Les jours qui restent

C'est effondrée et en larmes que Charlotte rentre chez elle après son rendez-vous à l'hôpital Saint-Placide. Aussitôt, elle ordonne à son petit ami de prendre ses affaires et de partir sur-le-champ. Une fois seule, dévastée, elle saccage son appartement, déchire ses peintures et s'effondre une nouvelle fois... Elle s'isole de plus en plus, s'enferme sur elle-même, ne fréquente plus la fac et ne donne aucune nouvelle à personne...
Dans la salle d'attente du docteur Lebon, à l'hôpital Saint-Placide, Daniel commence à s'impatienter et, n'y tenant plus, s'en va sans son renouvellement d'ordonnance. En traitement depuis 20 ans, le cinquantenaire trouvera de quoi se dépanner chez le pharmacien ! Seul et solitaire, il trouve souvent du réconfort auprès de son amie galeriste...
Catherine, elle, se remet péniblement du décès de sa mère d'autant qu'elle s'est occupée d'elle à plein temps jusqu'à la fin. Seule, un brin dépressive, désemparée, elle avale une dizaine de médicaments par jour. Elle s'ennuie dans la vie mais voudrait bien que les choses changent un peu...

Comment vivre avec une maladie qui ne se voit pas ? Comment vivre avec une maladie dont l'issue peut être fatale ? Comment supporter les effets secondaires des médicaments ? Comment aller de l'avant quand tout semble perdu et vain ? Comment continuer à vivre les jours qui restent ? Éric Dérian traite de tout cela dans cet album dans lequel l'on suit le destin croisé de trois personnes. Charlotte, la vingtaine épanouie jusqu'à ce qu'on lui diagnostique une terrible maladie, Daniel qui vit avec depuis longtemps et Catherine qui peine à aller de l'avant. Chacune réagit, évidemment, différemment, et supporte plus ou moins bien la maladie. de la colère, de la tristesse, de l'abnégation, du déni, de la tristesse... l'auteur montre toutes ces phases par lesquelles l'on peut passer ainsi que la souffrance, physique et psychique, de chacun. Malgré le sujet, cet album se veut avant tout plein d'espoir et regorge de vie, surtout si l'on trouve la force en soi et si l'on est entouré d'amour et d'affection. Graphiquement, Magalie Foutrier, de son trait efficace, traduit bien les émotions et sentiments de chacun.
Un album optimiste et touchant...

Comment réagir quand on découvre qu'on a une maladie qui non seulement va bouleverser tout notre quotidien, mais qui peut aussi être fatale ?
Nous allons suivre trois personnes, qui toutes ont dû apprendre à vivre ou à survivre avec une maladie mortelle.
Il y a Daniel et Catherine, qui souffrent depuis des années et luttent au quotidien avec les effets secondaires des traitements, et il y a Charlotte qui vient tout juste d'être diagnostiquée.
A quoi bon avoir des rêves et des projets quand tout peut s'arrêter à chaque instant ?
Et si malgré tout un avenir était quand même possible ?
Bien que traitant d'un sujet difficile, cette bande dessinée apporte une note d'espoir et nous montre qu'on peut bien évidemment croire en un avenir, quel qu'il soit, d'autant que les malades ne sont pas les seuls qui peuvent mourir à tout instant, c'est finalement le lot de chacun de nous car les accidents peuvent malheureusement arriver à tout le monde.

Très beau conte moderne tournant autour de 4 personnages qui se croisent dans les couloirs d'un grand hôpital parisien. Les jours qui restent est l'occasion de composer avec la vie lorsqu'on apprend que l'on doit vivre désormais avec une maladie potentiellement mortelle ; Faut-il faire comme si de rien n'était ?
Tout rejeter ; soi, les autres, les couleurs, l'envie, la vie ?
Se perdre dans la boisson, la déraison ?
Ou laisser une chance au bonheur ?
Le dessin parait simple mais il est tendre et sonne très juste.
J'ai apprécié cette histoire, belle et douce ; je l'aurais sans doute davantage appréciée si le scénario était rentré un peu plus dans la complexité des personnages, donnant plus de détails sur leurs personnalités.
Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est un récit émouvant, un peu triste parfois, mais souvent drôle qui rappelle que la vie est la plus forte et qu'il faut rester à son écoute.

Ils s'appellent Charlotte, Daniel et Catherine. Trois vies sous l'emprise de la maladie. Une maladie incurable où la mort peut s'inviter à tout moment.

Charlotte est étudiante et réagit mal à l'annonce de son diagnostic. Quant à Daniel, la cinquantaine, il vit avec la maladie depuis déjà de nombreuses années. Et, il y a Catherine, une femme méprisée par ses collègues de bureau, qui cherche à combler sa solitude en trouvant quelqu'un avec qui partager sa vie.

