AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,26

sur 146 notes
5
37 avis
4
28 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mon deuxième coup de coeur de l'année revient à un recueil de nouvelles québécois. Sept nouvelles très diverses reliant intimement une angoisse existentielle individuelle à un aspect de la crise environnementale. Chacune met en scène un personnage qui doit composer avec un monde en perte de sens.

Le tour de force vient du ton choisi par l'auteur, jamais moralisateur, sans aucun surplus didactique lourdaud pour réveiller notre conscience écologique et nous éveiller aux enjeux environnementaux. Et toujours à hauteur d'hommes et de femmes, qu'il s'agisse d'un enfant, d'un adolescent, d'un fils, d'un frère, d'un grand-père. Antoine Desjardins s'abstient de donner des réponses pour laisser le lecteur chercher les siennes ou sonder son âme, réfléchir à son propre rapport au vivant.

Parmi les sept, trois m'ont particulièrement touchée :

- « A boire debout », percutante avec ses québécismes et son humour insolent, mettant en scène une très jeune cancéreux hospitalisé pour une leucémie incurable. La météo apocalyptique ( pluie diluvienne, inondations liées à la montée des eaux suite à la fonte des glaces ) est au diapason de sa rage.

- « Feu doux », bouleversant témoignage d'un grand frère qui voit son frère disparaître et se retirer du monde conventionnel pour vivre ses convictions orientées vers la décroissance. Certaines pages sur la relation fraternelle sont absolument sublimes et déchirantes.

- « Ulmus americana », tout aussi bouleversante de nostalgie et de douceur d'un petit-fils qui voit son grand-père disparaître et le laisser avec son extraordinaire orme auquel il avait consacré toute sa vie pour le protéger de la graphiose.

L'agencement des nouvelles est impeccable, avec les trois pré-citées pour ouvrir le bal, encadrer les autres et clore le recueil, le tout porté par une écriture toujours très maitrisée et déliée, pleine de vivacité et de sensibilité, s'adaptant à chaque fois au rythme et à la musique de la nouvelle concernée. Je referme ce premier roman épatée par le talent de ce jeune auteur, surtout, sans être désespérée par le chaos éco-anxiogène décrit mais au contraire réconfortée par la chaleur humaine qui se dégage de cette oeuvre intelligente et profonde.

Lu dans le cadre du collectif 68 Premières fois
https://www.facebook.com/68premieresfois/
Commenter  J’apprécie          12314
Un recueil de nouvelles à garder à portée de lecture, pour de temps à autre s'imprégner à nouveau de l'ambiance particulière de l'un ou l'autre texte.


Ce sont sept textes, très différents les uns des autres, dans leur longueur, le style d'écriture (ne pas s'effrayer par le joual de la première nouvelle, elle offre un exotisme transitoire, dont il faut profiter avec décontraction), les personnages variés de l'enfant au vieillard, des femmes et des hommes, aussi divers que les passants sur un trottoir, même si à chaque fois le narrateur est masculin. Mais derrière les différences, un leitmotiv, un bilan sans appel, un requiem pour une humanité prise aux pièges de son incurie.

Et malgré tout, de l'espoir derrière le chant funèbre, car chacun des personnage imagine ou met en oeuvre des solutions, à son échelle, mais avec conviction. (Sauf peut-être dans la première nouvelle, faute de possibilité pour l'enfant malade d'agir, sinon en exprimant sa colère contre l'injustice de son sort) .

C'est lumineux, autant que la couverture, malgré l'inéluctable. D'ailleurs à y bien regarder, sur cette couverture, on peut y ressentir la brûlure d'un soleil non filtré, la sécheresse d'un arbre assoiffé, et la montée des eaux .


