Elle se prépara solennellement pour Paris, comme d'autres se préparent pour La Mecque.
Ce n'est pas une règle générale, je le sais, mais force est d'admettre qu'il y a plus d'humanité dans les pays où règnent la prospérité et la liberté que dans les pays où les gens sont opprimés.
Déjà, dans les pays d’Occident, on s’était donné les moyens de faire l’amour sans faire d’enfants. Maintenant on peut faire des enfants sans faire l’amour. Les plus optimistes estiment que l’amour n’aura rien à perdre d’être ainsi rendu à la liberté.
Comme dit si bien Monsieur Racine dans sa préface à Bajazet : « L’éloignement des pays répare en quelque sorte la trop grande proximité des temps. Car le peuple ne met guère de différence entre ce qui est à mille ans de lui et ce qui est à mille lieues.
On ne vit que sous le voile de la dissimulation, tout se tait, tout se cache.
En Iran, les gens ne sont point tels qu’ils sont, mais tels qu’ils sont contraints d’être.
Elle voulait la posséder totalement, et cette garce de langue se dérobait à elle, ne cessait de lui jouer des tours. Quelle belle garce, cette langue, la plus belle. Quelle belle grâce, cette langue. La plus belle.
Et elle découvrit que pour préserver la magie d’un rêve il faut se garder de le réaliser.