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Soit quatre trentenaires tendance blasée, convaincus par l'un des leurs, Lewis, de partir dans une équipée aventureuse en canoë sous sa houlette. Il s'agit a priori d'un interlude rafraîchissant dans leurs vies, un petit goût de pionnier au coeur de splendides gorges à peine cartographiées, un défi à relever et un moment de camaraderie bienvenu.

"On la joue façon survie post-atomique, hein ?"

Mais en réalité, dès le départ, cette innocente escapade sent le plan foireux à plein nez. Et soudain, le périple bucolique bascule dans le drame et le thriller, installant son lecteur dans un malaise grandissant et un suspense intenable ; on halète en suivant les personnages qui, poursuivis, tentent tant bien que mal ... de sauver leur peau.

Prix Médicis étranger 1970, James Dickey maîtrise de bout en bout son récit, au sein du cadre époustouflant de l'Amérique grandeur nature (merci Gallmeister d'offrir ce regard sur le nature writing, à contre-courant des clichés). Délivrance est littéralement captivant, et son écriture, très cinématographique, vous plongera illico dans cette aventure macabre.

Une chose est sûre : vous ne ferez plus jamais de canoë de la même façon. Si vous avez aimé Délivrance, même esprit, même genre d'ambiance avec le signal, de Carlson, déjà chroniqué.

"Je me sentais formidablement bien, et la peur était au coeur de cette sensation : la peur et l'anticipation. Aucun moyen de savoir comment ça finirait."
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Pour rompre la monotonie de leur existence et vivre des sensations fortes, quatre hommes décident de s'offrir une virée de trois jours en canoë sur une rivière vouée à disparaître sous un lac artificiel.
Ils pensent être prêts et vivre un moment franche camaraderie en communion avec la nature, c'est tout autre chose qui les attend, une nature à l'état sauvage dans laquelle toute la bestialité humaine se réveille et prend forme.
Dès lors, une seule règle s'impose à eux : survivre, à n'importe quel prix et par n'importe quel moyen : "J'en suis arrivé à la conclusion que la clé de la survie ne se trouvait pas dans les rivets et le métal, dans les doubles portes blindées et les billes de dames chinoises. Elle se trouvait en moi. Elle ne dépendait plus que de l'homme et de ce qu'il était capable de faire. le corps est la seule chose qu'on ne puisse feindre; il doit être là, c'est tout.".
Ils sont maîtres de leur destin : "Le droit, ici, c'est nous.", sans doute pour la première fois de leur vie, mais ils vont devoir vivre et commettre l'inacceptable : "C'est lui ou nous. On a tué un homme. Lui aussi. Pour savoir qui s'en sortira vivant, il faut savoir qui tuera qui. C'est aussi simple que ça.".
Ce roman est dur et violent, certaines scènes sont à la limite du soutenable, mais c'est écrit formidablement, avec un suspens de chaque instant qui plonge le lecteur dans l'incertitude la plus totale.
James Dickey livre-là une analyse détaillée du caractère humain : ces quatre hommes blasés par leur vie quotidienne et leur petit confort partaient avec insouciance, ils vont vivre l'enfer et essayer de s'en sortir.
C'est un jeu terrible et cruel dans lequel l'auteur les a plongés, narré par la plume d'Ed Gentry, l'un des quatre hommes de cette expédition.
Eux qui trouvaient leur vie quotidienne intolérables vont finir par l'apprécier à sa juste valeur, mais par combien d'épreuves il aura fallu pour en arriver là.
Et puis, il y a aussi un autre personnage omniprésent : la rivière qui relie la petite ville d'Oree à celle d'Aintry, cette rivière qui va finir par faire corps avec le personnage d'Ed : "Je contemplais la rivière dans son puits de brillance glacée, dans sa rumeur et son indifférence lointaines, en bas, dans son ample boucle et dans ses minuscules éclats de lune, dans son long tracé sinueux, dans sa prégnance ébahie.", jusqu'à le hanter pour le restant de ses jours mais lorsqu'elle n'existera plus.
J'ai trouvé cet aspect de communion spirituelle entre la rivière et le personnage d'Ed très intéressant, cela donnant une dimension un peu mystique à tout ce récit et à ce qui s'en dégage.
Je n'ai pas vu l'adaptation cinématographique de John Boorman, il faut dire que j'ai été influencée par ce que j'en ai entendu dire : un film violent avec des des scènes crues, et que par ricochet, je tournais les pages au fil de ma lecture en me demandant ce qui allait se passer.
Après cette lecture, je suis désormais curieuse de voir l'adaptation qui en a été faite, j'ai en quelque sorte vaincu ma peur née de tout ce qui se dit autour de ce film.

