, ce dernier testament de Maurice F... ne laissera pas un souvenir impérissable...
Indéniablement on préfère Miss Delassein quand elle nous parle ( uniquementà musique..
merci à Babelio et seuil pour cette masse critique privilégiée
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Maurice et Gisèle Finkelstein sont vieux et riches.
Maurice n'a pas voulu d'enfants.
La question de l'héritage commence à se dévoiler dans l'esprit des éventuels héritiers.
Mais la fusion familiale n'est pas de mise dans cette famille où règne la rancoeur ; alors, la perspective de la succession ne va pas arranger les choses.

Sophinette, l'auteure, est la nièce préférée du couple Finkelstein.
Intéressée,elle aussi, elle va prendre en charge l'Alzheimer de Maurice et l'âge avancé de Gisèle en les menant vers la résidence des Oeillets-Miniatures.

Les portraits sont sans indulgence et Sophie Delassein se met en scène sans s'épargner à son tour : “je suis une Parisienne d'origine doublée d'une authentique connasse. Autrement dit je suis bien partout, j'ai tous les codes.”

Elle parle de son métier de journaliste culturelle à l'Obs, section chanson, ce qui contribue à donner une crédibilité à ce roman/récit.
Bien sûr, les références aux disques rythment son histoire.

C'est avec un style allègre, enjoué que l'auteure nous raconte ses pérégrinations familiales et le côtoiement des EHPAD : “C'EST GE-NIAL, hyper-propre, dès l'entrée t'as un comité d'accueil chaleureux, des gens gentils avec qui on se fait amis en deux secondes, il y a du gel hydroalcoolique en cascade et un dress code assez strict : du blanc, des masques, des gants.”

Un roman léger qui contraste avec l'univers reclus des EHPAD en période de COVID. Une respiration douce amère soulignée par l'humour noir.
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Reçu dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions du Seuil pour l'envoi de ce roman. » le dernier testament de Maurice Finkelstein « écrit par Sophie Delassein est publié en ce début d'année 2021 au Seuil.

Quoi de pire pour déchirer une famille que les questions d'héritage ? C'est ce à quoi se retrouve confronter Sophie Delassein, quinquagénaire, et journaliste musicale à l'Obs. En effet, Maurice et Gisèle se font vieux maintenant et sans enfant, la question de la succession commence à se poser.

p. 17 : » le testament de Maurice, ou la fixette de toute une dynastie d'assujettis au pouvoir d'achat. Dépourvu d'héritier direct, il se sentait libre de désigner le ou les heureux gagnants de la Finkelstein des Jeux. «

Son statut de « favorite » auprès de ce vieux couple riche tente à rassurer Sophie. Mais durant l'été 2019, la situation évolue. Maurice est diagnostiqué Alzheimer. Placé dans un hôpital de Nice, elle ne peut que constater son état se détériorer, et celui de sa tante par ricochet.

p. 67 : » Je ne connais pas le scénariste de ma vie. Si je le croisais un jour, je lui demanderais pourquoi il a décidé que je deviendrais à cinquante ans l'inverse de ce que j'étais à vingt ans. La nuit / le jour. L'insouciance / l'anxiété. le cancre / la consciencieuse. «

Sophinette va donc prendre la décision de faire rapatrier Maurice et Gisèle dans un EHPAD parisien, près de chez elle, avec la complicité de sa soeur. Sauf qu'à défaut de se sentir rassurée et soulagée de les avoir enfin près d'elle, la pandémie mondiale que nous connaissons tous, va se déclarer, enfermant encore un peu plus ce vieux couple dans la solitude et l'incompréhension. Triste réalité….

p. 68 : » Beaucoup de choses ont changé depuis mon arrivée triomphale à Mandelieu au volant de la Mercedes de mon père, avec ma mère et Joe Dassin, ma tante et le voisin serviable, mon oncle et ses visions néocubistes. J'ai découvert le monde parallèle de la gériatrie, la vieillesse et son naufrage, les maladies dégénératives, incurables, fatales, et l'indifférence (ou la répulsion) qu'elles suscitent. J'ai découvert les infirmières et les aides-soignantes, qui traînent leurs semelles dans les couloirs, dans des uniformes plus ou moins difformes, travaillant dans la puanteur avec des vieux qui ne sont même pas les leurs et qu'elles supportent vaille que vaille, auxquels elles s'attachent sans doute, parfois. «

