La Révolution épargna le Grand Trianon. Mais, sous prétexte de le restaurer et de le rendre plus habitable, Napoléon Ier et Louis-Philippe l’épargnèrent moins. Napoléon fit fermer le péristyle à jour et meubler les appartements dans le goût de Percier et Fontaine. Louis-Philippe fit exécuter, en 1836, par l’architecte Nepveu les travaux jugés nécessaires pour que Trianon pût remplacer comme résidence royale le château de Versailles, transformé en musée historique et, désormais, consacré «à toutes les gloires de la France ». Il s’y arrêta pour la dernière fois le 24 février 1848, avant de partir pour Dreux.