"Délivrance" est un roman brutal qui ne laisse indemne ni les personnages ni le lecteur, décrivant une nature dans l'état le plus brut qui soit ainsi que le réveil du côté bestial de l'Homme qui peut en découler.
Un roman à découvrir qui s'inscrit dans la lignée éditoriale des éditions Gallmeister qui décidément publient des livres d'une qualité à chaque fois rare et en un sens unique.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Le guitariste que je suis se souvient il y a bien longtemps d'un film où guitare et banjo se donnaient la réplique car pour moi, Délivrance a d'abord été un film culte des années 70. Mais je n'avais jamais lu le livre, ne sachant même pas qu'il existait !
Suite à une récente conversation avec Gwen21 qui préside aux hautes destinées du challenge Multi-Défis avec les 3 mousquetaires, cette dernière m'a donné envie de le lire et je remercie musaraneus et Roxanne78 de m'avoir accompagné dans cette lecture commune.

Allez, je sens que vous ronronnez entre métro, boulot et dodo, que vous aspirez à autre chose, à un peu de fantaisie dans votre existence, ça manque d'aventure, d'adrénaline, bref, vous avez besoin de changer d'air. Une descente en canoë sur les eaux tumultueuses de la Cahulawassee vous fera le plus grand bien (ne cherchez pas sur Google Earth, elle n'existe pas).

On part trois jours, j'ai tout organisé, en autonomie, dépaysement garanti au milieu d'une nature sauvage, vous allez recharger vos batteries que je vous raconte pas.

Oui, et ben non, comment dire, pas vraiment, peut-être que trois jours grasse mat, lecture et verveine menthe produiront un meilleur effet côté prévention du burn-out. Car il y a des fois où d'emblée, on le sent, c'est mal engagé et quand ça merdoie, ça merdoie si vous me permettez cette familiarité.

Nos quatre larrons vont s'embarquer sur leurs deux canoës pour trois jours mémorables.
Il paraît  que le mot équipe viendrait du vieux français « esquif », qui désignait à l'origine une petite embarcation. Vous allez voir comment ils font équipe...

Nature sauvage vous disais-je plus haut pour vous vendre mon projet de week-end détox. Sauvage, en effet !!

Challenge Multi-Défis 2023.
Challenge Totem.
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Un jeu, ni plus ni moins qu'un jeu...c'est comme cela que Lewis Meldock voit les choses, comme cela et pas autrement qu'il envisage cette descente en canoë de la rivière Cahulawassee (rivière fictive) avant qu'elle ne soit totalement inondée après la construction d'un barrage. Un jeu fou, un jeu empreint d'adrénaline, un jeu pour sortir du train train quotidien, pour renouer avec la nature sauvage, pour s'éclater entre potes, faire un truc sensationnel, inoubliable, grisant, puiser au plus profond de soi pour se retrouver, pour se confronter à la nature sauvage, l'apprécier et la subir ... vivre pleinement quoi ! Il embarque trois de ses amis, Drew, Bobby et Ed dans cette "joyeuse" aventure, une virée entre potes, feu de bois, guitare et alcool pour les soirées, oui "joyeuse" aventure, parce que même si ses potes envisagent les risques que cette escapade peut contenir, même si leur hésitation est palpable, ils éprouvent l'envie de suivre leur ami dans cette folle aventure, de sortir de leur quotidien, et se laissent convaincre; ça vaut forcément le coup !
Un mauvais coup...cette virée n'aura plus grand chose de joyeux après la première nuit, elle va virer à l'horreur, se transformer en un drame hallucinant, en une traque sans merci, et d'une sauvagerie redoutable. Des éléments de la nature peu propices pour des amateurs «...il nous faut un peu plus que l'espoir. Il nous faut de la maîtrise...», une rencontre avec deux individus douteux qui débouchera sur un scénario catastrophe réglé à coup de flèches, une traque brillamment décrite «Je ne pourrais le tuer qu'à l'unique condition qu'il fasse le raisonnement que j'avais supposé qu'il ferait. Non pas à peu près : il fallait qu'il fasse exactement le même raisonnement. Il allait falloir que nos esprits fusionnent» ... autant d'éléments qui font de ce roman une aventure dont on ne ressort pas indemne. SURVIVRE, voila ce qui va occuper les quatre compères, et ce n'est pas une mince affaire, vous vous en doutez ... C'est absolument vertigineux, effroyable !

La scène du duo musical entre Drew à la guitare et un jeune gamin muet, jouant du banjo est géniale, elle nous transporte loin dans ces montagnes bleues, elle est belle, hallucinante, vibrante.

Et quelle extrême maîtrise de la narration ! Les descriptions de la nature, de la rivière et de ses bruits sont pointues et permet au lecteur de toucher du doigt cette eau froide, d'être immergée dans cette aventure hallucinante, glaçante, plongé dans une atmosphère oppressante, et de se tordre les boyaux bien comme il faut ! Un thriller palpitant.

