Citations sur Ma raison de vivre, tome 3 : Ma raison de respirer (78)
- Merde, Emma ! a-t-elle crié en serrant les poings, la mâchoire crispée. Ne compte pas sur moi pour accepter ça ! Jamais de la vie. Je ne te laisserai pas finir comme ta mère.
- Je ne veux pas que tu t'attaches à moi, Cole, ai-je lâché d'une traite.
[...]
- Je...J'ai peur, ai-je avoué
- Que je te fasse du mal ? a-t-il questionné à voix basse.
- Non, j'ai peur de te faire du mal, moi. Je ne tourne pas rond. Vraiment pas. Je ne peux pas... je ne peux pas sortir avec toi. Te laisser entrer dans ma vie. Je ne peux pas devenir proche
« - Mets un tee-shirt, Evan ! ai-je exigé en sentant mon coeur s'emballer à la vue de son torse nu.
- On en est encore là ! a-t-il protesté
- Je risque de m'étaler si je cours à côté de toi !
- Mais tous les types qui sont sur la plage sont torse nu !
- Sauf que c'est TOI ! Je m'en fous des autres, mais toi, quand je te vois comme ça, je perds tous mes moyens. »
J'ai pleuré la petite fille qui avait perdu son père et n'avait jamais eu de mère, et celle qui ne rêvait que d'être acceptée mais n'était jamais à la hauteur. L'adolescente qui avait souffert le martyre. J'ai pleuré l'enfant qui méritait d'être aimée mais qui ne savait pas comment gagner cet amour.
La tristesse a désintégré mon coeur. Glissant le long du mur, je me suis effondrée, sans même sentir la douleur dans mon dos. Je n'ai pas pleuré, aucune larme. Pourtant, à l'intérieur, j'étais noyée. (p368)
- Pour une fois, j'ai envie de rester, a-t-il enfin lâché. De déballer mes cartons. (p202)
J'ai pleuré jusqu'à ce que ma poitrine ne soit plus qu'une immense brûlure. Jusqu'à épuiser mes larmes. (p177)
Le chemin à parcourir était encore long avant d’être guérie. Avant d’être pardonnée. J’allais devoir me battre à chaque instant. Sans oublier qu’on a toujours le choix.
J’ai choisi de vivre. D’aimer. De respirer.
Au cours de ma vie si peu équilibrée, j’avais connu l’amour et la perte. Cette dernière expérience m’avait obligé à être plus forte, mais c’est l’amour qui m’avait aidé quand j’étais faible. J’étais une rescapée. Désormais, je voulais vivre ma vie.
- […] Mais je savais aussi que, sans elle, je ne pouvait pas respirer. Elle était mon oxygène, ma raison de vivre.