Firenze Rossa

FIRENZE ROSSA

de David Didelot

Collection Karnage
Zone 52 Éditions
166 pages / sortie 10.02.2022

Une écriture visuelle, féroce et impitoyable.

Un auteur redoutable dont le talent n'a d'égal.

Première grosse claque de l'année 2024.

L'auteur mêle ici ses influences cinématographiques à son amour pour l'Italie et Florence.

C'est délicieusement gore, porno-gore, trash, immonde, inqualifiable...

Ça vous tord les tripes, on sent, tout le temps de notre lecture ces effluves fétides de chair pourrie.

Un récit authentique, des échanges enfiévrès entre les protagonistes.
Cette part obscure et presque honteuse que l'être humain refuse de montrer.

D'une violence très crue, j'ai été totalement happée et conquise par cette histoire, les pages se tournant toutes seules du début à la fin.

Des dialogues qui choquent les bienséances, une bonne grosse dose d'hémoglobine, du hard-core et vous obtenez un diamant brut dévoré en moins de deux heures.

Merci à David pour cette lecture immersive et ravageuse dès l'incipit.

Un ottimo libro caro amico !
Excellent.

Merci.

Dans un club libertin , une femme en manque de sexe va subir les assauts d'une bande de jeunes pendant que le mari est évanoui .
Des années plus tard des crimes horribles ont lieu dans diverses boites échangistes de Florence .

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Ce roman n'est pas destiné à tout public , les scènes de sexe et de crimes sont plutôt bien détaillées et percutantes et avec une allusion au films érotiques de l'époque .
L'histoire est assez bien tournée avec une vengeance qui permettra d' expier les pêchés de chair , mais la folie n'est pas loin .

Au début du roman, l'outrance des propos tenus par les personnages peut désarçonner. N'abdiquez pas. Firenze Rossa a besoin de ces descriptions pour nous faire ressentir le déclin moral et artistique de la ville de Florence…

La capitale de la Toscane a vu naître la Renaissance en Italie ; elle est universellement reconnue comme l'un des berceaux de l'art et de l'architecture.

Pourtant, lorsque Michel-Ange, Botticelli ou Léonard de Vinci sont évoqués au sein des pages de Firenze Rossa, c'est pour mieux exposer la décrépitude actuelle de la ville, en tournant bien comme il faut le couteau dans la plaie.
La description des perversions contraste remarquablement avec l'image habituellement renvoyée par la ville. Si la dissonance fonctionne si bien, c'est aussi parce que David Didelot met un point d'honneur à offrir au lecteur un cadre réaliste. Ainsi, on ne compte pas les noms de rues cités. le dépaysement est parfait, d'autant plus que David Didelot maîtrise parfaitement les descriptions. Les nombreux clins d'oeil au cinéma érotique de l'époque, quant à eux, accentuent encore le réalisme qui se dégage de l'ensemble...

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