Citations sur La paix toujours présente : Santé psychique et santé spirit.. (17)
Votre seule chance d'être libres, c'est l'amour de vos ennemis.
L'identification, c'est vous prendre pour quelque chose que vous n'êtes pas vraiment. Mais ce que vous êtes absolument, vous ne pouvez pas ne pas l'être, vous ne pouvez pas ne plus l'être. " Je suis" (aham brahmasmi, shivoham) est éternel. Seul ce qui se surajoute à "je suis" est périssable. Je vous en prie, ne remettez pas à plus tard la recherche fondamentale. Le But suprême n'est pas une chasse gardée des grands yogis de l'Himalaya ou des mystiques justement célèbres comme Thérèse d'Avila et saint Jean de la Croix. Ne remettez pas toujours à demain la Quête ultime. Et c'est cette Réalité Ultime de l'être et de la conscience que désigne, depuis des millénaires et dans des langues différentes, un vocabulaire riche et , à l'origine (sanscrit, hébreu, arabe, grec ancien, chinois) extrêmement précis. C'est avec l'aléatoire des traductions (conscience, âme, esprit, raison, mental, psyché, etc) que naissent les incompréhensions. Cependant, pour évoquer le vécu intime du sage ou du saint, une grande unité de termes apparaît : il s'agit toujours de paix, de joie et d'amour - ou de leurs synonymes. Un état heureux non dépendant des circonstances extérieures, libre des opposés joie-peine, paix-trouble, amour-haine. Cette constance transcende les approches distinctes, théologique ou métaphysique, dualiste ou non dualiste.
Qu'est-ce qui, aujourd'hui, vous exile de, ou vous arrache à, la plénitude infinie et immuable à laquelle, en vérité, au plus profond de vos coeurs, malgré les désirs et les peurs de la surface, vous aspirez tous?
On nous demande d’économiser l’énergie grossière, d’économiser l’eau quand nous nous lavons les dents, de ne pas laisser les lampes inutilement allumées et d’utiliser une voiture qui consomme moins. Mais la plus terrible dilapidation d’énergie à la surface de la planète s’accomplit sous forme de ruminations mentales, de cogitations stériles, de pensées et d’émotions ! Cela fait aussi partie du « calcul ». Et vous allez découvrir qu’il y a en nous un très mauvais comptable.
L’éveil du Bouddha est, pour une grande part de l’Asie, aussi important que la résurrection de Jésus au matin de Pâques l’est pour les chrétiens. C’est
donc un événement qui intéresse l’univers entier et, à en croire la légende bouddhiste, les dieux eux mêmes, dans tous les royaumes subtils, sont émerveillés.
Le Bouddha a dit : « Je n’enseigne que deux choses, ô disciples, la souffrance et la cessation de la souffrance. » On a abondamment accusé le bouddhisme de pessimisme. J’ai lu autrefois des pages et des pages d’auteurs chrétiens opposant ce pessimisme bouddhiste à la joie promise par le Christ. En vérité, j’ai remarqué plus de joie chez les Tibétains bouddhistes, même réfugiés dans des conditions bien pitoyables en Inde, que chez beaucoup de chrétiens
français.
La parfaite santé spirituelle n’est en rien une garantie de santé physique. Si certains yogis conservent à un âge avancé ce que nous appellerions « une forme éblouissante », la quasi-totalité des plus grands sages vieillit malade.
Tout ce qui vous intéresse, vous plaît, vous déplaît, vous attire, vous repousse, produit en vous une émotion heureuse, produit en vous une émotion douloureuse, tout donc, au lieu de vous faire sans cesse oublier, vous rappelle sans cesse l' Essentiel. Et avec une certaine réflexion et conviction, vous verrez que c'est possible.
Si nous remplaçons la peur de mourir par la peur d'être détruit dans un aspect ou un autre de ce à quoi nous nous identifions et qui est changeant, nous comprenons que la voie spirituelle, c'est la recherche de l'Indestructible en nous, ce que le Bouddha avait appelé le Non-Né, ce que l'Évangile appelle le Royaume des Cieux ou le Royaume de Dieu, ce que le vedanta appelle l'atman.
Seule la parfaite reconnaissance de l'implacable impermanence libère la conscience de l'Éternel et dissipe la peur de mourir.
Le pire n'exclut pas que vous puissiez être en communion avec Dieu en vous. Le pire n'est jamais une raison pour que vous vous sentiez séparés de Dieu.