J'ai aimé chaque texte, et eu l'impression de lire autant de romans, tant il en ressort à chaque fois une puissance narrative qui vous attire au delà des mots.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          712
Ce que j'ai ressenti:

Je fais silence. Parce que je veux écouter les oiseaux, le chant des baleines, les déplacements des coyotes. Je veux entendre l'arbre, les feuilles et l'herbe qui pousse. Je veux être sûre que tout est encore là, à faire du bruit. Y prêter attention. Avant les Fins du monde. Parce qu'il y a des urgences qui crient, qui fleurissent ici ou là, Antoine Desjardins nous fait un bouquet de 7 nouvelles où l'Indice des Feux est à son point de bascule. Il fait le lien entre toutes, avec un fil conducteur de chocs et d'émotions fortes, afin de nous donner à lire, une flamboyance.

Ce recueil, c'est une urgence. de multiples urgences cachées dans le banal, dans la vie ordinaire, dans les foyers. le Maintenant, alerte. Des petites fenêtres, ici ou là, pour ressentir au plus profond, le malaise latent. J'ai peur du suicide à Feux Doux, j'ai peur de la maladie, de la vieillesse, des champignons. J'ai peur quand je vois que tout fout le camp. J'ai peur des game over, du Groenland qui se ramollit, des virus, du manque de lumière…Peut-être que vous allez croire que je suis « chicken », mais qu'importe! Je voudrais Mettre. Mon.Fucking.Cadran enfin à l'heure de nos amours, de notre environnement, du vivant sous toutes ses formes. Je voudrais ressembler à tante Angèle, être un peu de Louis, avoir la patience de Grand, voyager avec Couplet…Parce qu'on ne peut dissocier l'humain de son environnement, l'auteur prend le parti d'intégrer des notions fondamentales de ces dommages irréversibles planétaires, en écrivant avec une empathie d'une tendresse renversante, des histoires de vies ordinaires. Et il me vient comme une déchirure…J'y perds mon souffle, des larmes et des morceaux de chairs, mais j'y gagne en perspicacité, en sensibilité. C'est un impact inouï.

Je ne veux pas devenir zombie, pas laisser mourir le temps, pas plus que regarder crever la faune et la flore de cette planète. Je refuse de m'y résoudre. Je veux retrouver le lien avec le Vivant, -avant la mort-. Parce qu'on le sait que c'est inévitable, autant ne pas être dans une forteresse d'indifférence monstrueuse, autant choisir d'éteindre les feux de la destruction, autant lire ce livre. Parce que je ne veux pas me jeter contre la nostalgie d'un monde que le profit aura déchiqueté, j'aimerai brandir l'Indice des feux devant vos yeux, avant qu'on ne soit submergé d'une déferlante telle qu'on ne pourra même plus boire debout…Et tant que j'y suis, j'aimerai vous dire que je me suis pris 7 « kicks », j'en reviens « Maganée »…Mais…Avec un immense coup de coeur! À vous, maintenant, d'aller toffer les feux!

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions La Peuplade pour leur confiance et l'envoi de ce livre.
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          420
Un recueil de nouvelles qui incluent des éléments de changements écologiques. Ce n'est pas un essai, mais plutôt des exemples de vies ordinaires dans le contexte très actuel de l'urgence climatique :

- Un ado qui se meurt du cancer… pendant que la pluie tombe et que les glaciers fondent au Groenland…

- Un couple qui s'interroge sur son avenir pendant que les baleines noires se meurent…

- Un divorcé plein de ressentiment alors que des coyotes se promènent dans la ville…

- Un gamin qui affronte le monde mystérieux de la forêt et des promoteurs rasent un parc en pleine nuit…

- Une dame qui a combattu pour empêcher un pipeline de traverser ses champs et qui se lève un matin pour constater que les oiseaux ont disparu…

- Un garçon trop génial, aux études brillantes, qui conçoit des jardins urbains et cherche une autre façon de vivre…

- Un homme âgé qui a protégé son arbre de la maladie des ormes, un sage qui demande de « prendre soin de tout, en particulier de ce qui est en train de disparaître ».

