- Je suis quelqu'un qui doute, à commencer de moi-même. Affirmer qu'il n'y a pas de certitudes en est déjà une.
Parfois, la vie parvient prématurément à son terme et s'arrête. Faut-il se résigner pour autant, lorsque la situation est incertaine ? Lorsque l'on ne sait pas encore tout à fait de quel côté elle va basculer...
Détenir ce pouvoir d'arrêter la vie, comme de la créer. Chaque être vivant le possède. Mais, le plus souvent, y renonce. Depuis qu'il existe, l'homme tue. Et en élaborant les techniques les plus sophistiquées pour exterminer massivement, pour survivre, par jalousie, par envie, pour voler, se défendre, ou se venger. Autant de mobiles que d'individus. Pourtant, une poignée d'hommes tue seulement par peur plaisir ou dans une extase narcissique. Kardec est de ceux-là.
- C'est malgré tout votre choix, d'être coupée du monde. Être enfermé n'a pas été le mien. J'ai fait une chose terrible, répréhensible aux yeux de la société et de la loi, sans mesurer les conséquences de cet acte. On commet tous des erreurs.
- Réduire un meurtre à une simple erreur en est une encore plus grossière et impardonnable, objecte la nonne en haussant le ton.
L'espoir est partout.
Même quand on se persuade qu'il n'y en a plus, il est là, prêt à surgir, si on lui en donne les moyens et l'occasion.
Etrangement, ce n’est pas au cours d’une messe qu’elle sent vibrer la foi des hommes, mais bien plus dans ces moments de vacuité, où, venu pour visiter et découvrir, gagné par la puissance du lieu sacré, même le profane s’abandonne à une prière, une foi peut-être éphémère mais sincère à cet instant.
Coït ininterrompu, animal repu.
En semaine, il devait y avoir des permanences. Les membres étant des bénévoles, sans doute retraités pour la plupart. Ceux qui, c’est bien connu, disposent de l’emploi du temps le plus chargé.
Pour croire avec certitude, il faut commencer par douter (Sœur Anne)
Vous connaissez tout le travail du subconscient… Il vous envoie des alertes, des signaux qu’il faut savoir écouter et interpréter.