Trois destins qui se croisent dans la salle d'attente d'un hôpital. Trois manières de d'appréhender la maladie. Colère, tristesse ou désespoir, le chemin est long avant de parvenir à l'accepter et arriver à vivre avec.

Si le sujet abordé est difficile, le ton de cet album reste léger et plein d'espoir. L'histoire fait fi des termes médicaux pour se pencher sur la dimension psychologique des personnages.

Les couleurs attirent l'oeil et les illustrations dynamiques contribuent à la réussite de ce roman graphique.

Un récit à la fois touchant et bourré d'optimisme sur la résilience. Une excellente lecture.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..

Une bd sur des personnes malades est toujours un sujet difficile par sa thématique. Nous sommes le plus souvent en bonne santé et on ne pense pas forcément à ces gens qui sont victimes d'une affection quelque soit l'âge ce qui peut être hautement handicapant dans leur vie et dans leurs relations.

On va d'ailleurs suivre le parcours de 3 personnages aux âges différents : la vingtaine, la quarantaine et la soixantaine et ceci afin d'avoir un large panel.

Il est vrai qu'on aura un peu de mal à s'identifier à ces personnes tant elles semblent être un peu spéciales, chacune à leur manière. L'affinité ne sera pas chose aisée. Pour autant, on peut arriver avec un peu d'humanité à ressentir leur mal-être.

Cet ouvrage est destiné à apporter un peu d'espoir et montrer qu'il faut vivre sa vie malgré la maladie qui peut nous emporter à chaque moment.

Pour autant, le graphisme a rendu cette bd fort agréable à la lecture.

Quatre histoires parallèles qui, à un moment se croisent. Quatre histoires qui commencent dans la salle d'attente d'un médecin, et se trouvent cabossées à partir de là. Des personnes jeunes, ou plus âgées (entre deux âges disons), des personnes prisonnières de la maladie, parfois d'elles-mêmes aussi. Qu'on va suivre un temps, celui d'un basculement, d'un moment où quelque chose change pour chacune d'entre elles, et bouscule leur vie.

J'ai beaucoup aimé ce récit un peu distant, où on comprend les choses à partir de ce qui est visible. le dessin est agréable, expressif, vif et étrangement doux, très structuré, tout comme le récit, et ça c'est agréable, j'aime bien cette délimitation claire, ce dessin affirmatif. J'ai bien aimé passer un moment avec ces personnages ordinaires et imparfaits, qui pourraient être nous, un voisin, un ami, un collègue, j'ai aimé les accompagner un moment dans ce basculement subtil mais radical que subit leur vie.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..

Comment réapprendre à vivre quand on a l'impression que la maladie nous a tout pris ?
A travaers les yeux de Catherine, Charlotte et Daniel, c'edt ce que montre cette BD.
Que l'on décluvre que l'on est malade, que l'on a cessé de vivre à cause de la maladie où que l'on est malade depuis des années, le plus important, c'est de se retrouver et d'apprendre + avancer.

Une très belle BD. Douce, réconfortante et très belle en soit. le dessin est rond, agréable, et la colorisation est agréable.

C'est donc une bonne lecture !

Charlotte, Daniel et Catherine. Trois destins croisés liés par la maladie. Ils traversent au quotidien des moments difficiles. Chaque jour ils sont obligés de prendre des médicaments aux effets secondaires indésirables. Ils supportent mal leur traitement et se réfugient dans la solitude et délaissent ainsi leurs proches. Ils sont aussi en mal d'amour et en manque de reconnaissance sur le pla sentimental ou professionnel. Comment se reconstruire lorsque l'avenir semble sans issue ?

L'humour est un des atouts de cette BD. Daniel (52 ans) a toujours le mot pour rire bien qu'il broie souvent du noir en partie à cause de son état de santé fragile. Il adore les jeux de mots. Par exemple, quand une de ses amies qui tient une galerie d'art lui demande si sa visite chez son médecin traitant s'est bien passée, il répond "Il [le médecin] m'a dit de ne pas me faire de mauvais sang."

Les auteurs ont réussi à trouver un juste équilibre entre comédie et drame. L'espoir tient une place importante dans cet album que j'ai lu d'une traite car une fois commencé on a vraiment envie de savoir comment tout cela se termine.

"Les jours qui restent" est un émouvant récit à la fois triste et drôle composé de personnages attachants. Les dessins sont très colorés et la mise en page soignée.

Un très bel album que je vous recommande.

bande dessinée avec une thématique qui pourrait être larmoyante mais qui ne l'est pas... trois destins croisés voire liés par un drame, par une maladie grave qui leur est annoncée.
comment rebondir ? faut il rebondir et de quelles façons ? comment vivre avec ce choc sur les épaules ou essayer de vivre tout court avec soi-même et avec ses proches .... beau livre et des dessins qui m'ont beaucoup plu.