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Citations sur Johnny chien méchant (30)

La plupart de ceux qui me dépassaient avaient jeté tout ce qu'ils pouvaient pour aller plus vite, afin de sauvegarder le seul bien précieux qu'ils leur restait à sauvegarder: leur vie.
p.77
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Écoutez, nous ne nous occupons pas de guerre. Nous sommes l’institut
international pour la protection des gorilles et chimpanzés. Nous sommes là pour en évacuer autant que possible car ils sont menacés par cette stupide guerre où l’on massacre même des animaux, de pauvres animaux innocents.
— Pourquoi eux, et pas moi ? ai je plaidé.
— Parce que la disparition de ces grands singes serait une grande perte pour l’humanité.
— Pourquoi eux et pas moi ? ai-je encore répété.
— Parce que vous n’êtes pas un singe !
— Si, je suis un singe », ai-je fait et, les jambes arquées, je me suis mise à
grogner, à mimer la démarche d’un gorille et en faisant comme si je m’empiffrais de bananes. J’étais désespérée.
« C’est pas possible... Elle est folle. Dépêchons-nous, il y en a peut-être des
dizaines comme elles qui vont surgir de ces bois. »
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Même dans ce camp de réfugiés, il y a encore des personnes qui nous obligent à payer de notre sexe une boîte de lait, un bout de tente en plastique, un bol de riz. Certains employés nous demandent de l'argent pour nous établir des cartes de réfugiés. (P. 344)
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.….ils abattaient systématiquement les gens qui n'étaient pas de leur ethnie. Comme ils ne pouvaient pas deviner au coup d'œil qui était qui puisque nous étions tous noirs, nous avions tous deux bras et deux jambes, deux yeux et deux oreilles, ils ont inventé le test de la langue : celui qui ne savait pas parler la langue de la tribu était automatiquement abattu, comme si dans notre monde moderne tous le enfants parlaient encore la langue tribale. C'est pas du tribalisme ça là? " (P. 242)
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Il faut sortir du schéma erroné et stéréotypé qui réduit tous les conflits en Afrique en une guerre tribale, en un règlement de compte entre tribus vengeant des haines séculaires. Le fait ethnique est peut-être instrumentalisé par les politiciens, il l'est sûrement même, mais si vous allez au niveau du petit peuple, du paysan, il n'y a pas de tels conflits puisqu'ils vivent tous dans la même misère. Dans tous ces conflits, si vous regardez bien, vous trouverez d'abord les grandes compagnies pétrolières et diamantifères qui manipulent les hommes politiques locaux qui à leur tour.... (P. 242)
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Que faire quand quelqu'un ne craignait ni ma force ni mon arme , j'étais perdu. Je pouvais la tuer sans problème. Mais si je la tuais sans lui faire peur, sans l'humilier, elle aurait gagné. (p. 369)
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L'air frais m'a donné un coup de fouet. Et j'ai ressenti une joie m'envahir. Joie d'être vivante. Joie d'avoir survécu. Joie de continuer à vivre. L'air frais a aussi ravivé l'enfant, puisqu'elle s'est mise à pleurer. C'était bien ainsi car un enfant qui pleure est un enfant qui vit. Et je me suis souvenue que ma petite fille n'avait pas de nom. Or toute existence dans l'univers commençait par un nom. J'ai plongé ma mémoire dans le riche patrimoine de la langue de mon grand-père et j'en suis revenue avec le mot le plus pur de la tribu, le mot le plus beau reflétant parfaitement ce moment : kiessé ! la joie ! Mon enfant, je te nomme kiessé ! Et j'ai regardé vers le ciel: elles étaient là, diamants brillants, couronnant nos têtes . Que ferions-nous sans les étoiles ? (p. 376-377)
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Nous sommes sorties dans la nuit et nous avons levé les yeux vers ces myriades de diamants lumineux qui scintillaient là-haut. que ferions-nous sans les étoiles ? (p. 317)
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J'ai donc demandé à mon cerveau de se taire. De faire autre chose. Lire par exemple. Lire un livre sous les sifflements de roquettes comme on lit un roman avec de la musique en arrière-fond. Un livre peut vous faire oublier la mort. Cette pensée m'a fait sourire. (p. 259)
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Ne plus fuir, faire face et advienne que pourra. Cet homme que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avait estimé que je n'en étais pas encore là et m'avait pressée de partir parce qu'il voulait à tout prix que je vive. Pourquoi ? Comment la bonté pouvait-elle encore exister dans ce monde ? Cette question que je me pose souvent est toujours restée une énigme pour moi. (p. 287)
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