Un été anglais

Tout d'abord, merci à Babelio de m'avoir proposé ce roman (qui m'a sorti de ma zone de confort) en vue d'une rencontre avec son auteur.  
Sortir de sa zone de confort. Tout est là. le sujet est dérangeant, ai-je dit.
1968. Un manoir anglais, une Lady, belle femme de 40 ans, accueille chez elle en l'absence de son mari et de ses enfants un adolescent français Fabrice,15 ans, pour un séjour linguistique et culturel. le garçon est ébloui par la beauté de son hôtesse et la Lady tombe amoureuse (?) du petit French Lover. Et ce qui ne devrait pas arriver arrive. Elle brise l'interdit et initie (viole?) l'adolescent complexé aux choses de l'amour... Manipulatrice égoïste ? femme inconsciente ? séductrice perverse ? Elle ne se rend pas compte, ou pas toujours, de la déflagration qu'elle provoque dans l'esprit de ce tout jeune homme.
2009. Fabrice a 55 ans, il est célibataire, tourmenté, seul, le trauma n'a pas été résolu. Sa vie n'en est pas une. Et le courrier lui apporte une lettre bouleversante. Lady Crown, sa séductrice, le supplie de venir immédiatement, elle doit lui parler. 
Marc Désaubliaux alterne 1968 et 2009, on ne s'y perd pas grâce à l'utilisation de polices de caractères différentes. Il alterne l'histoire trouble de 1968 et les angoisses du quinquagénaire qui va devoir affronter sa peur. Et il ne se passe rien de ce que l'on peut attendre. L'auteur nous surprend, même la fin est étonnante, d'aucuns diront improbable. Mais pourquoi pas. 

Je dois dire qu'au début j'ai eu le coeur soulevé par cette histoire. On est à la limite de la pédophilie et se pose le problème du consentement. Peut-on consentir réellement dans cette situation et quand on est ce jeune homme ? La plume de Marc Désaubliaux est fluide, plutôt élégante, le scabreux est évoqué mais pas décrit, et le malaise reste présent. Il ne juge ni la Lady ni le jeune homme qui brise lui aussi ses propres interdits. C'est très réussi.
Dire que j'ai aimé est assez difficile tant le malaise m'a touché. Un bouleversement dans le vrai sens du terme. Ce qui est ne devrait pas être. Mais il y a la beauté des descriptions de la campagne anglaise, ce manoir imaginaire mais si réel, le talent de l'auteur pour faire parler le français "à l'anglaise" à ses personnages et cet adolescent de 55 ans qui va peut être, peut être enfin se trouver...
Voilà un livre qui ne va pas vous laisser indifférent et c'est déjà ça !  😊

On se laisse vite emporter dans des lieux d'un temps révolu, où les cabines téléphoniques protégeaient les secrets des conversations derrière leurs épais petits carreaux. Les bruits du gravier avant d'arriver au manoir, celui des moteurs de voitures de sport, les odeurs de breakfast et les piaillement des oiseaux, l'ambiance de l'Angleterre de l'été 68, et la verte pelouse de Langley Manor, nous est présentée de façon exquise et courtoise, comme les personnages à qui nous avons affaire. Fabrice notre anti-héros (Doisnel-Léaud) attend une lettre et celle-ci initie le reste de sa vie et le roman relate ce récit d'apprentissage à rebours, une histoire d'amour qui le laissera changé à jamais, un séjour linguistique à maints égards. Un été de porcelaine raconté d'une façon toute britannique de par le style employé, comme si nous avions affaire à une traduction littérale et c'est cela qui fait tout le sel de la lecture!
Les anglais se préoccupent d'éducation où les bonnes manières contribuent à forger le caractère et les relations, tout le contraire de l'éducation française, dit Margaret qui reçoit Fabrice dont la vie sera l'épitome de cela.
Fabrice est indolent, il se laisse porter, il dessine une carte du tendre, il préfère se laisser faire à l'affection qui lui est portée, si différente de celle que lui prodiguent ses parents dont la vie est plutôt faite de devoirs. Qu'est ce que l'amour se demande t-il.

Le titre nous met de suite sur la voie. Je n'ai pas vu ici de la grande littérature, mais un récit simple écrit par un personnage de 15 ans, propulsé dans une aventure qu'il ne maîtrise pas. le côté British est bien décrit, et j'ai aimé le rythme crescendo de cette histoire. La chute du roman est émouvante, même si peu surprenante. Jai aimé ce livre même si le personnage traîne une nostalgie dépressive tout au long du recit.

Grosse déception à la réception de ce livre.
la quatrième de couverture est bourrée de fautes ainsi que le livre.
Cela m'a beaucoup dérangée dans ma lecture.
L'histoire me semblait intéressante mais les descriptions sont tellement longues.
Il faut arriver à la page 78 pour que l'histoire débute enfin.
Par contre j'ai été agréablement surprise par la fin que j'ai trouvée bien trop courte.
Mais pour moi ce n'est pas le roman de l'année et il n'a rien à voir avec le film le Lauréat.

