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Citations sur Comme des frères (19)

Je repense à mes années d’enfance, années d’innocence et d’insouciance, et je me demande à quel moment j’ai perdu ça. L’innocence et l’insouciance. Envolées, comme des graines de pissenlit, un peu à la fois, par petites grappes. Jour après jour, mois après mois. Et ce qu’il en restait, soufflé brutalement, d’un seul coup, un samedi du mois de février.
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Pourquoi cet embryon de sorcière me squattait le cerveau vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
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Je ne suis qu’une chiure de mouche dans l'abîme de l'univers. Cette certitude m'apaise. Vu de là-haut, plus rien n'a d'importance. Mes remords et mon chagrin se diluent dans l'infini. Je me sens fragile, périssable. Vivant.
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Des yeux qui parlent. Qui te donnent envie de rentrer sous terre, de fermer ta gueule, d'aller te coucher, de changer de fringues ou de prendre une douche froide. Ou alors de sauter en parachute, de descendre une piste noire tout schuss, de danser le tango argentin, de chanter, de crier parce que ça fait mal d'être aussi heureux.
De plonger dans ce velours noir, aussi attirant et fascinant qu'un ciel étoilé au mois d'août.
Ça dépendait des jours, les yeux d'Iris.
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On avait des boutons et quelques poils au menton, les cheveux gras et le nez luisant. La grâce de l'enfance nous avait quittés. Moches et cons, on était. En classe on s'emmerdait à mourir. On tenait pas en place. On avait envie de se masturber, de se lever, de renverser la table et de péter un carreau à coups de poing ou à coups de chaise. De sortir par la fenêtre ou par la porte pour se tirer en courant, dévaler les escaliers en hurlant et sortir de cette cage. Courir vite et loin, très loin de ce collège pourri qui puait la pisse et la cantine rance. Courir ailleurs, loin de nous. Le plus loin possible.
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Elle m'ignorait. Je faisais partie de la petite meute. Ceux qu'elle haïssait, qu'elle méprisait. Toujours à traîner avec eux. Et quand je m'éloignais un peu, y en avait forcément un pour venir me coller aux basques et le reste de la bande rappliquait aussi sec (...) les vieux potes, c'est pire que la famille. On est forcé de se les coltiner jusqu'au bout des nerfs.
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La tristesse a une couleur — pour moi gris serpillière. La couleur du ciel après la pluie.
La peur a une odeur. Les chiens la reniflent, on m’a appris ça quand j’étais môme. Il faut éviter de transpirer la trouille quand on croise un chien. À l’école et au collège c’est pareil. On est comme des chiens. La peur on la renifle. Elle rend agressif. Elle existe la meute.
[…]
Le dégoût de soi, il n’a ni goût ni odeur. Il serre la gorge. Il dessèche les mains et la bouche.
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Je repense à mes années d’enfance, années d’innocence et d’insouciance, et je me demande à quel moment j’ai perdu ça. L’innocence et l’insouciance. Envolées, comme des graines de pissenlits, un peu à la fois, par petites grappes. Jour après jour, moi après mois.
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Je m'en souviens, de cette journée chaude, pleine de rires de bière et de soleil. Les feuilles tombaient déjà.
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