A la suite de ma lecture de Les mobilisés, j'avais adoré et adhéré à l'univers de
Margot Dessenne et je n'avais qu'une hâte me replonger avec avidité dans cette Europe post-apocalyptique. En refermant Les effacés, je garde une impression mitigée. C'est là souvent le souci avec les deuxièmes tomes : réussir à maintenir l'intérêt et la tension du premier.
Pendant toute la première partie d'
Absolu, 2 : Les effacés, j'ai trouvé le temps long et que les événements mettaient trop de temps à se mettre en place. Dès le début on comprend les dérives d'Erit, les manipulations alors que Prym le comprenne au bout de 200 pages, c'est laborieux…
En revanche, une fois que l'on a passé ce cheminement qui traîne, l'action se met en place, les rebondissements arrivent et ma lecture en a été que meilleure. A chaque chapitre l'autrice nous change de point de vue : entre Prym, Ed, Zuzanna, Pia, Lise, Aleksander nous n'avons plus le temps de nous ennuyer.
Si à la fin du premier tome une multitude de questions nous traversaient l'esprit, sachez que nous n'avons pas plus de réponses à la fin de cette suite, bien que l'autrice nous fournisse plus d'informations sur l'origine des Absolus et de la Chose.
Après un premier tome prometteur, je reste sur ma faim à la lecture de ce deuxième opus. J'attends le troisième et dernier tome avec impatience en espérant retrouver l'engouement du premier livre et avoir enfin les réponses aux nombreuses questions que je me pose !
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