Dans cette histoire, nous découvrons une période de la vie de Fabrice, un été qu'il a passé dans un famille en Angleterre lorsqu'il avait 15 ans, un été qui s'est avérer prendre une tournure particulière. En effet, très influençable et sensible, Fabrice se fait charmer par madame Crown, mère de famille âgée de 40 et une relation malsaine naîtra entre eux...

Aujourd'hui, Fabrice a plis de 50 ans et essaie de prendre du recul sur ce passé, jusqu'au jours où madame Crown l'a recontacte après tant d'années et fait ressurgir ses souvenirs.

J'ai vraiment aimé ce livre, l'atmosphère, la plume et les personnages. La romance, si particulière et malsaine, est parfaitement bien transcrite et réaliste. On ressent les émotions des personnages et la malaise de Fabrice. On comprends au fur et à mesure de l'histoire, comment ces sentiments ont-ils pu naître.

On voyage à travers l'atmosphère anglaise des année 70, on est dans cette ambiance typique britannique, avec les traditions et les coutumes si authentiques.

La plume de l'auteur est parfaite, l'écriture bien travaillée, un bon mélange entre description, dialogues, actions, retournements de situation...

Les personnages sont très attachant, notamment Fabrice dont l'innocence et la sensibilité de nous laisse pas indifférents.

Je recommande vivement de découvrir cette histoire.
Lien : https://www.instagram.com/el..

« Novembre 2009. Fabrice a cinquante-six ans et vit seul à Paris. Un soir, au retour de son travail, il trouve dans son courrier une lettre venue d'Angleterre. Tout de suite, il reconnaît l'écriture et la signature: Margaret Crown. Elle lui demande de venir toutes affaires cessantes la rejoindre à Langley Manor, dans les environs d'Oxford; un endroit où Fabrice n'est pas retournée depuis plus de quarante ans, depuis ce mois de juillet 1968, cet été anglais…aux conséquences effroyables ».
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. Ce roman a double temporalité m'a séduite du début à la fin. Une histoire qui s'étire sur plus de 40 ans et qui nous montre que les souvenirs laissés à l'adolescence ne s'effacent pas. Cette période, ce moment où nous quittons l'enfance, ce moment qui nous forgera pour les années à venir. Ce roman psychologique, ce drame psychique, où l'innocence de Fabrice lui sera volée, va le laisser seul dépressif, détruit. Comment se délivrer du poids du passé et de son secret? Comment donner un sens à sa vie?
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. Les atmosphères et les lieux sont parfaitement rendus et permettent aux lecteurs de s'immerger dans ce manoir anglais. Avec son écriture fluide et ses mots bien choisis, l'auteur ne nous met jamais mal à l'aise malgré tout le côté malsain et dérangeant.
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. Dans son roman l'auteur dépeint aussi une société anglaise aristocratique coincée entre la caricature de ce « way of life » et les nouvelles aspirations d'une génération qui a envie de vivre (Wil et Elisabeth, les enfants du couple sont adolescents), l'auteur restitue une atmosphère sociale, familiale et culturelle d'une époque, la fin des années 60 et nous plonge dans les affres d'une société qui ne sait plus avancer car enfermée dans une routine morale et politique.
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. Une lecture que je vous recommande vivement, un livre dont on devrait davantage entendre parler. Alors lisez-le et parlez-en!
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. Je remercie Babelio et Masse critique privilégiée de janvier ainsi que www.desauteurs-deslivres.fr de m'avoir permis de découvrir ce SP.

Ce roman raconte l'histoire du temps qui passe et des souvenirs qui parfois s'accrochent avec ténacité. Il raconte l'histoire d'une adolescence figée dans la campagne anglaise durant un été de 1968. Mais le temps est indifférent, il n'est jamais figé, le temps n'attend personne. On ne peut pas réécrire le passé.
Nous sommes la résultante de notre passé. Pour s'en libérer, nous devons faire la paix avec lui. Pardonner. S'aimer autrement.

L'histoire d'un jeune homme introverti et rêveur sorti brutalement de l'enfance en cédant aux affres sensuels d'une Milady. L'adolescence et son cocktail d'émotions qui torturent et triturent notre esprit. Nos songes sont un labyrinthe dont il est facile de s'y perdre. Un être déchiré par des rêves opprimés et les convenances.Une parenthèse anglaise intense entre liberté et sens moral.

L'adolescence est un dépaysement total car elle nous éloigne de ce qu'on nous a appris. L'adolescence est faite d'expériences, elle est un tourbillon. C'est un passage charnière et décisif.

Un amour qui oscille entre un amour maternel et un amour érotique. Ce duo douteux et malsain est dérangeant et pourtant nous savons que nous sommes la resultante de notre éducation.
Mais que savons-nous de l'amour à 15 ans ? Au fond de nous, il y a toujours ce petit enfant qui désire être aimé tout simplement.

