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EAN : 9782913720237
197 pages
Les Editions Philman (01/01/1900)
3.25/5   4 notes
Résumé :

Inspiré par de nombreux Esprits, et principalement par Allan Kardec, Léon Denis nous dresse le portrait fidèle de nos ancêtres. Qui étaient les Celtes ? Quel était le rôle des druides ? Pourquoi ne craignaient-ils pas la mort ? Quels sont les points communs entre druidisme et spiritisme ? Un livre émouvant qui nous entraîne aux origines de la France.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
1927 et déjà c'était la crise, sociale, politique, économique et morale !
Les courants d'idées, de sentiments et d'intérêts se heurtaient violemment, encore et toujours !
Mais sans cela, la France serait-elle la France ?
D'ailleurs qu'est-ce que la France ?
Si je me pose ici la question, c'est que dans l'introduction de son livre intitulé "le génie celtique et le monde invisible" et paru en 1927 aux éditions Jean Meyer, Léon Denis déplorait que notre nation ait perdu de vue ... hé oui déjà ... la conscience d'elle-même, de son origine, de son génie et de son rôle dans le monde.
Que Dieu me savonne et que Molière me pardonne !
Qu'allais-je donc faire dans cette galère ?
Une brocante ensoleillée, une caisse pleine de brochés orignaux, un titre énigmatique, pas de quatrième de couverture pour briser le rêve ... et c'est le drame !
Me voilà plongé dans un peu plus de 300 pages de théories fumeuses, me voilà grimpé dans un chêne affublé d'une serpette et tout de blanc vêtu.
C'est le drame ! vous dis-je.
Le génie celtique fait d'esprit de liberté, de droiture et de justice vient de se prendre une pilée par les subterfuges et les vices, par les habiletés latines.
Vercingétorix, le magnifique héros gaulois a déposé les armes devant un cynique envahisseur débauché ...
Peu importe, les romains ont fini par fuir en masse.
Et les invasions germaniques passèrent en trombe.
90 % de sang gaulois coulent donc dans nos veines de petits français.
Garanti pure cervoise !
Et, c'est tant mieux car seul le génie celtique ancestral peut nous sauver.
Mais là n'est pas vraiment le propos, car Léon Denis a des révélations à faire dans son livre, des éléments nouveaux à offrir sur le secret de nos origines ... qui lui ont été dictés par des esprits libérés de la vie terrestre !
C'est que l'auteur de ce livre dit avoir été inspiré par les grands celtisants de l'espace.
Et, c'est là, juste à point nommé qu' Allan Kardec vient à surgir !
Suivra une évocation de Jeanne d'arc qui a, elle aussi, entendu ces voix venues de l'espace !
Puis de Victor Hugo, de Pierre Leroux, de Jean Reynaud, de Mazzini et de Camille Flammarion dont les pratiques spiritistes sont brandies comme autant de gages de sérieux de la pensée de Léon Denis.
C'est un peu court, jeune homme !
Donc, pour résumer, plongez le génie celtique dans une marmite de potion magique.
Ajoutez-y une pincée de christianisme primitif, un brin de nationalisme et une bonne poignée de grains de druidisme.
Laissez mijoter durant quelques 322 pages.
En fin de cuisson, saupoudrez d'un nuage de réincarnation.
Laissez bien refroidir avant de tenter quelque lecture que ce soit.
Dans la deuxième moitié de mon exemplaire, depuis 1927, les pages n'avaient pas été coupées.
Preuve qu'à défaut de génie celtique, nos aïeux ne manquaient pas de discernement dans leurs lectures ...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
En effet, Aristote n'a-t-il pas écrit dans son livre du "Magique" que la philosophie avait pris naissance chez les celtes, et qu'avant d'être connue par les grecs, elle avait été cultivée chez les gaulois par ceux qu'on appelait "druides" et "semnothées" ?
Ce dernier terme avait pour les grecs le sens d'adorateurs de Dieu ...
( deuxième partie "le druidisme" - synthèse des druides - les triades - objections et commentaires)
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Plus tard, la grande druidesse conduit le chef arverne sur le promontoire qui domine la mer d’épouvante, en face de l’île sacrée dans ce tumulte des vagues, qui donnait à ses paroles une sorte de solennité fatidique, elle lui jeta ces mots d’une voix impérieuse : « Élu de tous, tu seras Roi et tu nous appartiens. Sur ce glaive étincelant, au-dessus de l’abîme, symbole de la Volonté, par-delà toutes les agitations humaines, jure de vouer toutes les minutes de ta vie, ta vie, ta mort, tout ce qui compose ton corps périssable, aussi bien que tout ce qui y prépare ton âme immortelle à l’accomplissement de la délivrance.
« Tu es ici au bout du monde. Si ton serment est sincère, les dieux qui veillent autour de nous et dans les îles, aux confins du sanctuaire de tous les sanctuaires, t’exauceront ! » Et dans le vent et la tempête, au bruit des vagues mugissantes, sur le glaive ensanglanté, Vercingétorix jura !
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Vercingétorix vaincu aurait pu fuir, mais il préféra s’offrir en victime expiatoire afin d’épargner la vie de ses compagnons d’armes. César étant assis sur un tribunal au milieu de ses officiers, on vit les portes d’Alésia s’ouvrir. Un cavalier de haute taille couvert d’une magnifique armure en sort au galop, fait décrire trois cercles à son cheval autour du tribunal et, d’un air fier et grave, jette son épée aux pieds du proconsul. C’était le chef arverne qui se livrait lui-même à son ennemi. Les Romains impressionnés s’écartent avec respect, mais César, montrant par là la bassesse de son caractère, l’accable d’injures, le fait charger de chaînes, conduire à Rome et jeter dans la prison Mamertine, cachot sombre où l’on ne pénétrait que par la voûte. Après six ans d’une affreuse captivité il en fut retiré pour figurer au triomphe de César, après quoi il fut livré au bourreau.
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Partout flottent des essaims d'âmes : lutins, gnomes, farfadets, génies tutélaires ou malfaisants auxquels se mêlent les âmes des morts, les esprits des défunts que leur fluide matériel, leurs passions, leurs haines, leurs amours enchaînent à la terre et qui errent dans l'attente d'une réincarnation nouvelle, car, sur ce point, les textes sont formels, l'Irlande croyait à la pluralité des existences humaines.
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Un jour viendra où les hommes, faisant abstraction des vieilles formes religieuses, s'uniront dans une pensée commune d'adoration et d'amour. Comme au temps des Druides, la nature redeviendra le temple auguste, ce sera alors la religion de l'Esprit, conscient de lui-même et de sa destinée, qui est d'évoluer de vies en vies, de mondes en mondes vers le foyer éternel de toute lumière, de toute sagesse, de toute vérité. Et ainsi, l'unité religieuse de la terre et de l'espace, de deux humanités, visible et invisibles sera fondée.
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Videos de Léon Denis (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Léon Denis
Il n'y a pas d'expiations punitives divines qui justifieraient les injustices sociales, les drames, les handicapes... : http://www.le-forum-du-spiritisme.com...
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