AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les Colombes du Roi-Soleil, Tome 7 : Un corsaire nomm.. (22)

Mon père était mon allié.
Il s'était bien rendu compte que je n'avais rien de commun avec ma mère, mais que je goûtais, comme lui, la mer et le vent.
Commenter  J’apprécie          50
Je m'appelle Henriette de Pusay.

Je ne sais trop comment débuter mon histoire, parce qu'il me semble que depuis ma naissance je n'ai jamais été au bon endroit au bon moment et que je suis indésirable partout où je me trouve.

Mon père, Jean-Henri de Pusay, est un armateur, amoureux de la mer. Il a utilisé la fortune de ma mère et celle de sa famille à armer des vaisseaux en course pour servir notre roi. Ma mère n'a jamais partagé cette passion. Elle aurait préféré qu'avec son importante dot mon père achète une charge qui lui aurait permis de vivre à la cour. Au lieu de cela, nous habitons une demeure dans la bonne ville de Saint-Malo, où elle s'ennuie beaucoup.
Commenter  J’apprécie          40
- Les filles, tout comme les lapins, sont interdites sur les vaisseaux, m'apprit René. Les premières perturbent l'équipage et les seconds rongent les cordages. On ne doit même pas prononcer le mot à bord sous peine des pires sanctions.
Ivre de colère, je me ruai sur Trouin, qui détachait l'embarcation de la bite d'amarrage. Ne s'attendant pas à mon attaque, il fut projeté à l'eau. Luc-Henri se pencha pour lui tendre la main et, à son tour, je le poussai à la mer. Après quoi je montai seule sur l'embarcation et je m'éloignai du quai à la rame sous les encouragements et les rires des marins qui avaient assisté à la scène.
Commenter  J’apprécie          30
Je me souviens fort bien du jour où il quitta la maison. Je n’avais presque pas dormi de la nuit. Je perdais en lui plus qu’un ami. Il était la seule personne qui me comprenait vraiment et la seule (en dehors de mon père) qui m’aimât un peu.

Commenter  J’apprécie          20
Corsaire, ce n’est pas pour les filles ! prétendit mon cousin.
Je me renfrognai. Depuis que Trouin était l’ami de Luc-Henri, celui-ci était un peu moins le mien. Les deux garçons se liguaient parfois contre moi pour me rabâcher que je n’étais qu’une fille, et c’était fort désagréable.
Commenter  J’apprécie          20
Je suis une fausse fille et je veux apprendre à me battre à l’épée comme toi.
Commenter  J’apprécie          20
J’avais écouté cette conversation sans broncher comme si je ne l’avais pas comprise. Mais chaque mot m’avait déchiré le cœur.
Heureusement, mon père ignora les jérémiades de ma mère et je continuai à passer beaucoup de temps en sa compagnie. Ma mère prit donc le parti de m’ignorer.
Elle mit au monde deux autres enfants dont on ne me parla même pas, car ils moururent quelques jours après leur naissance.
L’année de mes sept ans, Bertille vint au monde. Nouvelle déception pour mes parents.
Moi, j’étais ravie. J’avais hâte qu’elle sût marcher pour partager mes jeux.
Elle ne les partagea jamais.
Ma mère décréta que je ne devais point approcher Bertille, sur laquelle je risquais d’avoir une mauvaise influence. C’était ridicule. Elle n’était qu’un poupon qui dormait et tétait sa nourrice. Son ordre fut cependant respecté, car tout le personnel craignait ses colères. On me logea dans une pièce éloignée de sa chambre.
Je compris alors que, quoi que je fisse, ma mère ne m’aimerait point. Elle reportait sur Bertille tous les rêves qu’elle avait faits pour moi.
Commenter  J’apprécie          20
— Père, je serai ce que vous décidez, et si vous voulez que je sois un garçon, je le serai.
Il éclata de rire, m’ébouriffa les cheveux et me dit :
— Ah, mon enfant, Dieu vous a fait naître fille et vous n’y pouvez rien !
J’étais encore jeune et naïve ; la création divine m’était inconnue alors que j’éprouvais un amour et une admiration immenses pour ce père qui s’occupait de moi.
Commenter  J’apprécie          20
Je m’appelle Henriette de Pusay.
Je ne sais trop comment débuter mon histoire, parce qu’il me semble que depuis ma naissance je n’ai jamais été au bon endroit au bon moment et que je suis indésirable partout où je me trouve.
Mon père, Jean-Henri de Pusay, est un armateur, amoureux de la mer. Il a utilisé la fortune de ma mère et celle de sa famille à armer des vaisseaux en course pour servir notre roi. Ma mère n’a jamais partagé cette passion. Elle aurait préféré qu’avec son importante dot mon père achète une charge qui lui aurait permis de vivre à la cour. Au lieu de cela, nous habitons une demeure dans la bonne ville de Saint-Malo, où elle s’ennuie beaucoup.
Ma naissance causa du chagrin à mon père et un espoir vite déçu à ma mère.
Commenter  J’apprécie          20
Je m'appelle Henriette de Pusay.
Je ne sais trop comment débuter mon histoire, parce qu'il me semble que depuis ma naissance je n'ai jamais été au bon endroit au bon moment et que je suis indésirable partout où je me trouve.
Mon père, Jean-Henri de Pusay, est un armateur, amoureux de la mer. Il a utilisé la fortune de ma mère et celle de sa famille à armer des vaisseaux en course pour servir notre roi. Ma mère n'a jamais partagé cette passion. Elle aurait préféré qu'avec son importante dot mon père achète une charge qui lui aurait permis de vivre à la cour. Au lieu de cela, nous habitons une demeure dans la bonne ville de Saint-Malo, où elle s'ennuie beaucoup.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (685) Voir plus



    Quiz Voir plus

    les Colombes du Roi soleil

    qui est l'heroïne du tome 2

    Olympe
    Louise
    Charlotte
    Henriette

    4 questions
    124 lecteurs ont répondu
    Thème : Les Colombes du Roi-Soleil, Tome 1 : Les comédiennes de monsieur Racine de Anne-Marie Desplat-DucCréer un quiz sur ce livre

    {* *}