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La couverture est sombre et retrace parfaitement ce témoignage. Sur un fond noir nous apercevons quatre lettres formant le mot Wave dans des nuances allant de blanc à bleu foncé et tout en bas de la couverture nous voyons un peu de blanc faisant des vagues.
Dès le départ de ce livre, nous sommes projetés quelques années en arrière. Nous suivons la triste réalité qu'à subit l'auteur le 26 décembre 2004. Une vague, une gigantesque vague qui va dévaster des vies entières. Chacun d'entre nous ce rappel de ce jour, ce terrible jour, devant une télévision où se déroulent des scènes d'horreur et nous avons un sentiment d'impuissance devant ces destins qui s'envolent. D'autres se souviennent de ce jour, car ils l'ont vécu et l'auteur, elle, l'a vécue.
Le début de cette histoire est terrifiant car nous savons très bien la conclusion de cette triste journée.
Nous avons envie de les prévenir, de les aider, de les sauver avant que cette catastrophe ne les fasse voguer à tout jamais dans son eau sombre.
Le récit que Sonali Deraniyagala nous détails est empreint de détresse, de torture, de solitude. Nous comprenons pourquoi elle a ses ressentis, ces façons de voir les choses, cette envie de mourir. Nous nous demandons quand même pourquoi elle a oublié de prévenir quelques membres de sa famille. C'est la seule question que nous nous posons.
Nous comprenons quand elle ressent au fond d'elle-même qu'elle a perdu sa famille.
L'auteur nous détails chaque moment après cette tragédie. Chaque moment qui fait que sa vie sera bouleversée à tout jamais. Elle nous raconte ces longs moments de solitude, sa tristesse, comment elle arrive à se préserver de tout cela. Elle évoque aussi de nombreuses fois la mort qui est la solution idéale pour tout ce qu'elle endure.
Nous ressentons toute sa souffrance au travers de ses lignes posées sur le papier et cela nous fait monter les larmes aux yeux.
Par moments, nous avons l'impression que tout ce dont elle nous narre est de la pure fiction, que tout cela n'est pas possible, mais tout de suite après, nous reprenons la réalité de plein fouet en plein visage et en plein coeur.
Sonali nous raconte aussi tous ses souvenirs, tous ses bons moments passés auprès de sa famille et nous retrouvons le sourire dans ceux-ci.
Nous nous rendons compte que raconter son histoire et un tremplin dans sa vie et la poussons à avancer, même si elle souffrira toute sa vie de l'absence de sa famille.


Est-ce que j'ai aimé ce livre ?


Ce fût pour moi un véritable coup de coeur !
La façon dont Sonali nous narre son histoire est spectaculaire et très prenante. Je n'ai pas pu retenir quelques larmes et sentir mon coeur se tordre au fur et à mesure que je tournais les pages. C'est un livre remarquable qui ne laissera pas vos coeurs insensibles !
Lien : http://lesangdeslivres.blogs..
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Il y a des jours qui marquent la mémoire des êtres humains à l'encre indélébile qu'ils soient présents ou pas. le 26 décembre 2004 en fait parti… Un terrible Séisme fait trembler la Thaïlande, mais ce n'est qu'un début. Ce séisme va provoquer un cataclysme dans l'océan Indien : Un Tsunami qui va toucher de nombreux pays faisant plus de 160 000 morts. Je ne pourrais jamais oublier les images de désolation qui passaient à la télévision. Je savais que la nature était capable de terrible colère, mais je n'aurais jamais pu imaginer qu'il se passe quelque chose de comparable et surtout à une telle échelle.

Sonali Deraniyagala était avec sa famille ce jour-là, au Sri Lanka dans un hôtel du bord de mer. Elle était en vacances dans son pays d'origine. Ses parents dans une chambre, et elle avec son mari et ses deux jeunes garçons dans une autre. Ils venaient de passer un très bon Noël et s'apprêtaient à regagner la maison familiale de ses parents, à environ trente kilomètres de là. Sonali discutait tranquillement sur la terrasse avec une amie, en regardant ses enfants jouer quand elle a remarqué que l'océan avait l'air plus près que d'habitude. Au début, elle n'y a pas fait plus attention que ça, elle s'en est juste fait la réflexion intérieurement. Mais rapidement, l'amie avec laquelle elle discutait, a commencé à paniquer.

