Après Pavie et ses conséquences, il faut donner un nouvel élan à ce que les historiens appelleront ensuite « le second règne » de François Ier. Si le navire de Jacques Cartier peut, un temps, incarner les espoirs politiques d'un roi de France dont l'horizon italien se bouche progressivement,il s'abîmera très vite dans l'échec d'une expérience ultramarine dont la précarité nourrira – et pour longtemps – un puissance imaginaire.
- De toutes parts lors dépouillé je fus. Mais défendre ni servit ni refus, et la manche de moi tant estimée, par lourde main fut toute dépecée. Las ! Quel regret en mon cœur fut bouté...
- Votre écriture s'est encore bonifiée, Sire.
- Je ne voulais pas vous déranger Sire, mais... Je vous trouve mélancolique ces derniers temps.
- Vous étiez fille d'honneur de feu ma mère, vous l'avez bien accompagnée.
- Il en tient qu'à vous, Sire, que je vous accompagne...
- Ce bon Lannoy... Je n’oublierai pas son dévouement malgré l'adversité... Pas plus que l’accueil du Duc d'Infantado à Guadalajara, les chasses autour de Madrid, la visite de l'Université d'Alcala de Henares.... ou encore la splendeur de la Casa de Campo et de l'Alcazar....
- Et voici une lettre ce coquin d'Arétin pour vous plaire...
- le Fléau des Princes m'a-t-il encore visé de sa satire ? M'a-t-il encore égratigné de son verbe ?
- « Je ne sais, Sire Très Chrétien, qui, du vainqueur ou du vaincu, mérite le plus d'éloges. »
- Hahhahaha !
- Quelqu'un capable de faire mieux que l'explorateur Verrazano ?
- Oui...
- Et comment se nomme ce prodigue, capable de nous donner ainsi avantage face aux Portugais et de me soulager quelque peu de mes hantises du Milanais ?
- Cartier, Sire. Il se nomme Jacques Cartier...
Mes enfants sont bien traités en Espagne. ils pourraient encore y rester pendant deux ou trois années...
Messieurs, le traité sera rompu...
Et nous menacerons encore Charles Quint, qui a eu le tort de me libérer avant de prendre la Bourgogne.
Ordonner les choses de puissance absolue, c'est comme les faire sans raison et à volonté.
- Il devient dangereux d'être en faveur des Français par les temps qui courent.
- Comme si la canicule, la peste et les rats ne suffisaient pas...
[François Ier] Il n'y a qu'un roi en France, je ne tolérerai pas un Sénat comme à Venise !