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3,68

sur 356 notes
Franchement, Jean-Paul Didierlaurent m'a régalé une nouvelle fois avec La fissure ! J'avais beaucoup aimé le liseur du 6h 27 et je n'ai pas du tout été déçu par cette seconde lecture.
Le côté social avec cette entreprise délocalisée en Chine et qui commercialise des nains de jardin, ce couple qui se débat pour ne pas sombrer dans la routine et enfin, cette fissure qui va causer un énorme bouleversement dans la vie de Xavier Barthoux, je me suis régalé !
Jean-Paul Didierlaurent a beaucoup d'humour. Il écrit bien et n'hésite pas à nous emmener de l'autre côté de notre hémisphère, élargissant avec bonheur et originalité nos horizons.
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La Fissure mérite d'être découverte! Les premières pages m'ont tout d'abord déçue, me faisant craindre une histoire banale et sans surprise,du garc aliéné dans une vie ininteréssante et bien rangée qui, finalement envoie tout valser pour vivre autre chose,genre roman mysticogélatineux!! Pourtant,si le fil (la fissure!) de l'histoire part bien de cette trame, la façon de la traiter est amusante,originale et poétique. Je me suis laissée séduire et même culpabilisée des mauvaises pensées que j'avais eu !Un roman vraiment sympa qui m'a aussi permis de faire connaissance avec l'édition Au Diable Vauvert dont les valeurs me conviennent bien.
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C'est le troisième livre de Jean-Paul Didierlaurent que je lis, troisième fois que je passe un très bon moment. Je l'ai littéralement dévoré, alors qu'il est pourtant bien différent des deux autres ("Le liseur du 6h27" et "Malamute").

L'auteur utilise un ton plus fantasque et donne à son récit un côté loufoque que je ne lui connaissais pas. Et c'est une très belle réussite !

Tout part d'une fissure, une simple fissure dans un mur, qui va s'agrandir et s'étaler au-delà de ce que l'on peut imaginer. Elle va prendre des proportions grandiloquentes, jusqu'à atteindre Xavier et l'emmener aux antipodes de sa maison de campagne des Cévennes. Cette fissure, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, vase qu'il n'avait pas vu se remplir jusqu'à ce jour. S'en suivent une crise de la cinquantaine ébouriffante et un voyage initiatique atypique. Son nain de jardin, Numéro 8, baladé partout dans son porte-bébé et lui faisant office de conscience, le suivra jusqu'à sa destination finale.

Jean-Paul Didierlaurent dépeint ici une quête de soi mêlant l'étrange à la réalité, le drolatique à la tendreté, le burlesque à la subtilité. le mélange obtenu est exquis : c'est drôle, c'est frais, c'est tendre, c'est touchant.