C'est alors la fuite, ou du moins la tentative de fuite, la panique… Puis la catastrophe, la lute pour survivre, la solitude, et le déni… Ça n'a pas pu arriver…

Ce livre est tout simplement bouleversant, il retrace la lute réelle de Sonali Deraniyagala pour survivre sans sa famille. Mais comment faire, quand elle les voit dans la moindre petite fleur, le moindre oiseau, la moindre petite chose. Pourquoi a-t-elle survécu ? Pourquoi elle ? Comment vivre sans-eux ? Est-ce une punition ? A toutes ces questions, elle va devoir trouver la force d'y répondre ou du moins tenter de le faire, étape après étape. Son parcours sera long vers le rétablissement, et semé de rechutes.

Ce témoignage est découpé en plusieurs parties, qui retracent les différentes étapes et le temps qui passe, puisque nous allons suivre l'auteure depuis ce jour sombre du 26 décembre 2004 jusqu'en juin 2012.
Mais malgré le côté dramatique de ce livre, c'est surtout l'histoire de la famille de Sonali Deraniyagala qu'on découvre en tournant les pages et le plus beau des hommages, puisqu'elle a ainsi permis de faire revivre les personnes qui lui étaient si chères. Un témoignage bouleversant dont on ne ressort pas indemne. Un véritable page-turner qui nous rappelle à chaque instant que l'homme est infiniment petit face à la grandeur de la nature.

Je remercie chaleureusement Les Editions Kero pour leur confiance.

Ce livre est disponible depuis le 1er septembre 2014 chez votre libraire.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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« Wave » est le premier et unique livre de Sonali Deraniyagala racontant son terrible périple à travers les eaux du Tsunami.

Dès que j'ai commencé ce livre, j'avais la gorge nouée parce qu'on débute directement sur la catastrophe naturelle. A chaque phrase, on peut ressentir ce que l'auteure a vécu, subi : l'horreur. C'est une lecture bourrée de sentiments forts.

L'auteure nous décrit son combat face à la mort qui est devenu un vrai fanatisme et nous raconte par étape sa douloureuse traversée émotionnelle. Son combat contre le vide familial en tant que mère et épouse.

Écrire a été son exécutoire pour survivre. Ce livre en est la preuve.
Lien : http://my-little-anchor.blog..
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Il s'agit ici non pas d'un roman, d'une histoire inventée mais bien d'un récit de vie, d'un témoignage bouleversant. Et donc il est difficile de commenter ce livre un peu particulier, car on ne peut bien sûr juger les souvenirs et les émotions d'une personne.

Le livre s'ouvre sur ce fameux 26 décembre 2004 où S. Deraniyagala perdit toute sa famille, pour ensuite décrire le très lent travail de deuil qui dura plusieurs années. L'auteure évoque de nombreux souvenirs d'avant la vague et on la suit à travers ses différentes émotions, de l'incrédulité devant l'immensité de ce malheur, suivie par de la colère et de l'incompréhension. Puis vient la culpabilité de s'en être sortie vivante et la honte de ne pas être plus forte. Après de longues années, elle retrouve une certaine sérénité, un équilibre, fragile certes. C'est très poignant, écrit avec les tripes, et à plusieurs reprises les larmes nous viennent. Car l'histoire de S. Deraniyagala est universelle et parle au coeur de chacun.
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Colombo, 26 décembre 2004. Une minute. Il aura suffit d'une minute pour que le tsunami retourne leur voiture et que l'auteur perde ses parents, son mari, ses deux garçons. Et il faudra près de dix ans pour que l'histoire sorte, que les mots se mettent en place et cessent de faire peur. Entre les deux, les longues étapes d'un deuil fait à contrecoeur.


