AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Point de lendemain (23)

J'aimais éperdument la comtesse de *** ; j'avais vingt ans, et j'étais ingénu ; elle me trompa ; je me fâchai ; elle me quitta. J'étais ingénu, je la regrettai ; j'avais vingt ans, elle me pardonna ; et comme j'avais vingt ans, que j'étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l'amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes.
Commenter  J’apprécie          151
L'amour veut des gages multipliés: il croit n'avoir rien obtenu tant qu'il lui reste à obtenir.
Commenter  J’apprécie          130
Je montai dans la voiture qui m'attendait. Je cherchai bien la morale de toute cette aventure, et... je n'en trouvai point.
Commenter  J’apprécie          120
— Laisserez-vous, lui dis-je, ma tête sans couronne ? Si près du trône, pourrai-je éprouver des rigueurs ? Pourriez-vous y prononcer un refus ?
— Et vos serments ? me répondit-elle en se levant.
— J'étais un mortel quand je les fis, vous m'avez fait un dieu : vous adorer, voilà mon seul serment.
Commenter  J’apprécie          80
La comtesse de... me prit sans m'aimer : elle me trompa. Je me fâchai, elle me quitta : cela était dans l'ordre. Je l'aimais alors, et, pour me venger au mieux, vu le caprice de la revoir, quand, à mon tour, je ne l'aimai plus. J'ai réussi, et lui tournai la tête : c'est ce que je demandais. Elle était amie de Mme T…qui me le lorgnait depuis quelques temps, elle semblait avoir de grands desseins sur ma personne. Elle y mettait de la suite, se trouvait partout où j'étais, et menaçait de m'aimer à la folie, sans cependant que cela prît sur sa dignité et sur son goût pour les décences. (extrait de 1777)
Commenter  J’apprécie          40
- Oh! Il faut convenir que tu n'as pas ton second pour endormir une femme.
- Et un mari, mon cher, un amant même au besoin.
Commenter  J’apprécie          40
Il en est des baisers comme des confidences, ils s'attirent, ils s'accélèrent, ils s'échauffent les uns par les autres. En effet, le premier ne fut pas plutôt donné, qu'un second le suivit, puis un autre ; ils se pressoient, ils entrecoupoient la conversation, ils la remplaçoient ; à peine enfin laissoient-ils aux soupirs la liberté de s'échapper. Le silence vint, on l'entendit (car on entend quelquefois le silence), il effraya. Nous nous levâmes sans mot dire, et recommençâmes à marcher.
Commenter  J’apprécie          30
Mme de T... [...] me lorgnait depuis quelques temps, et semblait voir de grands desseins sur ma personne. Elle y mettait de la suite, se trouvait partout où j'étais, et menaçait de m'aimer à la folie, sans cependant que cela ne prit sur sa dignité et sur son goût pour les décences , car comme on y verra, elle y était scrupuleusement attachée.
Commenter  J’apprécie          10
On annonça M. de T.. et nous nous trouvâmes tous en situation. M. de T...m'avait persiflé et me renvoyait; mon ami le dupait et se moquait de moi; je le lui rendais, tout en admirant Mme de T...., qui nous jouait tous sans rien perdre de la dignité de son caractère.
Commenter  J’apprécie          10
On court à la jouissance, en confondant toutes les délices qui la précèdent. On arrache un noeud, on déchire une gaze. Partout la volupté marque sa trace, et bientôt l’idole ressemble à la victime.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (141) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

    Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

    Honoré de Balzac
    Stendhal
    Gustave Flaubert
    Guy de Maupassant

    8 questions
    11118 lecteurs ont répondu
    Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

    {* *}