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Citations sur Le Livre des Baltimore (328)

Qui est trop bien pour laver ses propres toilettes ?
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Et un pays dont le système scolaire ne marche pas n'est ni une démocratie ni un État de droit !
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Dans les livres, ceux qui ne sont plus se retrouvent et s'étreignent.
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- Le cinéma?
- Le cinéma, Goldman, le voilà l'avenir! Désormais les gens veulent de l'image! Les gens ne veulent plus réfléchir, ils veulent être guidés! Ils sont asservis du matin au soir, et quand ils rentrent chez eux, ils sont perdus: leur maître et patron, cette main bienfaitrice qui les nourrit, n'est plus là pour les battre et les conduire. Heureusement, il y a la télévi-sion. L'homme l'allume, se prosterne, et lui remet son destin.
Que dois-je manger, Maître? demande-t-il à la télévision.
Des lasagnes surgelées! lui ordonne la publicité. Et le voilà qui se précipite pour mettre au micro-ondes son petit plat dégoûtant. Puis, le voilà qui revient à genoux et demande encore: Et, Maître, que dois-je boire? Du Coca ultra-sucré! hurle la télévision, agacée. Et elle ordonne encore: Bouffe, cochon, bouffe! Que tes chairs deviennent grasses et molles.
Et l'homme obéit. Et l'homme se goinfre. Puis, après l'heure du repas, la télé se fâche et change ses publicités:
Tu es trop gros! tu es trop laid! Va vite faire de la gymnastique. Sois beau! Et il vous faut acheter des électrodes qui vous sculptent, des crèmes qui font gonfler vos muscles pendant que vous dormez, des pilules magiques qui font à votre place toute cette gymnastique que vous n'avez plus du tout envie de faire parce que vous digérez votre pizza!
Ainsi va le cycle de la vie, Goldman. L'homme est faible. Par instinct grégaire, il aime s'entasser dans les salles sombres qu'on appelle cinémas. Et bam! On vous envoie la pub, le pop-corn, la musique, les magazines gratuits, avec des bandes-annonces qui précèdent votre film et qui vous disent:
«Pauvre cloche, tu t'es trompé de film, va voir plutôt celui-là, il est beaucoup mieux!» Oui, mais voilà: vous avez payé votre place, vous êtes coincé! Donc vous devrez revenir voir cet autre film dont une autre bande-annonce vous indiquera que vous n'êtes une fois de plus qu'un pauvre benêt, et, malheureux et déprimé, vous irez engloutir des sodas et des glaces au chocolat vendus hors de prix pendant l'entracte pour oublier votre condition misérable. Il n'y aura peut-être plus que vous, et une poignée de résistants, entassés dans la dernière librairie du pays, mais vous ne pourrez pas lutter indéfiniment: le peuple des zombies et des esclaves finira par gagner.
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— Le cinéma, Goldman, le voilà l'avenir! Désormais les gens veulent de l'image! Les gens ne veulent plus réfléchir, ils veulent être guidés! Ils sont asservis du matin au soir, et quand ils rentrent chez eux, ils sont perdus: leur maître et patron, cette main bienfaitrice qui les nourrit, n'est plus là pour les battre et les conduire. Heureusement, il y a la télévision. L'homme l'allume, se prosterne, et lui remet son destin. Que dois-je manger, Maître? demande-t-il à la télévision. Des lasagnes surgelées! lui ordonne la publicité.
Et le voilà qui se précipite pour mettre au micro-ondes son petit plat dégoûtant. Puis, le voilà qui revient à genoux et demande encore: Et, Maître, que dois-je boire? Du Coca ultra-sucré! hurle la télévision, agacée. Et elle ordonne encore: Bouffe, cochon, bouffe! Que tes chairs deviennent grasses et molles. Et l'homme obéit. Et l'homme se goinfre.
Puis, après l'heure du repas, la télé se fâche et change ses publicités: Tu es trop gros! tu es trop laid! Va vite faire de la gymnastique! Sois beau! Et il vous faut acheter des électrodes qui vous sculptent, des crèmes qui font gonfler vos muscles pendant que vous dormez, des pilules magiques qui font à votre place toute cette gymnastique que vous n'avez plus du tout envie de faire parce que vous digérez votre pizza! Ainsi va le cycle de la vie, Goldman.
L'homme est faible. Par instinct grégaire, il aime s'entasser dans les salles sombres qu'on appelle cinémas. Et bam! On vous envoie la pub, le pop-corn, la musique, les magazines gratuits, avec des bandes-annonces qui précèdent votre film et qui vous disent: « Pauvre cloche, tu t'es trompé de film, va voir plutot celui-la, il est beaucoup mieux! » Oui, mais volla: vous avez paye votre place, vous êtes coincé!
Donc vous devrez revenir voir cet autre film dont une autre bande-annonce vous indiquera que vous n'êtes une fois de plus qu'un pauvre benêt, et, malheureux et déprimé, vous irez engloutir des sodas et des glaces au chocolat vendus hors de prix pendant l'entracte pour oublier votre condition misérable. Il n'y aura peut-être plus que vous, et une poignée de résistants, entassés dans la dernière librairie du pays, mais vous ne pourrez pas lutter indéfiniment: le peuple des zombies et des esclaves finira par gagner.
P.133.
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Dans vingt ans les gens ne liront plus. C'est comme ça. Ils seront trop occupés à faire les zozos sur leurs teléphones portables.
Vous savez, Goldman, l'édition c'est fini. Les enfants de vos enfants regarderont les livres avec la même curiosité que nous regardons les hiéroglyphes des pharaons. Ils vous diront: « Grand-père, à quoi servaient les livres?» et vous leur répondrez: « À rêver. Ou à couper des arbres, je ne sais plus. » À ce moment-là, il sera trop tard pour se réveiller: la debilité de l'humanité aura atteint son seuil critique et nous nous entre-tuerons à cause de notre bêtise congénitale (ce qui d'ailleurs est déjà plus ou moins le cas). L'avenir n'est plus dans les livres, Goldman.
P.132.
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Beaucoup d’entre nous cherchons à donner du sens à nos vies, mais nos vies n’ont de sens que si nous sommes capables d’accomplir ces trois destinées : aimer, être aimé et savoir pardonner. Le reste n’est que du temps perdu.
P. 468.
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Pourquoi vouloir changer ? Chacun est différent, Markie, et peut-être est-ce là le bonheur : être en paix avec ce que l’on est.
P.349.
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– C’est agréable d’être célèbre. Non ?
– La célébrité n’est qu’un vêtement. Un vêtement qui finit par être trop petit, trop usé, ou que tu te feras voler. Ce qui compte avant tout, c’est ce que tu es quand tu es quand t’es tout nu.
P.343.
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Méfiez-vous des femmes, Goldman, elles sont comme un troupeau de bison : si vous faites du mal à l’une d’entre elles, toutes les autres partent à sa rescousse et vous piétinent jusqu’à la mort.
P.130.
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