De l'auteure, j'avais beaucoup aimé Les âmes et les enfants d'abord, un texte fort et engagé. Ce roman-ci est différent, bien que l'on y retrouve le style si particulier d'
Isabelle Desesquelles.
Avant de le commencer, je me disais : « encore un roman sur l'amour, bof.«
Mais ce livre est plus que cela. C'est un livre qui nous parles des amours : l'amour difficile entre une mère et sa fille ; l'amour inconditionnel d'un père pour son fils ; l'amour dans un couple où arrive un enfant ; l'amour adultère impossible ; et bien sûr, l'amour coup de foudre.
Si le triangle amoureux ne m'a pas franchement parlé, j'ai beaucoup aimé l'analyse qu'en fait l'auteure.
Quel bel amour que celui du père d'Alexandre pour son fils : il lui a offert en plus l'amour du cinéma.
Quel magnifique coup de foudre improbable entre Rosalie et Alexandre, qui se croisent et se recroisent tout en se cherchant, mais sans jamais se rencontrer.
Faire l'amour n'est au fond pas si important ; le vivre est en revanche vital.
L'image que je retiendrai :
Celle du nom du cinéma du père d'Alexandre : le Rosebud.
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http://alexmotamots.fr/?p=2538