AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
publie.net (08/01/2012)
4.5/5   2 notes
Résumé :
(édition numérique)


Le huitième numéro de la revue d’ici là est consacré à la ville :

La forme d’une ville, hélas ! change plus vite que le coeur d’un mortel, est un vers célèbre des Tableaux parisiens de Charles Baudelaire. Julien Gracq et Jacques Roubaud ont écrit deux variations autour de ce vers, le premier dans La forme d’une ville (José Corti), et le second dans La forme d’une ville, hélas, change plus vite que le coeur d... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Revue réunissant des textes, photos, images de qualité. Revue numérique qui comprend également sons et vidéos, qui peut être lue au fil des « pages » mais également en rebondissant de textes en textes par l'intermédiaire des liens, liens qui, parfois, renvoient à des sites internet.
Un grand soin apporté à la mise en page, à la typographie, au mélange texte/images.
Elle peut être lue sur liseuse, tablettes ou ordinateur. Pour en profiter pleinement il est conseillé de le faire sur iPad, ou, le mieux peut-être, sur la liseuse incorporée au site de Publie.net qui fonctionne remarquablement.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je reviens,
j’avance comme je peux, c’est la brume tenace, le froid sur les avenues vides, le craquement du gel,
ce sont les deux visages surgis de la bouche d’égout, serrés l’un contre l’autre, le père & l’enfant, lèvres fumantes, regards fixes
par-delà quel soleil craché, quelle salive éblouissante sur les trottoirs interminables, quel ciel borgne & ses essaims de mouches purulentes,
ce sont les ongles rongés, le peu d’assurance qui vacille, dans la chambre les draps froissés, les cachets & le verre d’eau
c’est ce crépuscule qu’est toute vie humaine,
l’oubli qui me traverse, les perspectives qui se défont & je suis là, face à l’impitoyable, sans rien d’autre que mes yeux qui s’obscurcissent ou mes mains qui tremblent un peu
(Jacques Ancet)
Commenter  J’apprécie          20
Les villes sont les contes que nous écrivons pour croire encore que quelque chose est possible, qu’il y a des lieux où nous pouvons croiser d’autres nous qui seraient autres tout en parlant la même langue que nous, cette langue qui ne se prononce pas et que l’on porte dans ses yeux sans en connaître la grammaire et pas tellement plus les sons.
(Daniel Bourrion)
Commenter  J’apprécie          20
Défaite, échec et mat, ne reste qu’un terrain vague, vague, vagues de brume, le plat pays, c’est quand la mer ? vague vague le terrain, les camions martelaient le sol, avant, contournaient la fonderie pour livrer leur tonnage de métal, des caisses lourdes de roues, engrenages, vieilles machines à coudre
(Christine Jeanney)
Commenter  J’apprécie          20
On peut augurer avec la sainte que la ville finira en cendres, mais sans l’avantage d’être canonisé comme elle, on se sent solidaire à la fois des ruines, des peuples malheureux de Prè, ou de la femme en pleurs qui fait la manche du côté des palais de jadis, aujourd’hui labélisés Unesco.
(Benoît Vincent)
Commenter  J’apprécie          20
Tant de destructions pour rien, jadis. Il nous arrive bien de rayer de la carte telle ou telle ville provisoirement ennemie – car toutes nos animosités sont transitoires et motivées par la seule objectivité économique –, mais ne comptez pas sur nous pour renier les droits de l’Homme
(Laurent Margantin)
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : poésieVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (6) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1228 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}