Un recueil touchant et une belle écriture, très réaliste, qui apporte son lot de réflexions.
Commenter  J’apprécie          340
La première nouvelle est frappante, elle fait partager le quotidien d'un adolescent hospitalisé en oncologie, dans une ville noyée par la pluie. Son monologue dans un québecois débridé, inventif, formidable, lui va fort bien, mais les autres textes reviennent à une langue plus classique. Un couple s'interroge sur l'extinction des baleines, un grand-père s'éteint mais lègue son amour des arbres, un jeune homme très brillant quitte la voie tracée par sa famille pour une vie toute simple, un ivrogne croise un coyote après une nuit de beuverie, un jeune garçon explore le bois proche de chez lui, une femme observe la disparition des oiseaux de sa commune… Les thèmes se rejoignent, mais les personnages varient, de tous âges et de tous milieux, et leurs points de vue ne sont bien évidemment pas les mêmes.

J'avais repéré dès l'hiver dernier ce recueil de nouvelles, aux éditions de la Peuplade que je suis de près. le thème général de l'écologie, réchauffement climatique, extinction des espèces et destructions diverses dues à l'activité humaine insatiable, le tout en sept nouvelles, voilà qui me parlait. Et je n'ai pas été déçue !
Les textes sont assez longs pour bien installer les personnages, ressentir leurs désarrois et leur peurs ou partager leurs batailles pour l'environnement. L'écriture m'a beaucoup plu sans que je ressente de décalage ou d'incompréhension, comme cela m'arrive parfois avec les romans québecois. Quelques termes de franglais sont regroupés dans un lexique à la fin, mais nul besoin de s'y référer sans cesse, le sens général est limpide. Mais surtout, j'ai aimé l'adroit mélange entre amour de la nature et humanité : il ne s'agit pas de mettre l'humain en accusation, mais de consigner les moments de prise de conscience et l'évolution possible, quoique pas toujours probable, des comportements individuels.
Je conseille donc ce livre à tous les lecteurs amateurs de nouvelles, ou soucieux d'écologie, ou encore friands de littérature québecoise. Quant à moi, je vais le garder précieusement !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          180
Il est assez difficile de résumer cet ouvrage composé de sept histoires indépendantes mais elles sont une source de questionnement sur des questions d'actualité en matière environnementale.
Au travers de ces récits, des personnages aux profils sociaux très différents s'interrogent sur notre rapport à la nature et le devenir de notre planète. Même si ces histoires sont fictives, elles ne laissent pas indifférent car elles sont très parlantes et elles nous font toutes réfléchir sur nos habitudes. Pourquoi les oiseaux peuvent-ils disparaître? Est-ce que de plus en plus d'animaux sauvages vont se rapprocher de nos habitations ? Comment lutter contre la disparition des baleines noires ou encore la montée des eaux ? Nous nous rendons compte que les questionnements restent les mêmes que nous soyons en France métropolitaine ou au Québec.

Je tiens à féliciter Antoine DESJARDINS pour ce premier ouvrage.
Même si le sujet est assez sérieux, j'ai au début été assez amusée car je ne comprenais pas les termes employés par l'auteur. Je pensais ne plus être à la page pour comprendre le langage de l'adolescent employé dans la première histoire. Puis j'ai rapidement réalisé mon erreur... Cet ouvrage est écrit en québécois. J'ai apprécié que l'auteur propose dans ses annexes une traduction des termes que nous n'employons pas en France métropolitaine.

J'ai aimé la manière dont Antoine DESJARDINS a terminé chacune de ses nouvelles. C'est une véritable porte ouverte vers une interprétation personnelle de celles-ci. J'y ai vu une possibilité de laisser un espoir vers l'avenir si nous arrivons à changer les choses.


Même si les sujets sont graves, l'écriture n'est pas moralisatrice. Elle pousse avant tout à la réflexion. C'est pour cela que cet ouvrage à l'écriture fluide est très accessible car ses sujets sont parlant pour tous que l'on soit fervent défenseur de l'environnement ou non...

