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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après l'enfant trouvé,je retrouve avec plaisir, Naomi jeune femme enquêtrice qui retrouve " les enfants perdus". Elle même a fait partie de ces enfants enlevés et séquestrés. Elle a pu s'échapper mais porte la culpabilité de n'avoir pas pu emporter sa petite soeur. Dans ce second roman sa quête principale est de la retrouver.Pour ce faire,elle se rend dans une ville d'Oregon et axe ses recherches dans un quartier terriblement pauvre où des enfants survivent à tous les dangers de la rue et de la nuit. Plusieurs de ces fillettes ou jeunes filles sont retrouvées mortes,flottantes dans la rivière. Naomi s'engage alors à retrouver leur assassin en parallèle à sa quête personnelle. Elle va lier un lien particulier avec la petite Célia.
Je crois que j'ai aimé davantage ce second volet des enfants trouvés ou perdus!? J'y ai retrouvé la même sensibilité et psychologie mais avec en plus un tableau social très émouvant. Sans être véritablement un roman chorale, plusieurs voix se font entendre et enrichissent la profondeur de ce roman en en faisant bien plus qu'un simple polar. le monde coloré et protecteur que ce construit Célia avec ses papillons pour vaincre ses peurs, apporte une poésie et une douceur qui rappelle avec finesse que même confrontés aux pires vicissitudes du monde adultes,ces enfants restent malgré tout des enfants,avec leur capacité d'émerveillement et leur besoin d'amour et de reconnaissance.
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J'avais eu un coup de coeur pour "trouver l'enfant" de René Denfeld et avec "la fille aux papillons" du même auteur, ça a été un excellent moment de lecture.
On retrouve Naomi, enquêtrice dans la recherche d'enfant, qui dans ce roman, part à la recherche de sa soeur. Sa route va traverser celle de Célia et d'autres enfants sans abri dans l'Orégon.
C'est un roman noir bouleversant avec une atmosphère intrigante et la situation de ces enfants sans abri est déchirante.
J'ai eu beaucoup d'empathie pour les personnages, peu nombreux.
Vraiment un bon roman !
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Après Trouver l'enfant, nous retrouvons Naomi qui poursuit sa quête afin de retrouver sa petite soeur. Après plus de vingt ans, on imagine bien la difficulté de trouver encore de nouvelles informations mais Naomi ne lâche rien. Elle et son mari ont bien du mal à trouver un équilibre dans leur vie car dès l'instant qu'une piste se présente, ils quittent tout pour la suivre, ici l'action se passe à Portland, Oregon. C'est ainsi qu'elle va croiser le chemin de nombreux enfants des rues, livrés à eux-mêmes alors que sévit un tueur en série dont les victimes remontent des eaux troubles de la rivière à la façon du Green River killer. Les chapitres alternent le point de vue de Naomi et celui de la petite bande que forment Célia, Rich et la Défonce. La triste réalité nous prend à la gorge devant le sort réservé aux mineurs dans un pays comme l'Amérique. L'auteure sait créer un courant d'empathie autour de ses personnages, sans pathos, juste parce que ce qu'ils vivent est insupportable. C'est un roman qui dépeint des situations terribles tout en sachant conserver cette lumière au bout du tunnel. le personnage de Naomi est hors norme car elle a vécu de l'autre côté du miroir et sait combien tout ce qui s'y trouve est noir mais c'est une survivante, une battante que rien ne peut arrêter aujourd'hui. le personnage de Célia est particulièrement bien travaillé, cette petite fille qui pour supporter sa vie s'est inventée depuis longtemps déjà un monde où les papillons la soutiennent et lui apportent beauté et courage. Cette poésie est rafraichissante ainsi que la solidarité qui s'exerce entre les enfants face aux coups durs. J'aurai plaisir à retrouver le couple de Naomi et Jerome qui est maintenant enquêteur s'intéressant à ses origines indiennes. Peut-être que le prochain roman portera sur cette voie là. En attendant je vous souhaite une bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Mon avis :
Si vous aviez aimé " Trouver l'enfant ", vous allez adorer " La fille aux papillons ". En effet, dans cet opus, vous retrouverez le style si poétique de l'autrice et l'ambiance si spéciale qu'elle parvient à créer. Et cette fois-ci, les pas de Naomi nous conduisent dans les rues de Portland où sa quête personnelle se mêle à une nouvelle enquête qui ne vous laissera certainement pas indifférents. Alors que les enfants des rues, sans domicile, luttent pour leur survie, certains d'entre-eux disparaissent. Des jeunes filles principalement.

Lorsqu'on retrouve leurs cadavres dans la rivière, on comprend que le mal rode et qu'il va falloir s'armer de courage pour le retrouver et l'affronter. Ce faisant, Naomi va croiser la route de Célia, pauvre gamine de 12 ans vivant où elle peut avec deux amis qui veillent tant bien que mal sur elle. Célia, passionnée par les papillons. Célia dont l'histoire m'a fait saigner le coeur. Célia, un personnage qu'il me sera désormais difficile d'oublier. Mais ce roman c'est aussi la poursuite de l'évolution de Naomi et de sa reconstruction.