Je ne lis jamais de récit de vie. Non que cela m'ennuie, encore que, mais parce que c'est une démarche qui m'échappe. Parce que j'ai du mal à considérer, concernant un événement historique ou a minima qui revêt une certaine importance pour un certain nombre de gens, que « ma vérité » est un concept valide. Cela dit, le livre de Deraniyagala n'est absolument pas là pour donner une version des faits, apporter une connaissance scientifique des faits. Au vu du sujet et du traitement, je me suis dit qu'il allait être extrêmement dur de sortir de l'empathie. Une mère qui vous raconte qu'on a dû exhumer d'une fosse commune le corps de son petit garçon de 5 ans pour l'identifier, on ne peut pas considérer ça d'un oeil froid. On ne peut pas juger son comportement de personnage de récit, on ne peut presque pas juger le récit. On ne sent pas, à raison, justifié à le faire. Donc on suit, un peu hébété, une femme perdue qui file un écheveau de douleur. de ce que j'en sais, le récit de deuil est construit sur la dynamique « j'ai souffert le martyr puis la vie reprend ses droits », pour tendre vers une forme d'universalité, de leçon de vie adaptable par le lecteur. Ce qui me renvoie à mon scepticisme du début : je ne pense pas que la douleur, ou l'amour, soient communicables. Encore moins adaptables. D'où le fait que je ne comprends pas le genre. Dans le cas de Wave, je ne pense pas qu'on puisse réellement tirer une leçon de vie. Deraniyagala écrit pour elle. Elle se raconte, lucide, comment elle n'est pas morte. Comment elle n'est pas une héroïne. Parce que la douleur enferme, vous transforme en « monstre » aux yeux des gens qui ne savent pas quoi faire de vous et de votre histoire. Son fil conducteur, me semble-t-il, est de se réapproprier un nom. En perdant ses enfants mais également ses parents, elle perd passé et avenir et le présent n'a plus d'intérêt. Même après les mois les plus violents où elle se désintègre dans l'alcool, les médicaments et les tentatives de suicide, elle ne redevient pas tout à fait une personne à part entière. Il lui faudra des années pour accepter d'avoir été appelée « maman », pour retourner dans la maison familiale, pour s'attarder sur des souvenirs d'avant le tsunami. Comme tous les survivants, elle s'en veut de ne pas avoir assez fait – de ne pas avoir cherché frénétiquement sa famille sur les berges inondées, de ne pas avoir prévenu ses parents que la vague arrivait. Elle mettra d'ailleurs un temps assez long à repenser à ses parents parce que ses enfants morts occupent tout l'espace. Elle se raconte ensuite comment elle a accepté de se souvenir, même si le deuil n'est pas fait et ne le sera probablement jamais. On compatit au drame – tout en priant pour ne jamais avoir à ressentir ce genre de douleur, on comprend le cheminement. Il y a peu d'action, elle parle brièvement de la vague au Sri Lanka, mais ce n'est pas vraiment le sujet, elle raconte à peine sa vie d'après. Il n'y a que le manque, qui étouffe et qui creuse. Sonali Deraniyagala n'est pas écrivain, le projet n'est pas d'écrire un livre (en même temps, l'est-il jamais ?) ou d'ordonner une histoire qui fasse sens. Je pense qu'on est plus proche du mémorial. de la nécessité de coucher des souvenirs par écrit pour se convaincre qu'ils ont existé, que les disparus ont existé, qu'elle a été la femme de quelqu'un, la mère de quelqu'un.

Aussi lourd que soit le sujet, je ne me suis pas sentie engloutie par ce chagrin énorme. Touchée, mais pas engloutie. Sans doute parce que le récit est mené avec beaucoup de pudeur et très peu de fioritures, ce dont on lui en sait gré. Bien sûr, il y a des redites (logiques, pour un esprit qui tourne en rond sur sa douleur) mais on ne s'y attarde pas parce que le but n'est pas de faire un objet littéraire. Je reste sceptique sur la démarche, non que je la condamne mais parce qu'elle me dépasse. En tant que personne, j'admire la survie, la nudité avec laquelle l'auteur se présente comme un esprit souffrant. En tant que lecteur, je suis perplexe parce que je ne vois pas bien en quoi ce livre m'est destiné. Après, ce n'est sans doute pas le sujet.

Je remercie Babelio et les éditions Kero pour la découverte de ce livre émouvant vers lequel je ne serais peut-être pas allée de moi-même mais dont je ne regrette pas la lecture.
Lien : http://www.luluoffthebridge...
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Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/01/wave-ecrit-par-sonali-deraniyagala.html#more