Je remercie chaleureusement Babelio de m'avoir donné l'opportunité de lire ce roman. Lorsqu'on m'a proposée ce livre, j'avais la crainte qu'il ne soit pas fait pour moi et pourtant, j'ai été sincèrement et agréablement surprise avec quelle aisance je me suis laissée porter par l'histoire et par la plume de cet auteur. L'écriture est appliquée et soignée, les descriptions sont assez immersives et en aucun cas dérangeantes, l'auteur parvient avec dextérité à nous faire ressentir le tumulte et le dilemme de confusion dans lesquels le personnage est plongé. On ressent le désespoir qui le tient en otage, on ressent avec intensité et précision la souffrance, la détresse et le feu ardent qui consument Fabrice. Sa fébrilité émotionnelle est perceptible, ainsi qu'une grande sensibilité.

J'ai trouvé dommage que le dénouement soit beaucoup trop contrasté avec le reste du roman, il m'a semblé quelque peu expéditif mais il n'altère en rien la qualité narrative du récit.
Ce livre est sensiblement bien écrit, j'y ai vraiment découvert une écriture de qualité !

C'est dans le cadre d'une Masse critique que j'ai découvert le roman « Un été anglais » et Marc Desaubliaux. La qualité esthétique du visuel ne peut que donner envie de se plonger dans l'histoire. L'intrigue est bien conduite, l'écriture est fluide et délicate, les allers-retours entre passé et présent sont habilement amenés. On fait la connaissance de Fabrice, un homme mûr qui se voit confronté à son passé lorsqu'il reçoit une lettre venue d'Angleterre, celle de Margaret. Il est immédiatement propulsé à l'adolescence, l'année de ses 15 ans. Au cours de l'été 1968, Madame Crown lui a fait découvrir l'amour. Mais cette femme mariée de 40 ans, mère de famille est-elle bien attentionnée ou veut-elle simplement profiter de la jeunesse de Fabrice ?
Un roman plein de délicatesse et de sensualité qui lève le voile sur une histoire d'amour interdite...

Si vous voulez passer un bon moment digne d'une série Netflix, Cette lecture a été très agréable. L'auteur nous emmène en voyage dans l'aristocratie anglaise et tous les décors qui y sont associés mais il nous entraîne aussi dans les méandres des amours inexplicables !

Je vais finir par croire que je m'ouvre de plus en plus à la romance car cela fait déjà le deuxième roman où justement, l'expérience se veut agréable. Rien qu'avec cette phrase, je clame haut et fort la couleur. Ouais, encore une fois, j'ai su me montrer fan de l'histoire qu'on est venu me proposer mais bien sûr, j'ai trouvé de quoi redire. Pour le moment, on va garder cet exercice plus tard et se concentrer sur le principal : mon ressenti. A la lecture du résumé, lorsque l'heure fut venue de me pencher sur ce roman, j'ai très vite alimenté quelques craintes. Un adolescent de quinze ans face à une femme de quarante, épouse et mère de famille de surcroît. J'avais vraiment peur de tomber sur une histoire obscène, horrible, troublante, perturbante, me donnant l'envie de mettre un terme à cette lecture… Et au final, je viens tout juste de tourner la dernière page, preuve que ce livre a su se montrer bien plus intéressant que je le pensais. Maintenant, il est temps pour moi de dévoiler ce qui a trouvé grâce à mes yeux et ce qui a su me faire grincer des dents.

Points négatifs :

- Quelques répétitions.
- Des petites longueurs sur la fin.
- La petite scène de sexe hétérosexuelle au coeur du roman. Étant homosexuel, je n'y trouve aucun intérêt donc, navré de n'avoir su apprécier ce passage à sa juste valeur.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- L'exploration de l'Angleterre. Comme l'auteur a si bien pu le résumé dans son livre, je ne sais de ce pays uniquement les éléments que le nôtre veille à nous présenter. A travers ce livre, j'ai pu en savoir un peu plus sur les moeurs de certains de ses habitants. Certes, ceux évoluant au sein de ce roman appartiennent à une classe relativement aisée mais les observer à travers ces nombreuses pages fut une expérience vraiment sympathique.
- Les seuls personnages auxquels j'ai su m'attacher furent les employés et monsieur Crown. Les premiers font preuve d'une certaine retenue, condition oblige, mais dès que les employeurs n'étaient plus dans les parages, ils surent se montrer bien plus bavards et chaleureux qu'on ne pourrait le croire. Concernant l'époux de madame Crown, il a su se montrer avenant dès son premier contact avec notre jeune héros, Fabrice. C'est un homme très sage, qui prodigue de très bons conseils et il est vrai que j'aurais aimé avoir une telle personne autour de moi.
- Je me suis surpris à avoir un fou rire lors de cette lecture. En effet, lorsque Fabrice fait la connaissance de William, le fils du couple Crown, ce dernier rencontre quelques difficultés à prononcer le prénom français correctement. L'une de ses tentatives m'a beaucoup amusé et il est toujours plaisant de trouver une petite pointe d'humour dans un roman.