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3,59

sur 170 notes
Le hameau des Purs commence de façon presque réaliste pour se terminer de façon, disons alambiquée. Un roman noir, effrayant.
Enfant, Audrey Grimaud passait ses vacances auprès de ses grands-parents dans un hameau coupé de tout, occupé par des Purs. Elle y revient des années plus tard, jeune journaliste, pour couvrir un incendie qui a fait sept morts.
Ce roman n'a rien de réaliste (même si les Purs existent) et relève plutôt du cauchemar avec des questions qui n'auront pas de réponses. La fin rappelle celle d'un célèbre livre de Dennis Lehane, une fin que Sonja Delzongle pousse plus loin, tellement loin qu'elle atteint l'invraisemblance, tout en restant fidèle au style déjà sinistre du début. Une oeuvre d'une noirceur qui m'a dérangée, mais si vous aimez le noir plus que noir, ce roman vous plaira.
Peu de chances que je lise d'autres livres de cet auteur, n'étant pas fan des romans horrifiques, mais l'atmosphère terrifiante est réussie.

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Sonja Delzongle m'avait fait une très forte impression avec Dust. J'étais par conséquent curieuse d'entamer ce Hameau des Purs.

L'auteure mêle dans son roman une enquête sur un incendie ayant fait sept victime dans ledit hameau, une autre - qui se rejoint à la première? - sur un terrifiant tueur en série surnommé l'Empailleur et le récit par Aurélie Grimaud, jeune journaliste, sur la vie parmi les Purs. Elle y a passé ses vacances, enfant, chez ses grands-parents paternels, son père ayant quitté le groupe pour épouser une non-Pure.

C'est cette partie qui m'a le plus intéressée. On y découvre une communauté soudée autour de valeurs et principes qui rejettent toute technologie. Donc pas d'électricité, ni eau courant. Les membres se déplacent en carriole et le tout fait penser aux Amishs américains.
Aurélie garde néanmoins d'émouvants souvenirs en compagnie de ses grands-parents, Abel et Gabriel. Et pour la petite citadine, c'est aussi la découverte de la nature, notamment en compagnie de l'ombrageux Léman, adolescent qui vit avec sa grand-mère non dans le hameau mais à proximité et dans les mêmes conditions matériels. Véritable enfant des bois et des rivières, il apprend à Aurélie à lire le grand livre de la nature, observer la faune et la flore et suivre ses instincts primaires ou surmonter ses peurs. Une sorte de grand frère bourru au comportement parfois étrange voire inquiétant.

Les descriptions qu'offre Sonja Delzongle du hameau et des forces naturels, telles la burle, ce vent terrible et glacial qui peut durer des jours et rendre fou, sont superbes de réalisme poétique.

Là où le bât blesse, c'est la dernière partie. Si tout le reste du roman se lit plaisamment, ses retournements soudains transforment le dénouement en fins à la Scoubidou que j'ai trouvées invraisemblables et décevantes au regard du reste.

Ça ne m'empêchera pas de lire à nouveau cette auteure mais j'ai vraiment du mal à comprendre l'intérêt du procédé utilisé. Qu'elle veuille surprendre son lecteur façon uppercut, pourquoi pas... sauf qu'à manière qu'elle s'y prend, ça fait pschitt. Tant pis, je garde plutôt les crêpes au beurre et la potée de lentilles gratinée de Grand-ma Gabrielle.
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Sur les pas de l'Empailleur

C'est à une nouvelle édition de son thriller paru en 2011 que nous invite Sonja Delzongle. Sur les traces d'un tueur en série, la journaliste Audrey Grimaud va mettre au jour les jours sombres d'une communauté pas si pure que cela!

