Ce qu'il importe à l'homme de savoir par-dessus tout, c'est ce qu'il est, d'où il vient, où il va, quelles sont ses destinées. Les idées que nous nous faisons de l'univers et de ses lois, du rôle que chacun de nous doit jouer sur ce vaste théâtre, ces idées sont d'une importance capitale. C'est d'après elles que nous dirigeons nos actes. C'est en les consultant que nous assignons un but à notre vie et marchons vers ce but. Là est la base, le vrai mobile de toute civilisation. Tant vaut l'idéal, tant vaut l'homme. Pour les collectivités, comme pour l'individu, c'est la conception du monde et de la vie qui détermine les devoirs ; elle fixe la voie à suivre, les résolutions à adopter.
Pourtant, l'homme a besoin de savoir ; il a besoin du rayon qui éclaire, de l'espoir qui console, de la certitude qui guide et qui soutient. Et il a aussi le moyen de connaître, la possibilité de voir la vérité se dégager des ténèbres et l'inonder de sa bienfaisante lumière. Pour cela, il doit se détacher des systèmes préconçus, descendre au fond de lui-même, écouter cette voix intérieure qui parle à tous, et que les sophismes ne peuvent tromper : la voix de la raison, la voix de la conscience.
Il n'y a pas d'expiations punitives divines qui justifieraient les injustices sociales, les drames, les handicapes... :
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