J'ai eu du mal à rentrer dans ce roman dont l'écriture et le style m'ont déstabilisés dès les premières lignes. Trop vite dans l'extrême, la narratrice m'a surprise. Mais comme il est très rare que j'abandonne une lecture, j'ai persisté et j'ai bien fait ! Sous cet humour, tantôt hilarant, tantôt grinçant, se cache une sensibilité exacerbée. Une sorte de carapace pour ne pas dévoiler ce qui pourrait faire sombrer. Alors ça plaît ou ça ne plaît pas, là il n'y a pas de demi-mesure. Personnellement je ne regrette pas d'être allée au bout de cette lecture, mais honnêtement ça n'est pas un roman qui restera gravé en moi.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Amis de la poésie, passez votre chemin ! Quoique, par moments, certains passages peuvent être « beaux » ou émouvants (le chapitre 13, par exemple, intitulé « 2 x 2 = gentille licorne » ou l'autrice dresse de courtes listes de souvenirs qu'elle pourrait perdre si elle aussi était victime d'Alzheimer). Mais définitivement, ce n'est pas le but premier de Sophie Delassein que de nous décrire les petits oiseaux qui chantent sur fond e coucher de soleil. Elle aurait plutôt tendance à foncer avec la délicatesse du bulldozer sous amphétamines. Dès les premières pages, dès les premières lignes, le ton est donné : incisif, violent parfois, mordant, voire irritant, décapant (trop ?), ironique, à fleur de peau. Attaquer pour mieux se défendre. Donner des baffes, aux autres et à soi (beaucoup), pour déstabiliser l'adversaire (c'est à dire, à peu près tout le monde), tout prendre avec un sourire grinçant, une cape de protection en dents de scie.

Sophie Delassein se raconte, raconte sa famille, raconte son métier. Raconte surtout sa relation avec son oncle et sa tante, Maurice et Gisèle Finkelstein, âgés et, atteint pour lui d'Alzheimer. Mais surtout, riches, et donc potentiels sources de revenus attendus par pas mal de monde. Dont la narratrice elle-même, qui se présente comme favorite à cette course. Qui nous raconte son amour pour eux, mais sans cacher ses moqueries, ni la méchanceté du tonton. Qui nous raconte aussi son attrait formidable pour cet héritage potentiel. À tel point qu'elle en fait des rêves tout éveillés, aussi fantasques que drôlatiques.

Le Dernier testament de Maurice Finkelstein est une lecture qui m'a un peu déstabilisé au début, tant l'autrice allait dans l'extrême : elle prend une situation gênante et, au lieu d'adoucir le trait, le renforce, en multiplie par cent le côté dérangeant et en rit encore avec un sourire carnassier. Parfois, cela m'a laissé à côté, souvent, cela m'a fait sourire à mon tour. Tout y passe, depuis l'épilation du maillot (quand l'esthéticienne entend « intégral » au lieu de « normal » et que la narratrice menace d'appeler son « avocate spécialisée en droit du poil ») jusqu'aux déchirements familiaux devant l'héritage (« Je suis passé à l'EHPAD pensant qu'ils allaient bientôt clamser. Ils pètent le feu. », s'indigne un cousin resurgi du passé.) ; depuis sa carrière de « journaliste chanson » (elle travaille à L'Obs comme critique musicale – ou à peu près, mais c'est un sujet sensible) et ses goûts très arrêtés (Étienne Daho qui chante avec « sa voix de Canard WC dans son balai à chiottes ») qui lui ont valu quelques inimitiés (Renaud, par exemple) à ses goûts vestimentaires (et les douleurs qui s'ensuivent quand on porte string XS et jean slim : « t'aurais pas un gros tube de Biafine sur toi ? J'ai le cul en feu. »).

Alors oui, Sophie Delassein envoie du lourd, voire du très lourd, mais dans l'ensemble, cela tombe juste et rend la lecture de cet ouvrage hybride indubitablement (je me devais de l'employer ici, celui-là) agréable. Mais pas que, car, comme je l'ai écrit plus haut, il évoque des situations que nous connaissons (ou connaîtrons) tous. Et ce livre est aussi une façon de les aborder. de s'interroger sur notre propre réaction face à la vieillesse et à tous ses corollaires. L'occasion, donc, de bien rire, avec profondeur : joindre l'utile à l'agréable, quoi !

