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Critique de MaiteBravo


"La littérature de jeunesse est fondée sur l'étonnement et la curiosité de l'enfant. le bon ouvrage de jeunesse, c'est celui qui ne va pas susciter d'ennui chez son lecteur". C'est ce qu'écrit Nathalie Prince dans son ouvrage intitulé sobrement "La littérature de jeunesse". Pas d'étonnement dans "Cette chanson là" mais de la curiosité, oui. J'ai beaucoup acheté de romans d'amour pour mes élèves, mais je n'en avais jamais lu. Ces derniers mois, j'ai fait deux incursions dans ce domaine, la première fois avec "Anna et le french kiss" de Stéphanie Perkins, et enfin avec "Cette chanson là", livre archi connu chez les docs de collège. Je disais "pas d'étonnement", mais je devrais rectifier. Ce qui m'a étonnée, c'est que je n'ai pu lacher ni l'un ni l'autre. J'étais capable de voir que ce n'était pas ce qui se fait de meilleur en littérature jeunesse, mais j'étais "accrochée", comme disent mes élèves quand ils postent leurs chroniques sur notre adresse babelio. Peut-être parce que l'héroïne est assez atypique. Rien à avoir avec la Bella des "Twilight", qui ne se construit que dans l'adoration pour un garçon. C'est d'ailleurs le cas de beaucoup d'héroïnes de littérature Jeunesse fantastique, où le seul enjeu est de savoir si Machine va succomber à celui qui est en fait un vampire/un ange/un loup-garou/un voyageur du temps. Ici, l'héroïne hésite à aimer parce que sa mère s'est mariée trop de fois, donc elle est assez calculatrice dans ses relations avec les garçons: on ne voit pas souvent ça! J'ai aussi aimé sa fameuse maman, donc, écrivain de best sellers sirupeux, ses copines, et bien sûr le beau Damien, qui croit à l'amour, lui. Je vais continuer mon exploration des romans d'amour Jeunesse avec Jenny Han, Simone Elkeles ou Ann Brashares. Je ne suis pas certaine en revanche de lire d'autres romans de Sarah Dessen, car je crains un peu l'effet "Quand on en a lu un, on les a tous lus", mais je lui reconnais de savoir faire vivre des personnages, de savoir créer une atmosphère, et de savoir "susciter la curiosité".
(Juste un bémol. Je suis sure que cette bonne impression est aussi due à la traduction de Marie Leymarie, qui est aussi un écrivain dont je recommande "Ma mère est une étoile" chez Syros. Mais je suis plus réservée sur le fait que Marie Leymarie ait choisi de franciser le nom des supermarchés, des boissons et des gâteaux par Monoprix, Figolu, et autres. On est aux Etats Unis, pas à Foix ou Courbevoie!)
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