Sur la foi d’un commun traité d’érotique pédagogique, il en a été des nuits comme du yaourt. Séduction, consommation et péremption.
Ma vie, c'est du travail et des amants.
Placebo et somnifères. J'y vis le cruel résumé de mon existence. On ne soigne pas sa vie. je laisserai l’ordonnance se racornir sur un coin de mon bureau ( p 219 )
Quelle agonie que l’hétérosexualité et son incompressible solitude, même quand on est à deux.
Placebos et somnifères. J’y vis le cruel résumé de mon existence.
Je pouvais ainsi m’assurer de visu que l’impression poignante de solitude qui me brisait les reins était le fruit d’une chute de calcium, et non un avertissement sans frais expédié par la conscience morte d’ennui.
Quelle aventure que la vie.
On croit toujours qu’on va mourir d’amour, moi comme les autres bien entendu, mais je ne meurs pas.
Comme si je grimaçais pour mon plaisir, et non pas nécessité absolue, obligée que je suis d’exprimer avec mon visage ces milles petites émotions, beaucoup trop rapides pour la parole, qui m’occupent a tout instant.
Il m’a souri, et mon cœur Miko a fondu instantanément dans ma poitrine, m’inondant de flots de vanille.