Merci aux éditions du Seuil et à l'équipe de Masse critique privilégiée de Babelio de m'avoir envoyé ce récit.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Le Dernier Testament de Maurice Finkelstein est « une autofiction, une biographie foireuse » dira de son premier roman Sophie Delassein lors d'une rencontre vidéo (Covid oblige) organisée par Babelio et une masse critique dont j'ai pu bénéficier.
Autofiction, sans nul doute. L'autrice se met en scène et place aussi sous les projecteurs ses proches, sa famille à peine déguisée et protégées, selon elle, par l'humour noir qui est un gage d'amour au sein de son milieu rigide et déjanté (Tous des Ouf ! dira-t-elle d'eux). Assez d'accord avec elle, on ne moque que ceux qu'on aime, les autres, on les méprise, les détruit ou les ignore !
Foireuse aussi cette évocation d'une famille confrontée à la fin de vie d'un vieux ‘mon oncle' et de son épouse qui ont su faire régner sur le clan la promesse d'un héritage à mériter et n'ont pas été fichu de s'assurer une descendance pour les prendre en charge à leurs vieux jours ! Foireuse par un humour pas toujours digne et respectueux des personnages, l'usage d'un vocabulaire inutilement grossier, voire même une mise en page qui abuse du dialogue en style direct et qui, DE PLUS, L'ECRIT EN MAJUSCULES, HISTOIRE DE BIEN INSISTER AU CAS OÙ CES ABRUTIS DE LECTEURS N'AURAIENT PAS BIEN COMPRIS ! Sur ce coup, pas vraiment en accord avec la plume de l'autrice. Cet aspect relève, selon moi, d'une agressivité latente dont je me serais bien passé.
Mais voilà, on le sait, derrière l'humour et l'exagération se cachent souvent la pudeur et les blessures personnelles qui ont besoin d'être dites sans qu'on ne sache trop comment elles seront perçues. Et c'est bien là que le livre devient touchant, qu'il remplit sa pleine fonction de lien avec la vie, celle de tout un chacun.
C'est que Sophie Delassein a dû affronter la vie, la vraie, celle qui se termine. Entre avoir un oncle riche bien qu'un peu autoritaire et casse-pieds et s'occuper d'un être fêlé par Alzheimer qui se meurt dans un hôpital de la côte d'azur, à l'autre bout du monde de Paris, il y a un fossé que tentent de combler la mise en EHPAD dans la rue voisine et la prise sous tutelle par l'autrice. Un grand plongeon dans la réalité morbide de nos centres de vacances pour vieux où la première des vacances est celle de l'autonomie et du droit de décider de sa vie, de ses actions et, tout simplement, du quotidien. Car dans nos EPHAD, de gentils organisateurs, financiers aussi, ont tout pensé et orchestré pour que nos vieux puissent ne plus penser à rien … eux qui, justement, ont tellement de choses à penser sans plus en avoir vraiment le temps !
Avec humour, on l'aura compris, Sophie Delassein nous conte la découverte de ce nouveau monde. le roman qui, explique l'autrice, est en fait une nouvelle qui s'est emballée et pour laquelle elle s'est sentie saisie d'une folle envie de raconter ce quotidien en assurant la distanciation nécessaire par le biais d'une fiction où tout ce qui est dit lui est arrivé. Cela donne un bon roman, un bon temps à prendre pour en rire … pour autant qu'on prenne aussi le temps d'y réfléchir. Qu'est-ce que la famille ? Que faire des promesses qu'on y fait ? Quel est l'avenir qu'on projette, pour nous, les autres ? Est-ce que tout cela sera vivable ? Sans humour, non ! Pour le reste, à chacun de construire ce qui, à ses yeux, est le meilleur rêve d'à-venir qu'il peut concevoir.
Merci à Babelio pour cette Masse Critique, aux éditions du Seuil et à l'autrice pour ce témoignage à propos de la genèse de son livre.

Lien : https://frconstant.com
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Je n'ai pas adhéré à ce roman auto-biographique. Totalement décousu, pas vraiment d'intérêt. Je n'ai pas trouvé ça drôle. Peut-être que cela ne s'adresse qu'à ses proches ? J'ai essayé de m'accrocher au récit mais j'ai laissé tombé vers le milieu et ai lu en accéléré.
Pourtant le résumé me faisait envie.
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Je remercie tout d'abord Babelio ainsi que la maison d'édition pour l'envoi de ce livre. Comme je vous l'ai dit la dernière fois, le mois de mars est passé à toute vitesse, me laissant (hélas) que très peu de temps pour lire. Il y a des moments comme ça, il faut prendre son mal en patience. Les prochaines semaines, qui s'annoncent plus calmes – contexte sanitaire oblige – vont me permettre de piocher dans ma pile à lire qui a pris de la hauteur, et de partager avec vous ces lectures. Il y a un an, Confinement Ier ne m'avait pas donné envie de lire plus que cela. C'était une période étrange, nouvelle, inconnue. Aujourd'hui, c'est différent, et j'ai un manque accru de lecture !

Sophie – l'autrice et narratrice – ne rêve que d'une chose: toucher le pactole. Elle ne joue pas au loto, mais attend l'héritage de son oncle, Maurice Finkelstein, et de sa tante, Gisèle. Alors que l'histoire familiale de ce couple âgé est des plus compliquée, et non des moins singulières, Sophie a toutes les raisons de croire qu'elle sera la digne héritière de la richesse de son oncle et de sa tante. Alors qu'elle fantasme sur cet héritage, comment sa relation avec son oncle va-t-elle évoluer ?

Un roman qui présente un style oral. Entre des relations familiales complexes, où le faux-semblant est roi, et un récit du quotidien à la manière d'un humoriste de stand-up, Sophie Delassein livre un roman cru, où la superficialité du discours flirte avec des sujets de société profonds. Une lecture détente sympathique.

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