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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Livre douloureux parce qu'on sait tous de quelle image il s'agit (ce petit garçon migrant rejeté par la mer). Mais en plus, c'est longuet, insistant, trèèèèès répétitif. 80 % des chapitres commencent avec une page sur ce petit garçon sur la plage ! Ah ben c'est sûr, le titre ne pouvait pas être autre chose ! Qu'est-ce qu'on tourne en rond, jamais vu ça !
Le reste n'est pas beaucoup plus gai
Puis ce film bizarre au cinéma : mais c'est l'horreur ce livre !
C'est aussi trèèèèès descriptif. En même temps, il faut bien insister sur les descriptions puisqu'il ne se passe rien sinon. Je ne le fais que très, très rarement, mais j'ai sauté des lignes.
Les phrases sont longues, trèèèès longues (j'en ai trouvé une de 53 lignes !!!). Cela fait un style lourd, alambiqué.
On trouve à plusieurs reprises des énumérations de malheurs, d'accidents, de suicides, de tragédies.
Si vous chercher une ou plusieurs raisons de déprimer sévère, allez-y !

~ Challenge multidéfis 18 : livre que j'appréhende de lire
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Le petit garçon sur la plage, erre dans les lymphes de mon âme curieuse, comme un écho tendre, cette résonance amicale éveille en moi beaucoup de tendresse, ce titre de Pierre Demarty semble prendre possession de mon être de lecteur vagabond, attisé pas ce quatrième de couverture fissurant encore plus ma faiblesse de bibliophile, aspirant une bienveillance agréable, je prends le roman pour m'offrir un moment de plaisir….
Petite présentation de Pierre Demarty, natif de Paris, traducteur, éditeur de littérature étrangère, il a écrit deux autres romans Manhattan Volcano et En face, certain souligne sa légèreté d'écrire des romans qui ne raconte pas grand choses mais d'une écriture en virtuosité tel un Jean Echenoz avec En face, mais je ne puis confirmer cette parenthèse de mots, chacun son émotion personnelle.

« C'est un petit garçon couché sur le sable de cette plage de nulle part, de n'importe où, où il n'y a rien et où il n'y a personne, où la mer n'a pas de couleur et où il n'y a pas de ciel, pas de vent, pas de bruit, pas de lumière. le petit garçon est couché sur le ventre. Tourné légèrement de trois quarts, vers nous. »
Voilà cette image qui va fissurer la chair de notre homme Quadragénaire, papa de deux petits garçons, marié, travaillant dans une tour de verre, enfermé dans un bureau devant un ordinateur, cette émotion soudaine comme le réveil d'un volcan, une larme s'invite sur le visage de cet homme, en proie à une décharge de sanglots…. Tout le livre coule comme les larmes sur les joues de père, une chute vers l'ennuie.
Les pages s'évaporent lentement sous mon regard azur, les mots s'usent rapidement, les phrases s'effacent, le roman disparait, ma lecture est une torture décevante, l'auteur Pierre Demarty m'a piégé avec trop de facilité, ma déception est grande, fais-je pouvoir me détacher de cette impression de lassitude pour trouver une once de bonne volonté à ce petit garçon sur la plage, trop mièvre, trop disparate, une litanie redondante, une pauvreté, une caresse virtuelle de bonnes idées, effleurées puis éventrées dans ce leitmotiv de ce petit garçon, fantôme absolu de cet auteur prisonnier du personnage.
Le personnage hanté par cette image double du petit garçon est-il la part imaginaire de l'auteur, cette identité à la recherche de soi ? Est-ce une rencontre dans le tumulte de son esprit, de cette photo et de cette scène de film fantastique…
Ce roman court, éphémère, lassant pour des redondances, la description du petit garçon, le film fantastique, le déferlement d'informations comme une bouillie inextricable informelle de ce détritus formant notre société. En filigrane, comme un chuchotement, la notion d'être père, la joie de vivre avec ses enfants et de partager leur univers sous ce regard émotif dicté par ce petit garçon inconnu couché sur la photo, et l'autre hurlant dans le noir de la nuit en haut de cette falaise, de cette mer tueuse frappant la roche de cette tour naturelle absorbant les cris de cet enfant….
Et aussi comme un murmure, la société qui côtoie notre existence sans l'absorber, juste un miroir ne se reflétant pas, nos regards happés par l'axe de notre vie. Cet homme se relève soudain, enfin serait le mot approprié, de sa propre vie, pour la survire, avec ce regard différent, cette émotion de père, de mari, d'homme tout simplement.
Puis en sourdine, le deuil d'un parent, la famille réunit dans cette maison d'enfance, au trésor poussiéreux, embrasant la joie des enfants occupés à jouer de ses cartons perdus, les parents au loin dans l'administration des circonstances et cet homme parcourant les chemins de son enfance avec ses deux enfants, otage de sa tristesse lointaine, puis cette plage, sa plage, sa mer, ses souvenirs, son sable, et machinalement faire des châteaux sable comme pour faire le trait d'union avec cette enfance et celle de ses enfants, un deuil en communion avec ses enfants …
Le roman est décousu, des plaisirs minuscules s'invitent comme Pierre Michon dans son brillant roman Vies minuscules, mais c'est trop lointain, l'auteur s'est perdu dans ce résumé de film de série B, fantastique, le charme de l'héroïne prime sur l'intrigue linéaire, seul la scène de l'enfant criant dans le noir aspire l'auteur vers cette remise en question de notre homme, sa solitude le poussant dans le chaos d'un navet, sans pour autant nous infliger ce résumé inutile.
Je suis déçu de ce roman, trop de mots sans saveur, peu de brio, dommage

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Ce livre m'a profondément ennuyé et j'ai dû m'obliger à lire pour le finir.
L'auteur passe les 3/4 du livre a faire de la description. (décrire une photo, décrire un film)
Alors oui c'est décrit de façon riche et recherché mais on s'ennuie!!!
Les sentiments du personnage sont bâclés et on peine à finir ce livre (pourtant petit ).
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