Tout commence par un incendie dans un endroit isolé où vivent Les Purs, une communauté qui a choisi la discrétion et le repli. C'est là qu'est envoyé la journaliste Audrey Grimaud. Un choix dû à la fois à ses qualités de journaliste d'investigation et à son passé. Elle a en effet vécu son enfance dans ce hameau auprès de ses grands-parents. Outre cet incendie, dont l'origine criminelle ne fait guère de doute, une série de faits divers ont achevé de donner sa sinistre réputation a ce lieu-dit. Durant la sEconde guerre mondiale des juifs ont été cachés là avant de disparaître mystérieusement et une série de meurtres particulièrement cruels s'accumulent depuis plus d'une dizaine d'année, avec à chaque fois le même mode opératoire: l'assassin dépèce ses victimes et rempli leur corps de terre et de déchets, sans que la police ne puisse mettre la main sur celui que l'on appelle «l'empailleur».
Les affaires sont-elles liées? Les Purs sont-ils derrière ces meurtres? le taxidermiste, avec son savoir-faire, n'est-il pas un coupable idéal?
Sonja Delzongle construit un suspense formidablement prenant, offrant aux lecteurs différentes pistes, sans oublier de laisser ici et là des indices aussi inquiétants que révélateurs, tout en ajoutant quelques moments de respiration lorsque le rédacteur en chef s'inquiète de l'avancée de l'enquête ou lorsque les relations entre presse et police finissent par se transformer en relation intime.
Pour peu que l'on supporte les descriptions de crimes particulièrement cruels, on suit avec intérêt cette enquête jusqu'au moment où Sonje Delzongle choisit de faire basculer son roman dans une autre dimension, dont je me garde bien de vous en dévoiler la trame, sauf à dire qu'elle ne m'a pas convaincue.
Dommage que la fin vienne ici ajouter un sérieux bémol à un fort intéressant roman.

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Ce roman est l'un des tout premiers de la romancière, réédité en version revisitée et modifiée.
La taxidermie,  vous connaissez ?
Mais si, ces animaux empaillés qu'on posait sur le poste de télévision (c'est comme ça qu'on disait). Aujourd'hui ces ornements ont disparu,  il faut dire que vu l'épaisseur de nos écrans, il faudrait qu'on empaille... les mouches.
Sonja Delzongle nous présente, dans son roman le hameau des purs, un taxidermiste un peu particulier. Ce ne sont pas les animaux qu'il éviscère mais les humains. Après tout pourquoi pas... on éventre, on vide et on remplit de terre et de cailloux. Voilà,  c'est fait, plus qu'à recoudre.
Audrey Grimaud, une journaliste, arrive sur les lieux d'un incendie d'origine criminel qui vient de faire sept victimes. C'est une partie de son passé qui ressurgit, en effet, elle le connaît ce Hameau  elle y venait en vacances lorsqu'elle était enfant, chez ces Purs, cette secte que son père avait quitté pour une femme.
C'est là aussi que rôde ce fameux tueur cité plus haut.
Dans un premier temps, l'auteure vous met dans la peau de la journaliste, entre l'enquête et le retour sur son passé, puis, tout bascule.
Telle l'araignée, Delzongle a tissé sa toile, elle vous y a attiré. Trop tard, vous êtes pris. Emmêlés. Vous cherchez l'issue. Vous l'apercevez. Vous vous précipitez. Oui... la lumière... Mais c'est Machiavel.
Vous n'avez rien compris.
Prisonnier je vous dis.
Vous voulez connaître la vérité ?
Vous n'avez pas le choix, il vous faut lire le hameau des purs jusqu'au bout.
Excellent thriller, avant-goût de ce qui sera le style Sonja Delzongle que nous sommes nombreux à apprécier aujourd'hui.






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Audrey Grimaud, une journaliste, enquête sur l'incendie ravageur qui a eu lieu au "Hameau des Purs",petit village reclus où les habitants vivent en autarcie et n'accepte guère les citadins.
Elle qui fut une des rares personnes de l'extérieur à y avoir une place, elle se replonge dans cette bulle où son enquête va déboucher sur d'atroces révélations sur le Hameau et aussi sur elle-même.
Une ambiance suffocante, un thriller d'une rare intensité.
Sans en dire de trop, quel revirement de situation !!!
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Mon premier contact avec Sonja Delzongle avait été une belle réussite. Avec « Boréal », elle m'avait entraîné dans une aventure glaciale d'une grande efficacité. J'ai donc profité de la réédition d'un de ses premiers romans pour renouveler l'expérience.

