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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une découverte géniale grâce à Exploratology (oui je sais cet achat date de 2017 mais je distille mes livres reçus via cette box parce que ce sont en général de très bonnes lectures ou comme ici un vrai coup de coeur) !!
Sous forme de petits chapitres thématiques très courts, on suit l'auteure (on suppose que les anecdotes ont une bonne part autobiographique, en tout cas c'est comme ça que je l'ai perçu) de sa naissance à sa renaissance en tant qu'auteure à travers des scènes de vie quotidienne jalonnées de ses impressions. Drôle, sensible, touchant, ce petit roman a fait resurgir en moi l'enfance des années 80-90 avec des choses qui parlent.
Le style est assez franc et direct. Les phrases sont courtes, souvent nominales comme des notes de journal intime jetées sur le papier mais à l'examen, certaines sorties sont de véritables perles.
Un petit côté Bobin pour le bien-être que procure cette lecture (même si personne ne peut également la poésie de sa prose), un parfum de glace fondue qui coule entre les doigts. de la nostalgie et une profondeur tendresse pour cette personne et sa construction au fil des ans.
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Amandine Dhée nous offre une ballade acidulée d'être au monde en exprimant les difficultés à devenir pleinement qui l'on est et au "droit d'être là" face à la froide et imposante machine administrative et institutionnelle qui entend modeler l'individu dans des règles et des normes.
"Chez nous, on aime les livres et on se méfie des institutions" est le fil fragile mais qui ne rompt pas de son parcours affectif et professionnel pour désarmer les jugements péremptoires sur ce qui se fait ou ne se fait pas ; Surmonter les angoisses et les appréhensions en gardant "toujours une fugue en poche quand ça fait mal" pour enfin accepter et vivre sans culpabilité les "imperfections" (parfaites) dans une société ordonnée et prescriptive.
On suit alors la petite fille écolière "qui se soumet pour avoir le droit d'être là", l'adolescente à qui l'on inculque "qu'il faut désormais mériter", l'adulte qui doit être "autorisée"administrativement pour être auteure.
La prouesse d'Amandine Dhée est d'écrire ses mots parfois très durs sans se départir de l'humour enfantin qui enchante le livre dans des phrases courtes très imagées où l'émotion affleure ; Les encarts de prescriptions qui parsèment le livre comme la lutte contre l'obésité du chat ou l'histoire de l'ogre qui ne veut pas tuer sont aussi des clins d'oeil amusants à ne pas manquer.
Ce roman est comme une bouffée d'oxygène indispensable !

Merci à Libfly et aux éditions La Contre Allée pour cette très belle lecture !

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25 courts chapitres pour raconter une construction : celle d'un bébé devenue petite fille, d'une ado qui change de peau pour devenir adulte. Celle d'une fille, celle d'une femme, celle d'une mère. Celle d'une actrice aussi qui écrit, qui attend, qui publie, qui rencontre, qui se heurte parfois à une société qui apprécie les vies un peu plus « normées ». Une autobiographie en instantanés à l'image de la fulgurance de certains souvenirs affleurant lorsque l'on feuillette un album photo.
Ce tout petit livre contient une vraie densité, traversant les peurs d'enfance, le mal-être adolescent, les mots qu'on n'ose pas dire et qui manquent à jamais, les renoncements nécessaires, la tendresse, l'amour pour ces parents dont Amandine Dhée se sent pourtant si éloignée, les compromis professionnels, la vocation plus forte que tout qui porte malgré les galères. C'est l'histoire d'une fille qui grandit, en tant que femme et en tant qu'autrice, avec talent.
Lien : https://31rstfloor.wordpress..
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Dans ce court ouvrage, l'autrice nous peint par touche le chemin qu'elle a parcouru entre sa place compliqué d'enfant d'une famille dysfonctionnelle jusqu'à ce que son statut d'autrice soit reconnu. On perçoit la nécessité de prendre la distance nécessaire pour faire en sorte que ce qui a participé bon gré mal gré à sa construction devienne moins douloureux et comme une force sur laquelle s'appuyer.
A lire !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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