Les Quatre de Baker Street, tome 4 : Les orphelins de Londres

Allez, les histoires... Bien foutues, rien à redire. On retrouve toute l'ambiance victorienne du Londres de la fin du 19è siècle et le scénario présente tous les codes de l'enquête et de l'histoire d'aventures : rebondissements, retournements de situation, poursuites, action, etc. Sherlock Holmes n'est ici qu'une ombre, un personnage secondaire qu'on ne voit que ponctuellement. Place est laissée à ces trois puis quatre jeunes héros. D'autre part, le fait qu'un album soit systématiquement un one-shot permet à l'histoire d'avancer rapidement.

Côté dessin, là aussi, une réussite avec la qualité non négligeable que le dessin s'améliore au fil des albums, se faisant plus fin et plus précis. D'autre part, l'action que l'on trouve dans l'histoire est fidèlement retranscrite dans les dessins. Les émotions des personnages sont également bien foutues. Enfin, la mise en couleur s'adapte parfaitement à la situation. Les Quatre de Baker Street est donc une très bonne série d'aventures qui mèle histoires dynamiques et très bon dessin. Pour les grands et les petits.
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Coup de tonnerre à Londres : Holmes est mort !
Les francs-tireurs sont comme orphelins et chacun retourne à sa vie d'avant. Ou essaye : Charlie se retrouve dans une pension pour jeune délinquante, Tom retourne dans sa famille jouer les monte-en-l'air et Billy erre. Et pendant ce temps, un assassin s'évade et jure de se venger d'eux.
Tristesse, désarroi, séparation, entraide, c'est quand même mieux en équipe ! Un album qui bouge pas mal, qui en apprend un peu plus sur ces gamins des rues (mais toujours pas pourquoi Billy Fletcher sait lire !).