Alors va-t-elle enfin trouver la force de surmonter son passé ? Et la petite Célia, va-t-elle réussir à prendre son envol comme les papillons qu'elle aime tant ? Ce roman est une petite pépite tout comme l'était "Trouver l'enfant". René Denfeld a un véritable don pour vous envoûter grâce à la finesse de ses mots. Vous l'aurez donc compris, ce roman a été pour moi un véritable coup de coeur. Depuis que je l'ai lu, chaque fois que j'aperçois un papillon, j'ai une pensée pour Célia.

Merci beaucoup aux éditions Rivages pour cette jolie découverte.



Lien : https://myleunelectures.blog..
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René Denfeld est une auteure américaine, journaliste et enquêtrice, dotée d'une sensibilité comme j'ai rarement lue dans les polars étrangers.
Trouver l'enfant fait la part belle aux contes, c'est un conte cruel qui nous happe, un appel aux songes, le roman atmosphérique parfait pour les lecteurs aimant se laisser porter par la poésie, la plume de René Denfeld se confond merveilleusement aux décors et aux ambiances, elle vient évidemment contraster la noirceur de l'intrigue. J'avais vraiment beaucoup aimé ce roman, empreint d'émotions et de nuances diverses, mais la magie de l'écriture de René Denfeld m'a encore plus séduite avec ce deuxième titre.
La fille aux papillons est une suite directe, j'ai retrouvé son écriture sensible, par ce fil conducteur important qu'est l'histoire personnelle de Naomi « la femme qui retrouve les enfants », après avoir été retenue en captivité il ne lui reste guère de souvenirs, elle est toujours à la recherche de sa soeur. Avec elle, on arpente les rues de Portland, évidemment cela se prête moins à la poésie que les forêts enneigées de l'Oregon, elle fera la rencontre de Célia, « la fille aux papillons« , une enfant profondément bouleversante « Elle n'avait que douze ans mais en savait plus que la majorité des gens ».

Confrontée à la violence, à la maltraitance, elle doit très tôt fuir, trouver un refuge aussi psychologique que protecteur pour ne pas se perdre à l'intérieur d'elle-même. Célia et Naomi se complètent, d'une certaine manière, elles sont le reflet de l'autre ; elles ont toutes les deux quelqu'un à sauver. À travers elles, la profondeur du dévouement de René Denfeld auprès de la protection de l'enfance transpire page après page, sans faire dans le sensationnalisme et bien loin de la stigmatisation actuelle d'une jeunesse désoeuvrée, une cause complètement écartée des préoccupations de notre société.
Aussi sublime qu'est la couverture, il n'y a rien de glamour dans les histoires de René Denfeld, que ce soit dans Trouver l'enfant ou dans La fille aux papillons, elle raconte l'indicible, l'impensable, elle aborde les traumatismes et leur psychologie, la reconstruction des victimes avec son souffle d' humanité, bien que ces intrigues soient « ordinaires » elles sont au plus proche de la réalité ;  » Un roman déchirant, qui vous tenaille, mais finalement plein d'espoir » selon Margaret Atwood que je rejoins absolument.

J'avais vraiment aimé Trouver l'enfant c'était une fabuleuse découverte littéraire, mais j'ai eu un affect bien plus profond avec La fille aux papillons qui sera incontestablement parmi mes lectures les plus marquantes cette année, plus âpre, moins enchanteur, moins poétique, ca laisse la place à la pureté de René Denfeld qui ne demandait qu'à éclore et je pourrais encore parler pendant un long moment de cette femme et de son vécu personnel pas si éloigné des histoires qu'elle raconte, ni de ses personnages que je vais vous laisser découvrir lors de votre lecture.

Absolument bouleversant !

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D'une part, dès le commencement de ce roman on se retrouve face un français maîtrisé. Agréable à lire, à découvrir et à ressentir.
L'auteur est à l'aise avec la philosophie et les détails sont croustillants et d'une grande connaissance culturelle.

Au travers de ce récit on va suivre une jeune femme qui tente de retrouver sa soeur qui a disparu dans de tragiques conditions. Là où cela vient devient intéressant c'est quand on arrive à ressentir et à comprendre l'effroyable sentiment auquel fait face notre jeune protagoniste : le regret.
Elle regrette amèrement de ne pas avoir pu sauver sa soeur. Sa bien-aimé.
Tout au long des chapitres ont ressent une peine immense et une empathie démesuré pour cette personne. Mes sentiments se sont développés et mes émotions aussi.
J'ai ressentis de la peur, de la haine, de la colère, de la joie et de l'espoir.

Ce livre véhicule un espoir malgré tout ; celui de retrouver un être disparu ou perdu. C'est ça qui fait le plus mal ; l'espoir. Celui de se heurter une fois de plus à un gros mur noir sans rien dessus. Ce personne est touchant et attachant. Une femme un brin rebelle qui n'ose pas aimer ; elle n'ose penser à rien. Son seul but et de retrouver celle qu'elle aime et qu'elle n'a pas oublié.