Le film donne vraiment envie, et j'imagine bien retenir mon souffle durant toute sa durée !
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Partie de camping sauvage, au temps où les tentes Quechua et les téléphones portables n'existaient pas, avec en bonus la descente d'une rivière dans des canoës antiques.
Autant vous dire que c'est pas gagné, car les quatre gars qui s'embarquent dans l'aventure y vont un peu au pif. Sans trop savoir où il y a des dangers potentiels, avec pour survivre arcs et flèches et pas mal de bières.
C'est déjà une aventure pour eux, urbains, de se frotter à la population de bouseux où ils commencent leur descente.

Ne comptez-pas sur moi pour vous raconter la suite, mais c'est encore une fois un choix judicieux de l'éditeur Gallmeister, qui trouvent ces pépites comme une des plus récentes My Absolute Darling.
Des romans où les personnages sont confrontés à leur conscience, et surtout à une prise de conscience, face au regard de l'autre.

Alors faut-il le lire ? Oui. le roman date de 1971 et avait même reçu le prix Médicis étranger, mais n'a pas pris une ride.
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Le roman se déroule dans la nature belle et sauvage de Géorgie.

Quatre amis trentenaires font une descente de rivière en canoë. Une mauvaise rencontre va transformer cette excursion passionnante en horreur. Ed, le héros du roman, se comportera héroïquement pour la survie de tous et la délivrance. le gentil citadin se transformera en un impitoyable chasseur d'homme.

Un roman violent, angoissant, addictif, à lire absolument.
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Vieux roman, repris et retraduit par les éditions Gallmeister, Délivrance méritait amplement ses galons du genre nature writting, si cher à cette maison d'édition qui choisit avec soin ses textes et ses auteurs.

Suivons quatre copains qui décident trois jours durant, d'abandonner femmes, enfants et civilisation, pour être au plus près d'une nature, et de grands espaces qu'ils savent condamnés à brève échéances au nom du modernisme.

Ils ont tout prévu, sauf l'imprévisible…

Par la voix d'Ed, l'un d'entre eux, c'est une épopée tragique qui nous est contée ; la cruauté humaine faisant violemment irruption, c'est à qui saura, et pourra faire ressortir son instinct de survie afin de revenir le moins mal possible de cette terrible aventure, et qui plus est, s'en sortir au regard de la loi.

Roman immédiatement prenant, Délivrance, magnifiquement écrit (et traduit), plonge le lecteur à l'instar de ces quatre compères au coeur de cette rivière, cinquième personnage du roman, tant elle est omniprésente et envoutante. La tension va crescendo ; l'angoisse finit par étreindre le lecteur qui n'a qu'une envie : connaître l'issue de l'aventure, et s'en remettre !!!

C'est beau à couper le souffle.
Cela donne furieusement envie d'aller s'isoler dans un tel endroit, d'y respirer, et de tout abandonner derrière soi.
Mais surtout, cela donne envie de revenir puiser dans le catalogue Gallmeister !!!

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Descendre une rivière sauvage vouée à un anéantissement prochain en canoë, tel est le défi que se sont lancés quatre hommes, quatre trentenaires inexpérimentés qui souhaitent se libérer des carcans d'un quotidien trop éloigné de la nature. La délivrance tant attendue ne pourra se conquérir qu'au prix d'une lutte acharnée contre la part sauvage et animale que la rivière et ses rapides vont venir réveiller en chaque homme.