Une jolie petite pépite !
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Une création singulière et déroutante. Un directeur commercial qui " pète les plombs " après avoir constaté qu'une fissure lézardait le mur extérieur de sa maison de campagne. Un nain de jardin qui devient son copain et une succession de décisions qui dirige le protagoniste dans une île perdue aux antipodes de la France. Un humour caustique, des situations loufoques, des rebondissements drôles ou tragiques et un roman qui nous entraîne avec bonheur dans une folie pas si douce que cela.
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JP Didierlaurent nous entraîne dans le sillage d'un héros ordinaire lancé dans une aventure aussi loufoque qu'improbable. Un peu de fantastique (un nain de jardin farceur et causant comme compagnon), beaucoup d'humour , une plume fluide et cette histoire, qui se lit comme un conte, nous emmène vers une belle rédemption. Troisième roman d'un super auteur !
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Les romans de Jean-Paul Didierlaurent ne manquent généralement pas d'originalité et d'humour cependant, je dois reconnaître que celui-ci est sacrément loufoque… Pendant une bonne partie du récit, je me suis demandée où l'auteur souhaitait en venir et je n'avais absolument aucune idée de comment cela allait se terminer… L'histoire commençait pourtant assez bien avec Xavier, un père de famille en conflit avec son ado et peu heureux en mariage. Ses journées se ressemblent toutes, le chihuahua de sa femme est pénible, sa voisine Hélène est une espionne envahissante et son travail ne le passionne plus autant qu'avant. Xavier n'est pas spécialement heureux et, lorsqu'il se rend dans sa maison secondaire un week-end, il constate l'horreur : son mur se fissure ! Dès lors, il va en faire une véritable obsession, quitte à mentir à son épouse en prétendant qu'il est en voyage d'affaires… Dans cette folie, ce anti-héros va se mettre à parler avec Numéro 8, un nain de jardin de son entreprise qui va l'accompagner partout! Au fil des chapitres, je n'ai pas pu m'empêcher de songer au film « le complexe du castor » avec Jodie Foster et Mel Gibson ! Dans ces deux fictions, les pères de famille vont complètement péter une durite et vont se mettre à parler à un objet inanimé, lui attribuant alors une personnalité. Cet ami imaginaire va leur servir de camarade, de confident, de guide pour agir et d'échappatoire… Grâce à celui-ci, ces hommes vont retrouver un sens à leur vie, un but et une destination… C'est à la fois poétique, déstabilisant et effrayant, car le lecteur assiste vraiment à une démence et à un isolement étrange… D'ailleurs, un sentiment de malaise m'a animée tout au long de ma lecture.

Xavier m'a semblé être un homme peu attachant. Si l'on met de côté cette instabilité psychologique, on constate qu'il ne semble pas faire beaucoup d'efforts et qu'il n'est pas vraiment attentionné envers sa femme à qui il ment sans vergogne… Il se laisse plutôt porter par ce qu'il traverse et ne réagit pas spécialement lorsqu'il arrive quelque chose de grave… Je pense notamment au passage de la fouine qui est aussi vite expédiée que passée à la trappe… D'autres scènes m'ont également parues cocasses et absurdes, ce qui a nui à mon enthousiasme, déjà bien entaché par cette première partie relativement longue à démarrer… L'autre moitié du livre plonge le personnage principal dans une aventure en Nouvelle-Zélande permettant une certaine introspection… Autant j'ai apprécié les thèmes abordés ainsi que les dialogues intérieurs, autant je n'ai pas accroché aux diverses rencontres que Xavier va faire… Seule la fin, le résultat de la véritable fissure, m'a plu ! Hélas, ce n'est pas suffisant ! Cet ouvrage rempli de scène irréelles n'est donc pas à la hauteur du très bon « le reste de leur vie » ou encore du sympathique « le liseur du 6h27 » ! Je n'ai d'ailleurs pas retrouvé le charme de la plume de l'auteur, ni son mordant à travers les dialogues. Certes, c'était une lecture correcte avec quelques passages drôles toutefois, je m'attendais à beaucoup mieux, surtout après avoir dévoré les deux autres romans de l'auteur… Je suis curieuse de voir si ce conte moderne saura davantage satisfaire ma mère ou l'une de mes collègues à qui j'ai proposé de découvrir ce conte philosophique burlesque…
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Si j'ai eu envie de lire La Fissure, de Jean-Paul Didierlaurent, c'est avant tout parce que j'avais été conquise par son premier roman : le liseur du 6h 27. Et là, j'ai à nouveau été séduite.