Au travers de l'histoire nous allons faire la rencontre de Célia, cette jeune enfant. Une petite fille, douce, sensible, attachante et naïve. Une petite qui cherche à s'en sortir coûte que coûte. Célia vit dans la rue et multiplie les idées afin de se sortir de cette vie qu'elle a choisi pour être livre.
Ce roman il est tragique et horrible car au-delà de cette quête de retrouvaille on se retrouve face à des sujets sensibles, durs et délicats. J'ai adoré et j'ai profondément été touché par ce récit et par les témoignages de cette enfant que je voulais couver comme mon propre bébé.

La fin aussi bouleversante soit-elle m'a fait coulé une larme qui se trouvait sur le bord. Cette même larme qui nous pèse quand nous sommes touché et que quelque chose nous atteint...
Clairement ce roman mérite tellement d'être découvert... et le seul petit détail qui pourrait cassé l'idée de ce livre c'est les longueurs du récit au début..

Merci aux Éditions Payot/Rivages pour ce moment sensible et émouvant...
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L'histoire : Naomi, enquêtrice spécialisée dans la recherche d'enfants disparus, se lance sur les traces de sa propre soeur évanouie il y a très longtemps. Elle n'a plus aucun souvenir de sa cadette, tout juste un champ de fraises la nuit et la poussière noire sous ses pieds nus alors qu'elle courait pour sauver sa vie. Son enquête la conduit à Portland, Oregon, où des dizaines d'enfants sans abri errent dans les rues comme des fantômes, en quête d'argent, de nourriture et de camaraderie. Alors que des cadavres d'adolescentes sont retrouvés dans les eaux sales de la rivière, Naomi croise la route d'une gamine de douze ans appelée Celia, dont le seul réconfort sont les papillons qu'elle voit voler autour d'elle, comme des petites lueurs d'espoir irisées qui adoucissent les folies de ce monde.

Étonnamment, je n'ai pas retrouvé le blanc et le noir, dans ce livre. Pour "Trouver l'enfant" de l'auteure, j'avais vraiment fait une critique dithyrambique.  Ici . Ce livre-ci, qui désormais est une suite, car l'on y retrouve Naomi, est plutôt noir et gris, avec des éclats de papillons bleus. L'ambiance est celle de la rue. Gris macadam, gris trottoirs, gris pluie.  On fait connaissance avec Célia, une gamine de 12 ans, ayant fui son domicile suite aux abus sexuels de son beau-père, à l'incapacité de sa mère à la protéger car toujours sous héroïne.
Celia et ses deux amis, un ado un peu trop rond, un autre appelé "La Défonce", dorment sous un pont. Ils ont faim, froid, sont sales, mais au moins ils forment un petit noyau protecteur. Et la vie de la rue, racontée par l'auteure Rene Denfeld, qui a elle-même vécu dans la rue, c'est un combat de tous les instants. Échapper aux hommes qui ne veulent que vous toucher ou pire, trouver à manger dans des poubelles, trouver un pantalon un peu moins sale parce qu'on a fait pipi dans le sien, par frayeur, le froid, la pluie qui ne cesse de tomber... c'est effrayant. Et cette petite ne trouve pour s'évader que les livres sur les papillons, que la bibliothécaire lui laisse lire au chaud, car sa mère, avant la drogue, lui racontait des histoires de papillons, les lui faisait découvrir dans le jardin ou les prés, en disant leur nom, en lui transmettant ses connaissances en entomologie, sur les lépidoptères en particulier. Ces moments avec sa mère, dans sa mémoire, sont le seul refuge mental qu'elle trouve.
On suit l'histoire de Célia, et on retrouve Naomi, toujours à la recherche de sa petite soeur, qu'elle a laissée dans la cave où elles étaient retenues par un kidnappeur. Ça fait trente ans. Naomi ne sait même plus le nom de sa soeur, mais placarde des affichettes dans les rues pour demander des indices, des gens qui sauraient où est sa soeur. Son chemin croise celui de la petite Celia, et Naomi est intriguée et en même temps très peur pour elle, avec toutes ces adolescentes qu'on retrouve dans la rivière...

Deux histoires qui s'entrecroisent, mais j'ai un petit bémol, la première moitié du livre, à force de raconter la vie des enfants SDF, la recherche de Naomi met longtemps à nous intéresser, jusqu'à ce qu'elle trouve des pistes.
L'écriture de Rene Denfeld est magnifique, simple mais vibrante, même à raconter ces histoires d'enfants maltraités par la vie. Moins prégnant pour moi que le premier, mais tout de même une réussite, et une réussite émotionnelle.

 

La fille aux papillons - Rene Denfeld, ed Rivages/Noir,  280 pages, mars 2020

Lien : https://melieetleslivres.wor..
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C'est avec la plus grande impatience que j'attendais la parution de la suite de Trouver l'enfant. J'ai retrouvé l'écriture délicate et subtile qui permet à l'auteur d'exprimer l'indicible. J'ai quand même un peu moins aimé ce roman que le précédent en raison de la trame narrative qui m'a semblé moins aboutie et du cadre urbain, moins poétique que celui de Trouver l'enfant. Mais La Fille aux papillons reste un excellent roman à la couverture splendide.
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