Les évènements se déroulent dans un village reclus où vit une communauté en autarcie, aux règles strictes et aux membres plutôt mystérieux. Un grave incident va intervenir. L'héroïne revient donc sur les lieux de son enfance, pour essayer de reconstituer la vérité. Pour ce faire, elle va devoir remonter dans sa mémoire. On replonge dans le passé grâce à ses souvenirs et découvre alors les comportements, les secrets, les liens qui caractérisent cette société en marge.

En résumé, dans « le hameau des purs », tous les éléments d'un bon roman noir sont réunis. Durant les trois quarts du livre, le mécanisme fonctionne parfaitement. J'ai été happé par l'histoire sombre pleine de secrets enfouis. Plus le récit avance, plus le puzzle se reforme, plus l'énigme s'éclaircit et plus la tension monte.

Mais, alors que la fin s'approche, que l'on est plongé dans l'atmosphère, un retournement de situation remet tout en cause. le lecteur est complètement déstabilisé et l'histoire s'en voit chamboulée. Cette surprise aurait pu être intéressante si elle n'était pas suivie d'une autre surprise, qui à son tour, bouleverse l'ensemble du tableau. Face à ce cumul de revirements de situations, je me suis retrouvé penaud. J'aime en général les scénarios complexes mais cette fois-ci mon cerveau a eu beaucoup de mal à suivre. L'intrigue qui était jusque-là bien construite, est devenue alambiquée et a entraînée dans sa chute la crédibilité du propos. Je suis donc resté un peu sur le bas-côté de cette fin pour le moins renversante.

En conclusion, même si la lecture a été agréable, je ressors un peu moins convaincu par la dernière partie du livre, peut-être un peu trop ambitieuse. Toutefois, je n'en tiendrai pas rigueur à Sonja Delzongle et retenterai ma chance avec elle.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Un « Sonja Delzongle » se trouvait dans la liste lors de la dernière édition de masse critique proposée par Babélio… J'aime beaucoup cette auteure, je n'ai pas résisté, j'ai tenté ma chance et voilà, je l'ai reçu et terminé. Merci pour cet envoi à Babélio et aux éditions Gallimard.
Audrey Grimaud est journaliste et revient à contrecoeur sur les lieux de son enfance à l'occasion d'un incendie dans le hameau dit des purs où elle venait enfant en vacances chez ses grands-parents qui appartenaient à la secte. Ces purs sont des personnes vivant à part de la civilisation, loin des nouvelles technologies. le père d'Audrey, né dans la communauté, l'a quitté pour épouser une non-pure. Il a trahi, il est parti, il est maintenant rejeté. Sa fille est tout juste tolérée chez ses grands-parents. Audrey, elle, aime venir voir son Papé et sa Grand-ma, malgré l'hostilité de la secte. Elle aime courir la campagne avec son ami Léman, dit le Gars, qui lui fait découvrir la nature, les animaux, la pêche et une partie de ses secrets. Léman vit avec sa grand-mère La Crochue, depuis le décès de ses parents et de sa petite soeur, en dehors du hameau des purs. Il est peu sauvage, étrange mais Mathilde l'aime beaucoup, c'est son ami d'enfance. Quand elle revient au hameau pour l'incendie pour le compte de son journal, un tueur surnommé l'empailleur sévit dans la région depuis une décennie sans avoir encore été arrêté. L'affaire de l'incendie est-il lié à l'empailleur ? Les meurtres s'accélèrent et se rapprochent dangereusement d'Audrey. Celle-ci replonge dans ses souvenirs malgré de terribles migraines qui la terrassent régulièrement. Peu à peu les secrets remontent à la surface et des liens apparaissent, s'entremêlent et expliquent peu à peu certains faits. Je ne peux vous en dévoiler plus sans vous ôter le plaisir à venir de la découverte de l'intrigue. La dernière partie du récit est assez étonnante et inattendue, un peu tirée par les cheveux à mon avis. Cependant, globalement j'ai bien aimé cette nouvelle histoire que sait si bien nous raconter Sonja Delzongle. A découvrir !

