La Rose Blanche : Des étudiants contre Hitler

Suivant le travail de Jean-François Vivier, je retrouve les illustrateurs qui collaborent avec lui : c'est tout simplement un plaisir de trouver à nouveau ,le coup de crayon, le souci du détail dans les planches. La couleur ,est bien sûr, toujours aussi bien adaptée à l'époque et à ce que vivent les personnages. Je suis toujours certaine d'être embarquée dans une histoire poignante, vibrante et bouleversante de l'Histoire .
Ici , nous sommes à l'université de Munich où une poignée d'étudiants vont vouloir ouvrir les yeux du peuple allemand sur ce qu'il sont en train de vivre ayant Hitler au pouvoir.
Embarquée en Juin 1942 , Sophie et Hans sont effrayés du danger qu'ils vivent et ne le supportent pas.
L'atmosphère anxiogène de ce régime est relatée et exprimée de façon si réaliste que ça donne des frissons de peur...
Je ne connaissais pas ce pan de l'Histoire et maintenant que j'ai découvert ce petit groupe si courageux et volontaire, je ne pourrai m'empêcher de penser à eux.
Franchement, une lecture nécessaire pour les passionnés d'Histoire.

L'histoire de Hans et Sophie Scholl et de leurs camarades qui se levèrent face à la dictature nazie .
C'est une approche intéressante même si certains dessins notamment du procès frôlent la caricature .
Pour compléter et approfondir je conseille la lecture du livre qu' Inge Scholl consacra au combat de sa soeur et de son frère .

« La rose blanche » (Die Weiße Rose) est un réseau né en Allemagne durant la seconde guerre mondiale. En le créant, un groupe d'étudiants a voulu se démarquer du nazisme et dénoncer ses exactions. Comme tous les jeunes Allemands, ils sont toutefois embrigadés dans les Jeunesses hitlériennes. Après les cours, ils se rassemblent pour mener la contre-offensive avec les moyens du bord. A savoir, secouer la population de l'atonie dans laquelle elle végète et la mettre en garde contre les desseins du führer. Leur arme : la distribution de tracts, preuve qu'une partie des intellectuels réfute l'idée d'obéissance aveugle et met en avant la conscience morale des individus responsables. Bien entendu, leurs actions clandestines ne plaisent pas aux autorités qui déploient mille moyens pour les museler. Plusieurs noms sont ainsi passés à la postérité : Sophie et Hans Scholl, Christoph Probst, Alexander Schmorell et quelques autres. Finalement arrêtés et sommairement jugés, les membres de cette faction ont été exécutés en 1943 pour motifs de haute trahison et incitation à la dissidence.

Merci à Babelio aux éditions Plein Vent pour cette belle découverte.

J'appréhendais un peu la lecture de cette BD. Mettre l'Histoire en histoires est toujours difficile. Ici les auteurs ont fait le choix de raconter très fidèlement les évènements et leur propos est servi avec un dessin aux lignes claires et agréables.

Résister au totalitarisme quand toute la société en est gangrenée, c'est le choix courageux qu'ont fait ces étudiants qui ont fondé la Rose Blanche. Deux piliers leur ont permis de s'affranchir des règles et des dangers : la Foi et la Raison.

Ils sont, à mes yeux, l'incarnation des vertus de sacrifice au service de la Vérité. Leurs figures sont particulièrement interpellantes à l'heure où le bruit des bottes est remplacé par celui des aiguilles, ou le brun des chemises laisse la place au blanc des blouses et où le capitalisme le plus sauvage à remplacé les idéologies rouges ou noires.

Mais hélas, la Foi et la Raison sont aujourd'hui trop souvent délaissées. Se souvenir de ses étudiants, c'est faire mémoire bien sûre, mais c'est aussi puiser du courage pour les combats de notre quotidien. J'aime cette littérature qui nous donne des modèles.

Les principaux acteurs de ce mouvement, dont Sophie Scholl et son frère Hans, furent arrêtés et guillotinés. Mais leur oeuvre allait continuer son chemin de libération au-delà des frontières. Leur exemple de courage, de foi et d'espérance est encore très vif.
Ce magnifique travail, fidèle à L Histoire, aux visages et aux lieux, permet aux lecteurs collégiens de découvrir ce mouvement de jeunes résistants allemands et leur rendre hommage.
Lien : https://123loisirs.com/livre..

Une excellente BD sur un sujet peu connu : la résistance de la jeunesse allemande face au régime nazi.

En 1942, six étudiants en médecine fondent à Munich un mouvement pacifiste appelé LA ROSE BLANCHE. Ils écrivent des tracts et les distribuent ; ainsi ils espèrent que le peuple allemand prendra conscience de la barbarie du régime, de l'emprisonnement des esprits et la Shoah.
La fin sera dramatique, nous l'imaginons aisément...

Les trois auteurs Beniamino Delvecchio (Illustrations), Francesco Rizzato (Illustrations) et Jean-François Vivier se sont associés pour ouvrir une page d'histoire au graphisme doux et agréable à la lecture.
Jean-François Vivier se tourne vers la BD historique et nous invite à ne pas oublier Hans Scholl, sa soeur Sophie Scholl, Alexander Schmorell, Wilhelm Graf, Christoph Probst et leur professeur Kurt Huber, trop tôt disparus.

Une BD tout public.
Un grand merci à Masse Critique Babelio et à l'éditeur Plein Vent.

Sous le nom la Rose blanche, deux étudiants munichois se constituèrent à partir du printemps 1942, en groupe de résistance contre le régime nazi. Ils s'appelaient Hans Scholl et Alexander Schmorell. Ils furent rejoints par Sophie Scholl, l'un des piliers du réseau. C'est leur histoire que raconte cette superbe bédé. Un livre a lire absolument.

Merci à la masse critique de babelio de m avoir permis de recevoir et de lire " la rose blanche ". l'histoire d etudiants allemands luttant avec leur plume et il fallait en avoir du courage en 1942 d ecrire , et surtout de distribuer des tracts dans leur université. La bd raconte avec des details précis cette lutte, ensuite leur arrestation et pour sophie et son frere Yann leur exécution. j avais recemment vu sur Arte le film " sophie scholl" , il est de la meme veine. l'interrogatoire de sophie par le polciier nazi est émouvant, aucune torture et pour sophie mourir pour ses idees est la suite de son combats contre l hitlerisme. Je ferais passer la bd à mes amis du club de lecture, Lisez la , ainsi on n oubliera pas la lutte de ses jeunes étudiants allemands en pleine 2 guerre mondiale

Beaucoup de récits ont évoqué la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci propose un épisode peu exploité. La rose blanche est le nom d'un groupe de résistants fondé en juin 1942. Il est composé de quelques étudiants. Ceux-ci veulent sauvegarder leur indépendance face au nazisme. Leur but ? Distribuer des tracts afin que le peuple allemand se révolte face à la dictature menée par Hitler. À l'époque et bien après 40-45, un allemand était automatiquement considéré comme un nazis. Or, dans les faits, de nombreuses personnes ont résisté à l'intérieur du pays. Vivier, Delvechio et Rizatto ont choisi de conter l'histoire de ces étudiants qui ont résisté sans violence tout simplement en distribuant des papiers avec des slogans pacifistes contre les violences et les diverses interdictions intellectuelles. Ne vous attendez donc pas à un récit d'action avant même de lire cette histoire qui est historiquement intéressante. 

Lu et commenté sur izneo