« Délivrance » a été publié par James Dickey en 1970. Avant de devenir écrivain, il fut pilote de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée. Si cette oeuvre date donc d'une quarantaine d'années, elle n'a pas souffert, pour autant, de l'écoulement du temps. Dès le départ, le lecteur est happé par la voix d'Ed, l'un des quatre aventuriers. Et quand débute l'aventure, au moment où les canoës sont mis à l'eau, on vogue aux côtés d'Ed et de ses trois comparses. Sa voix est vrillée de tension, à l'image du courant, dense et lourd qu'il sent sous lui. Elle suit le rythme de la rivière et quand elle commence à s'emballer, à devenir aussi confuse que les événements terribles et inattendus qui s'abattent sur eux, on ne peut plus quitter l'intrigue. Et l'on se crispe avec Ed, au fur et à mesure de l'escalade nocturne de la falaise à pic qui va développer son acuité tactile de manière inattendue, on vibre à l'unisson de sa montée, on saisit chacune de ses prises, et on tremble, à ses côtés. Ce passage est sans doute le fragment de l'intrigue le plus beau : l'angoisse et la confusion d'Ed sont rendues d'une manière poétique et humaine. Au fil des pages, les aventuriers, tout comme le lecteur, sont tendus vers l'issue, la fameuse « délivrance » promise : vers quelle fin coulera donc cette rivière traitre, tour à tour d'un calme majestueux, mais aussi pleine d'une violence inouïe que rien ne laissait présager sinon l'obscurité des berges qui l'enserrent ?
« Délivrance » est un roman magnifique duquel personne ne ressort indemne, un roman inoubliable qui a obtenu le Prix Médicis étranger.
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« C'est le vieux truc qui consiste à se dire qu'un de ces jours on va se remettre en forme. Il y en a bien qui courent un peu. Mais qui fait des sprints ? Qui descend des rivières ? Là, vous avez la possibilité d'en descendre une. »
Quatre copains vont se prendre au jeu et sans préparation aucune et sur un coup de tête, vont se lancer dans la descente de la Cahulawassee, évidemment rien ne se passera comme prévu.
Pas vraiment un livre d'action, plus une réflexion sur la survie,
La rivière, la forêt, la falaise sont des personnages à part entière,
Une évolution des personnages intéressante
Mais des poncifs, « Je me souvins que tous les hommes avaient d'abord été des petits garçons et que les petits garçons avaient toujours exploré toutes sortes de chemins pour devenir des hommes. »
Des réflexions datées (racisme sexisme et j'en passe),
Et la lenteur de la mise en place ont quelque peu gâché mon plaisir de lecture.
Lu dans le cadre d'une lecture commune, merci à Gwen21 pour la proposition et à musaraneus et Laurent81 pour leur éclairage.
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Peut-être avez-vous vu le magnifique film, réalisé par John Boorman en 1972, adaptation réaliste et somptueuse du roman de James Dickey : « Délivrance » racontait l'histoire de quatre hommes qui décident de descendre en canoé une rivière des Appalaches, avant qu'un barrage ne change la physionomie de toute la région. Burt Reynolds, John Voigt, Ned Beatty et Ronny Cox sont les héros de cette descente aux enfers. Beaucoup d'images sont très fortes. Comme souvent chez ce réalisateur, le souci écologique est présent et il nous fait partager son admiration pour la nature condamnée par la civilisation (cf. « La Forêt d'émeraude »). de « Délivrance », on retiendra aussi le superbe numéro de « Duelling banjos » où, au fin fond de la forêt, deux joueurs de banjo se livrent à une improvisation époustouflante sur « Yankee Doodle ».
Mais avant le film il y avait un roman : « Délivrance » de James Dickey, paru en 1970. Un chef-d'oeuvre couronné par la critique et le public (prix Médicis étranger en 1971).
Ed (le narrateur), Lewis, Bobby et Drew, sont quatre copains, hommes d'affaires d'Atlanta (Géorgie). Ils décident de faire une virée en canoé sur une rivière qui descend des Appalaches, et qui est appelée à disparaître, car l'implantation d'un barrage et d'un lac artificiel va changer profondément le décor de la région. Une bonne idée, donc, au départ, écologique et tout. Surtout que les décors sont à couper le souffle, d'une beauté inouïe, la nature sauvage dans toute sa splendeur. Sauvage c'est le mot. D'agrément, le voyage se transforme peu à peu en aventure, et même en cauchemar. Il y a la nature elle-même, des rapides, des passages délicats, une végétation parfois hostile et dangereuse… Il y a les hommes : les gens du pays, souvent primitifs et violents, avec qui il va falloir en découdre. Et puis il y a eux-mêmes, quatre personnalités dissemblables qui affrontent la réalité différemment. Personne n'en reviendra indemne.
Le livre (comme le film qui en est tiré), peut être vu comme une allégorie : la lutte de l'homme civilisé contre la nature sauvage (celle-ci comprenant les hommes primitifs, peu ou pas civilisés). Il y a certainement une intention écologique de la part de l'auteur, qui multiplie les descriptions de la rivière et des décors traversés (Dickey est également un authentique poète), pour faire ressortir le mal qui vient troubler cette beauté et ce calme. Certains y ont vu la trajectoire du mouvement hippie, proche de la nature et plein de bonnes intentions, mais qui, au bout du compte, a tourné court, tué par la modernité et le conformisme.
Enfin, et c'est peut-être ce qui explique le titre, « Délivrance » est un récit initiatique : les quatre personnages, dans la matrice que représentent la forêt et la rivière, cheminent vers une « délivrance » au sens maïeutique de l'expression, mais cet « accouchement » se fait dans la douleur. La nouvelle vie qui les attend à l'arrivée, n'a rien à voir avec celle d'avant. Leur aventure les a changés, ce sont des êtres neufs, mais marqués à jamais.
Un livre à lire. Un film à voir. Impérativement.

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