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Me voilà bien en mal d'écrire une critique claire sur ce livre car l'autrice m'a perdu en chemin.
On démarre avec une histoire à suspense assez classique : un tueur en série, une enquête de police, un travail journalistique et un retour passé/présent concernant la vie de la journaliste Audrey Grimaud.
Mais déjà dans cette partie il y a des détails que j'ai eu du mal à suivre au niveau temporalité et personnages.
Et puis au 2/3 du livre gros retournement de situation, et elle j'ai perdu le fil entre réalité et hallucination...
Donc autant dire que je ressors plus que mitigée de cette lecture mais comme j'avais bien aimé Dust, mon premier livre de Sonja Delzongle, je tenterai Boréal pour me faire un avis plus définitif.
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Dans les polars, il est comme de bien entendu question de mystère qu'une ou plusieurs personnes auront à coeur de résoudre. Il peut en aller de leur survie, aussi font-elles en sorte, ces personnes, de tout mettre en oeuvre pour venir à bout dudit mystère en évitant les écueils qui ne manqueront pas de se dresser sur leur route. Charge au lecteur de les accompagner dans leur périple, leur quête, leurs déboires, d'émettre les hypothèses les plus folles, de s'émouvoir, de frissonner avec eux, de se réjouir des étapes successives qui viendront inéluctablement lever le voile de l'incompréhension. Tout ceci est vrai tant que le livre lui-même ne devient pas à son tour l'objet d'un mystère, tant que les émotions et les ambiances qu'il n'a pas manqué de générer perdent de leur superbe pour... pour quoi, au juste ?... pour s'évaporer purement et simplement, d'un simple revers de page.

Que s'est-il donc passé de la p.300 à la p.303 dans le Hameau des Purs ? Comment a-t-on pu basculer ainsi d'un récit bien mené, qui avait jusque là su se jouer des lieux communs et autres clichés inhérents aux histoires de tueur en série, à un nanar de la dernière heure, grand-guignolesque à souhait, pétri d'invraisemblances et d'heureuses mais fâcheuses coïncidences pour la tenue du roman ? de mémoire, je n'ai jamais lu un livre qui fasse montre d'une telle dichotomie, d'un tel sabordage dans son traitement. Alors je ne sais pas, c'est peut-être moi*. Mais bon, ce serait étrange tout de même car j'ai lu le Hameau des purs sans marquer de réelle coupure, je suis passé de l'enthousiasme des deux premières parties du récit à cette dernière où tout a participé au délitement de l'ensemble, en quelques minutes à peine. le temps de comprendre ce qui se passait. de réaliser que l'histoire s'échouait irrémédiablement en eaux profondes.

Petit retour en arrière. le Hameau des Purs est l'objet d'un incendie dans lequel sept victimes ont péri. Audrey Grimaud, journaliste, est dépêchée sur les lieux, au coeur de cette nature sauvage et hostile qu'elle a d'ailleurs bien connu pour y avoir séjourné chez ses grands-parents, à l'occasion des vacances scolaires lorsqu'elle était enfant, puis adolescente. Son père était lui-même un Pur. Il avait été contraint de quitter la communauté en raison de son amour pour une personne n'y appartenant pas. Car les règles des Purs sont strictes, rigides. A moins d'adhérer purement et simplement à leurs préceptes, ils refusent que l'on s'immisce dans leurs affaires. Ils vivent en complète autarcie. Refusent d'avoir recours aux technologies modernes.

En plus de l'incendie et du mystère qui l'entoure, un tueur en série sévit sur la contrée depuis plusieurs années, à date fixe : l'Empailleur. A mesure qu'elle progresse dans ses investigations, Audrey semble persuadée d'être au centre de ces affaires étroitement liées.

