Le fondateur du christianisme ne séparait pas l'idée religieuse de son application sociale. Le « royaume des cieux » était pour lui cette société parfaite des esprits dont il voulait réaliser l'image sur la terre. Mais il devait se heurter aux intérêts établis et susciter autour de lui mille obstacles, mille dangers. De là une nouvelle raison de cacher sous le mythe la parabole, le mystère, ce qui, dans sa doctrine, allait choquer les idées régnantes et menacer les institutions politiques ou religieuses.
Afin de mettre un terme à ces divergences de vues, au moment même
où plusieurs conciles viennent de discuter sur la nature de Jésus, les uns
admettant, les autres rejetant sa divinité, le pape Damase confie à saint
Jérôme, en 384, la mission de rédiger une traduction latine de l'Ancien et
du Nouveau Testament. Cette traduction devra, désormais, être seule
considérée comme orthodoxe et deviendra la règle des doctrines de
l'Eglise ; c'est elle qui porte le nom de Vulgate.
Une certaine école attribue au christianisme en général, et aux
Evangiles en particulier, un sens allégorique et caché. Certains penseurs
et philosophes vont même jusqu'à nier l'existence de Jésus ; ils voient en
lui, dans ses paroles, dans les faits de sa vie, une idée philosophique, une
abstraction, à laquelle on donna un corps pour satisfaire la tradition qui
annonçait un sauveur, un messie au peuple juif.
Il n'y a pas d'expiations punitives divines qui justifieraient les injustices sociales, les drames, les handicapes... :
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