#68premieresfois
Challenge MULTI-DEFIS 2021_93
Commenter  J’apprécie          170
Indice des feux a un sens symbolique. Chacune des sept nouvelles de ce recueil révèlent aux lecteurs les indices liés à la dégradation de l'environnement. Il n'y a pas de feux mais le danger est présent et la braise couve... Des castastrophes écologiques sont relatées mais ne prennent pas la place centrale. Antoine Desjardins nous imprègnent des émotions et du ressenti de ses personnages. Je me sentais aspirée par chacune des phrases que je lisais. Ce livre est à la fois beau et troublant.

Ce passage m'a particulièrement touchée et inquiétée: '' La fuite soudaine, le calme du retour. On aurait dit un exercice d'évacuation, comme à l'école primaire. Ma tante venait-elle, sans le savoir, d'assister à la générale? À l'ultime répétition avant le grand spectacle?''

J'espère qu'il n'est pas trop tard pour renverser la vapeur...




Commenter  J’apprécie          120
Sept textes différents qui éveillent à l'écologie et sont tous très émouvants, parfois bouleversants : À boire debout ; Couplet ; Étranger ; Feu doux ; Fins du monde ; Générale ; Ulmus Americana. Un fil rouge relie ces nouvelles, la préoccupation d'un petit nombre pour la sauvegarde de la planète, lorsque chacun à son niveau oeuvre pour améliorer les choses, ou du moins essayer d'endiguer la vitesse à laquelle la détérioration du milieu qui nous entoure évolue. Comme autant de cris d'alerte, un éveil des consciences à niveau d'Homme, celui où chacun de nous pourrait agir.
…....
Chacune de ces nouvelles a pour fil conducteur la destruction ou la protection de notre environnement. le couple qui attend un enfant, l'avenir des jeunes d'aujourd'hui, le vieillard qui protège cet arbre qui se meurt, les enfants qui voient disparaître leur terrain de jeu, ces arbres abattus pour construire de pavillons, l'homme qui regarde les coyotes qui investissent la ville sans vergogne. Enfant, adolescent, homme, à tous les stades de la vie il est primordial de prendre en compte cette nature qui nous nourrit, nous protège, nous soigne et que nous maltraitons chaque jour un peu plus. Mais les animaux, ici les oiseaux, ou la végétation, ici les Ormes d'Amérique, là ces arbres que l'on coupe, nous montrent à quel point la fin de notre monde est proche si nous n'en prenons pas soin.
....
J'ai apprécié le message porté sans pathos ni subjectivité et le style de l'auteur, jamais moralisateur, cynique ou défaitiste. Il éveille nos consciences justement parce qu'il nous parle de nous, de nos vies, de ceux que nous côtoyions chaque jour, et pas d'un futur hypothétique ou dystopique. Et toujours avec une pointe d'humour et dans cette langue québécoise que j'aime tant. On appréciera également cette sublime couverture qui fait écho aux inondations qui frappent la France ces jours-ci.
Chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/02/07/indice-des-feux-antoine-desjardins/
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          120
Dans une interview au moment de la parution en France de L'Arbre-monde, Richard Powers parlait de la difficulté à sensibiliser sur les enjeux climatiques avec des chiffres et des graphiques, affirmant que pour toucher les individus il fallait parvenir à leur raconter une bonne histoire, une de celles dans lesquelles ils pourraient se projeter. C'est ce que s'attache à faire Antoine Desjardins avec non pas une mais sept bonnes histoires qui racontent finalement une seule et même chose : notre rapport étroit aux autres espèces, le danger flagrant qu'il y a à ignorer cette interdépendance, à la mépriser, à la nier. Des histoires de vie et de mort, à hauteur d'homme, sans juger, sans asséner de grandes pensées, sans moralisme. Des histoires simples, belles et fortes.

