Les problèmes qui se posent à nous dans la mer sont ceux mêmes qui se posaient à la surface du sol, voici quelque huit mille ans. Lorsque l'avant-garde des plongeurs cherche à répondre aux questions de la tribu, elle ne dispose pas de mots, elle ne sait que dire. Et Philippe Tailliez réclame un Rimbaud. Pourquoi ? Parce que la poésie "s'abreuve à des sources que nous n'avons pas encore rendues accessibles à la science", parce qu'en attendant les définitions scientifiques, la poésie est le langage le moins menteur pour évoquer une réalité encore mal débrouillée et qui échappe à la raison.
Là où le rêve et l'action s'avancent côte à côte, en silence, dans l'épaisseur des eaux, l'homme pour un instant se sent d'accord avec la vie. Cela se raconte-t-il, je n'en suis pas certain.
Il n'est pas vrai que le plongeur soit comme un poisson dans l'eau. Du poisson, il n'a pas les réflexes vifs, la puissance toujours aux aguets. Peut-être me comprendra-t-on si je dis qu'il se meut dans la mer comme on vole dans les rêves.
Les promesses de
la merA la veille des
vacancesBernard PIVOT reçoit cinq auteurs pour parler de
la mer dans tous ses états.
Alain BOMBARD publie "
Les Grands navigateurs" et "Protégeons
la mer». BOMBARD raconte quelques
anecdotes sur quelques uns des grands aventuriers
marins.
Philippe DIOLE,
journaliste et plongeur, présente son ouvrage "l'Aventure de l'homme dans
la mer",
récit de l'évolution de la plongée...