Extrait de mon avis: Wave est un témoignage bouleversant qui retrace le parcours d'une femme, Sonali Deraniyagala, suite à la perte de ses proches à cause du tsunami qui a touché le Sri Lanka en 2004.
J'ai choisi ce livre, car je pensais en apprendre plus sur ce tragique événement. Je pensais lire comment l'auteure avait vécu les heures qui ont précédé et suivi le tsunami. Comment a-t-elle fait pour survivre, quel a été son combat sur place, ses ressentis, ses pensées, sa détresse... je pensais qu'elle m'aurait transmis des émotions et que j'aurais eu de l'empathie pour elle. Mais tout cela n'est pas présent dans ce livre, en tout cas, je n'ai pas été touchée pour ces raisons.
La vague n'est présente que dans les premières pages et dès la 25ème tout est terminé, nous n'en saurons pas plus sur cette journée du 26 décembre.
Sonali Deraniyagala nous apprend qu'elle a perdu son mari, ses deux fils et ses parents ce jour-là et elle en parle durant les 250 pages qui suivent. C'est plus un témoignage sur sa reconstruction, sa façon de continuer à vivre malgré l'absence des siens. Elle nous parle de sa rencontre avec l'homme qui deviendra son époux, elle revient sur leurs années de lycée, sur des anecdotes familiales, sur sa vie de maman. C'est touchant, c'est sûr, mais ça ne correspond pas à ce que je m'attendais à lire dans cet ouvrage.

Pour lire la suite, rdv sur mon blog leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Sonali Deraniyagala est une mère, une épouse, une fille. le tsunami de décembre 2004 lui ravira son mari, ses deux petits garçons et ses parents.
En l'espace de quelques minutes, elle perd tous ses proches. Comment survivre à ça?
La première réaction pour Sonali, c'est d'éloigner les absents, refuser de chercher leurs corps, fuir le domicile familial. On la suit au fil des pages, reprendre pied sans jamais accepter l'inacceptable. L'auteur décrit sans concessions tous ses errements et sa détresse. Un livre poignant, forcément.
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Chacun a pu constater sur lui-même, dans sa famille ou dans son entourage que : faire le deuil d'une disparition est un chemin très long et très difficile…
Sonali DERANIYAGALA a le courage de nous raconter avec sincérité son malheur personnel…
Une grande leçon de courage…
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J'ai trouvé cette histoire .... tellement triste... et pourtant je n'ai pas été bouleversée comme d'autres lectrices. Je ne suis évidemment pas restée insensible, mais je n'ai pas ressenti d'émotions intenses, sauf peut-être le soulagement,.... le soulagement de n'avoir pas été à sa place et de n'avoir pas eu à endurer cette douleur innommable et indescriptible, cette douleur qui m'a évidemment serré le coeur et la gorge à plus d'une reprise.

Ce témoignage, je l'ai (honteusement) parfois trouvé un peu répétitif : l'auteure n'arrive pas réellement à exprimer l'horreur de sa situation parce que justement c'est au-delà de toute explication, de toute description, de toute imagination.

En bref, un roman tragique qui n'est pas du tout dans la plainte et les lamentations, (que du contraire!) : il est rempli de dignité, de pudeur, et d'honnêteté. Mais il ne m'a pas vraiment touchée.
Lien : http://www.plumedecajou.com/..
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En 2004, L'auteur survit au tsunami qui s'abat sur le Sri Lanka où elle est en vacances avec sa famille. Traumatisée, il lui faudra des années pour penser ce qu'il lui est arrivé. Aujourd'hui, elle livre son témoignage. C'est Wave.

D'abord il y a l'évènement. Alors qu'elle se trouve dans l'hôtel où elle est venue passer des vacances avec son mari et leurs deux fils sur la côte sri lankaise, la mer se rapproche étrangement... Ils tentent de prendre la fuite mais la vague les rattrape et Sonali perd connaissance. Elle raconte l'étrange perception, la submersion, la volonté de se débattre malgré tout.
Elle reprend ses esprits pour être secourue par des habitants. Elle commence à chercher ses enfants, son mari, sans succès.
Petit à petit, elle comprend qu'elle est la seule à avoir survécu, jusqu'à la terrible nouvelle. Ils sont morts, tous.

Les faits sont là. Ils sont morts et pas elle. Pourquoi? Que s'est-il passé? Comment vivre maintenant? Sonali Deraniyagala raconte la douleur de la perte et la vie après, les souvenirs de moments précieux et les projets d'avenir.

C'est une histoire tragique et une belle leçon de vie. L'écriture sert bien ce témoignage plein de douleur et de nostalgie. On est touché par ce récit et par l'hommage plein d'amour rendu aux victimes.
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