Ce qui est remarquable dans ce livre c'est l'unité qui se dégage de l'ensemble. On n'a presque pas envie de dissocier les textes qui le composent mais plutôt d'en parler comme d'un seul et même arbre fabriqué à partir d'essences diverses, chacune ayant son importance dans la démonstration finale. Au milieu se trouve un texte charnière intitulé Feu doux, l'un des plus longs. Il réunit deux frères aux comportements totalement opposés face à ce qu'ils perçoivent des évolutions de l'environnement et du monde, et qui symbolisent à mon sens l'ambivalence de chaque individu face à la difficulté de croire et encore plus à celle d'agir. Cette nouvelle m'a beaucoup fait penser au roman de Pierre Ducrozet, le grand vertige et son vaste cortège de questionnements. Aux extrémités, les textes les plus émouvants. Il y est question de mort. le premier, en ouverture, met en scène un adolescent hospitalisé en unité de soins palliatifs tandis que dehors, les catastrophes climatiques s'intensifient, les fleuves et les rivières débordent. Ces pages sont magnifiques dans ce qu'elles dépeignent du désarroi de l'être humain face à ce qui le dépasse, de l'appartenance d'un individu à un univers bien plus grand que lui. Dans une langue surprenante, attachante. En clôture du livre, c'est un vieil homme qui aborde la fin de sa vie et s'inquiète pour son arbre, un ulmus americana qu'il s'attache à protéger depuis des décennies et dont il n'a cessé de raconter l'histoire à son petit-fils. Une histoire qui dépasse là aussi celle des hommes, sur fond de transmission millénaire. Émouvante à pleurer. Entre les deux, on se sera interrogé avec un couple sur l'utilité de mettre un nouvel enfant sur cette terre, sur les messages que peuvent nous délivrer les oiseaux, sur nos points communs avec les coyotes ou sur la disparition des forêts au profit de zones bétonnées.

Si ce livre est aussi touchant c'est parce qu'il nous parle de nous avec la force de la simplicité, planquée sous un énorme travail d'écriture. le tableau qui se dessine au fil des textes est celui d'un monde en danger et d'individus en plein doute, oscillant entre l'écoute et le déni, quelque peu démunis face à l'immensité de la tâche et cette interdépendance des espèces qu'ils ne savent pas comment gérer. Quelques arrêts sur images au milieu de cette immense fuite en avant qui semble nous engloutir. J'ai pris un immense plaisir à cette lecture, au point d'y revenir une deuxième fois. J'aime sa profondeur qui ne la ramène pas, le regard bienveillant que l'auteur pose sur nous autres, pauvres humains. J'adore ce livre.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          110
Merci aux Fées des 68 premières fois pour ce choix surprenant et remarquable !
Ce recueil de sept nouvelles met en scène des perspectives intérieures à l'égard de la problématique écologique et des dérèglements climatiques.
Dans un souffle d'espoir, on y rencontre ainsi un jeune adolescent rongé par la maladie, dévoré par des songes, un couple face à la disparition d'un cétacé qui mène une réflexion sur le bien fondé de mettre au monde un enfant, le retour aux sources d'un frère (ma préférée celle-ci…), la rencontre avec un coyote, la disparition d'un terrain de jeu, la disparition des oiseaux qui ont un message à délivrer et qui fait place au silence et un orme malade.
Toutes ces nouvelles ont un fil conducteur : l'incertitude d'un avenir, le lien indéfectible entre l'Homme et le monde qui l'entoure.
Tous ces personnages convaincus du bien fondé de cet éveil, oscillent entre l'action et la continuité d'une vie raisonnable, confortable, une forme de déni.
Je ne peux que saluer ce travail magistral : Antoine Desjardins est talentueux, l'écriture est soignée, recherchée et tout en sensibilité.
C'est à la fois profond et flamboyant. Desjardins nous dit les maux de notre monde sans nous juger, sans nous moraliser !
A nous de trouver nos propres réponses…

Lien : https://blogdelecturelepetit..
Commenter  J’apprécie          100



Lecteurs (309) Voir plus



Quiz Voir plus

L'écologiste mystère

Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?

voile
branche
rame
bois

11 questions
255 lecteurs ont répondu
Thèmes : écologie , developpement durable , Consommation durable , protection de la nature , protection animale , protection de l'environnement , pédagogie , mers et océansCréer un quiz sur ce livre

{* *}