L'Empailleur. Avec un nom pareil on se dit qu'on aura beau tremper ne serait-ce que le doigt de pied dans cette histoire, il en ressortira rouge de sang. Force est de reconnaître que ce n'est pas le cas. Car plutôt que de nous emmener directement sur les traces de l'Empailleur, Sonia Delzongle campe son personnage principal, nous le livre à la première personne, nous permettant ainsi de voir d'une manière tout à fait singulière le monde rural dans lequel elle a évolué petite, les silences et les non-dits perçus par les yeux d'une enfant. Avant l'éveil au monde des adultes où le rideau se lève sur une autre réalité, dure, âpre. Les pages défilent, le lecteur se fond dans un décor où la tension et l'angoisse deviennent palpables. Quelque part, ça m'a rappelé le film Calvaire où j'avais sans cesse oscillé entre la fascination et la répulsion. Fascination esthétique, répulsion instinctive.

Puis survient ce que l'on n'a pas vu venir. Normalement cela devrait combler le lecteur. Pour ma part j'ai été déçu, aussi déçu que lorsqu'on gravit une montagne en sachant qu'une fois en haut le spectacle vous laissera sans voix, alors qu'on se retrouve finalement face à un nuage dépressif s'étendant à perte d'horizon. D'une part, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec une certaine oeuvre de Dennis Lehane avec laquelle le Hameau des Purs souffre de la comparaison, mais en plus, on est en plein dans la surenchère de rebondissements et autres révélations qui n'ont pas été sans me rappeler mes jeux d'enfants. Vous savez, ceux là même où on s'imagine être un héros, on meurt criblé balles et on finit tout de même par se relever en disant : « Hé non je ne suis pas mort, qu'est-ce que tu croyais ? Que je ne savais pas ce que tu mijotais ?... Tu pensais m'avoir, hein ? Mais je ne suis pas celui que tu imagines ».... Paroles suivies d'un geste théâtral où on enlève le masque qu'on a sur le visage, lequel en cache un autre... et peut-être même encore un autre... jusqu'à ce qu'on se lasse de se trouver de nouvelles identités parce que celui qui joue avec vous trouve toujours des réparties pour vous pousser dans vos retranchements... un peu comme dans le conte du Fils du tailleur de pierre. du grand n'importe quoi qui n'amuse que nous-même. Ou qui ne nous amuse qu'un temps, malheureusement trop long dans le Hameau des Purs même si cela ne concerne que les soixante-dix dernières pages.

Au final, le mystère est gâché.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Avis aux fans du film le Village, l'intrigue de ce thriller pourrait bien vous replonger dans l'atmosphère si particulière d'une communauté recluse, à l'abri de notre monde fou mais qui cache et nourrit ses propres démons. A la suite d'un incendie criminel, la journaliste Audrey Grimaud décide de retourner au Hameau des Purs, lieu-dit de son enfance. Sur les traces d'un meurtrier particulièrement cruel surnommé l'Empailleur, elle prend de nombreux risques y compris celui de se perdre dans les méandres de ses souvenirs…

Sonja Delzongle possède un talent incroyable pour créer des ambiances à la fois feutrées et monstrueuses. Dans Boréal, c'est l'intimité d'une expédition scientifique au Groenland qui sert de cadre à de mystérieuses disparitions. Dans le Hameau des purs, c'est une communauté en vase clos, aux abords d'une forêt. Avec des intrigues à l'écart du monde, la nature se fait grandiose et inquiétante en même temps. L'autrice joue avec les éléments ; l'eau semble toujours la fasciner (avec une banquise dans le premier roman cité, un lac dans le second) et le Hameau des Purs déroule le tapis rouge (c'est le cas de le dire !) à la terre et au feu, pour faire du thriller un genre presque sensoriel.

Ce que j'ai aimé dans ces livres, c'est l'exploration de notre animalité en parallèle de notre humanité. L'horreur est poussée à son comble, mais Sonja Delzongle tisse toujours un fil fascinant entre...

[...la suite sur le blog !]
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