Cette BD présente une série de tableaux, de saynètes qui sont des situations indépendantes les unes des autres. le programme de lecture est touffu, 334 pages. C'est bien gentil, parfois comique mais la lassitude s'installe à mi livre.
Chroniques de Jérusalem est un album de bandes dessinées autobiographique de
Guy Delisle.
L'album raconte une année de séjour de l'auteur en Israël. L'auteur parcours le pays, zones occupées inclues, en croquant dans son carnet, l'une ou l'autre situation. Son épouse Nadège travaille pour MSF dont les bureaux sont à Ramallah. Lui est à Jérusalem Est avec ses enfants, Alice et Louis. Il partage sa vie de ménagère au masculin et ses activités de dessinateur. Sa vie est un casse-tête avec les enfants dans deux écoles distantes l'un de l'autre. Nadège vient le rejoindre certains week-ends.
Il découvre le monde arabe, les magasins arabes fermés le vendredi, les juifs fermés le samedi, les chrétiens fermés le dimanche. Il doit s'y habituer pour ne pas se déplacer pour rien.
Il a souvent des difficultés pour visiter le dôme du rocher, passer les checkpoint.
Les femmes arabes à l'abri des regards se baignent en bikini.
Six communautés religieuses se partagent la gestion du saint-sépulcre : Ethiopien orthodoxe, arménien apostolique, catholique romain, grec orthodoxe, syriaque orthodoxe. Pour éviter toute mésentente, chaque groupe s'occupe de sa partie. Les clés sont confiées à une famille musulmane. Rentré chez lui, le dessinateur apprend, lors d'un journal télévisé, que des prêtres de différentes communautés religieuses se sont tapé dessus lors d'une célébration religieuse. Il n'en croit pas ses oreilles et se fait la
réflexion : Dans ce pays en conflit depuis si longtemps, ces chrétiens devraient donner l'exemple !
Voilà de quoi vous donner une petite idée du contenu.