Xavier Barthoux est représentant dans une entreprise de nains de jardins, la Société Ceramix, ex-maison Frachon, fondée en 1929, et rachetée par une holding américaine. Toute la production est à présent délocalisée en Chine. « Seule la peinture des bonnets, des barbes, des cheveux et de quelques rares accessoires se faisait encore sur le site de Clermont. Cette finesse stratégique permettait à Ceramix d'apposer au cul des statuettes la prestigieuse inscription : Sorti des ateliers Frachon. »
Cette usine qui avait employé au plus fort de son activité, jusqu'à soixante-dix ouvriers, n'en compte plus que quatre : le patron, un chef d'atelier qui fait surtout office de manutentionnaire, une coloriste et Xavier Barthoux.
Ce dernier partage sa vie entre la tournée de ses clients, son épouse Angèle, sa chienne Bella et sa résidence secondaire des Cévennes.
Cette existence bien rangée va être totalement bouleversée. Par un matin ensoleillé, alors qu'il prend son petit-déjeuner sur la terrasse de sa maison de campagne, il lève la tête pour contempler le mur qui lui fait face et aperçoit, juste à l'endroit où la vigne plus clairsemée laisse entrevoir une partie du mur à nu : une fissure…
Obsédé par cette fissure, il va tout tenter pour la réparer. En fait, c'est tout son univers qui se lézarde. Il lui faut trouver des réponses et si les réponses se trouvent à l'autre bout du la planète, sur les îles Chatham, qu'importe, il est prêt à y aller.
Jean-Paul Didierlaurent m'a captivée dès les première lignes et m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement final que je n'avais pas du tout anticipé.

L'humour décapant et omniprésent servant souvent à cacher le désespoir, une écriture fine et vive, la verve des personnages, le flirt avec le fantastique - l'auteur n'hésite pas à donner voix à un nain de jardin puis à une sculpture maori - le personnage central très touchant et que chacun d'entre nous pourrait bien être ou devenir font de la Fissure un roman pétillant, philosophique, percutant qui permet de s'interroger et de rêver entre réalité et fiction : une réflexion sur la vie.
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Plutôt loufoque mais sympathique. Déjà le titre!
Etre obnubilé par une fissure au point qu'elle déclenche chez Xavier un changement de vie total, n'est pas bénin.
Ce commercial en nain de jardin, et oui, il y en a, avait jusqu'alors une vie bien tranquille qui ronronnait comme il faut. L'association "fissure" et "nain parlant" va avoir raison de son ancienne vie. Et c'est dans un enchaînement de faits plus ahurissants les uns que les autres qu'il parcourra la planète à la recherche de l'origine du problème, faisant fi de tout son passé.
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Xavier est représentant en nains de jardin, chez Ceramix, et est heureux, du moins en apparence. La découverte d'une fissure dans un mur de sa résidence secondaire, recouvert de vigne vierge va lui faire "péter les plombs". Réparer la fissure devient une obsession, puis trouver son origine va l'obnubiler.

Il parle avec Numéro 8, un nain de jardin qui va devenir son meilleur ami, offre des oeufs à une fouine avant de partir aux antipodes, dans les îles Chattam.

J'ai apprécié la 1ère partie, où Xavier disjoncte, en France, et se heurte à la mondialisation de son entreprise, l'indifférence de son fils, la platitude de sa vie avec sa femme, l'intrusion incessante de sa voisine.

La seconde partie, dans les îles Chattam, m'a semblé un peu moins crédible, et m'a parfois un peu agacée, par son effet miroir. Mais j'ai adoré Bobby, l'hôtelier, fou de la route 66, fervent lecteur..

Ce roman m'a rappelé "La vie très privée de Monsieur Sim" de Jonathan Coe, où Monsieur Sim est un représentant en brosses à dents qui disjoncte lui aussi ; les aventures d'Amélie Poulain ; la fouine des "Petits mouchoirs" qui exaspère François Cluzet.

C'est plein d'humour (parfois noir), décalé, inventif, léger et agréable à lire...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Une belle surprise avec ce livre de Jean-Paul Didierlaurent! l'histoire de Xavier est originale...enfin, pas vraiment au début puisque ce représentant de commerce mène une vie tout à fait banale! Et puis , dès lors que cette fameuse "fissure" apparaît derrière la vigne vierge, les repères s'effacent, la limite entre le réel et l'imaginaire devient moins nette... Cette belle fable nous rappelle combien, chez beaucoup d'entre nous, existent des faiblesses qui peuvent nous mener à revoir le chemin tracé. le dénouement est vraiment très étonnant!
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