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Citations sur Le cycle de Barcil : Yencil le stratège (6)

Progresser à la surface du royaume d'Oukta, c'était aussi s'exposer aux hordes de trolls, les cousins éloignés des Orques, et des Yabilik, les frères des dragons de l'est.
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La guerre utilise parfois la fourberie pour atteindre ses objectifs, mais cet art est poussé à sa quintessence par le commerce.
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C'est alors que la Mère, créatrice de toutes choses, anima les Dieux. Elle pétrit la matière lunaire. Roche et poussière. Une souffla sur ses sculptures et la chair apparut. Yencil, ainsi, naquit. Et ceux de sa condition avec lui.
À son premier souffle de vie, Yencil ouvrit les yeux sur la Mère. Une silhouette aussi immense que translucide, surmontée de cheveux ondulant dans le lointain des vents cosmiques.
Ainsi la Mère déposa l'Équilibre dans le creuset des Dieux.
À eux d'être les gardiens des affaires du Monde. Harmoniser les destins des mortels. Hommes, Elfes, Nain, Dragons, Rahus, insectes, reptiles, arbres et plantes. Tout ce qui recelait la vie participait au flux, ce grand échange des énergies.
Puis, de l'ongle elle avait marqué son œil ; celui-ci retrouva la couleur argent de la lune. Yencil hurla sa douleur. Ensuite la Mère avait relevé d’une main gracile le menton de sa progéniture. Alors il vit clairement : chaque brin de la chevelure de la Mère était un fil de vie. Enchevêtrement vertigineux, inimaginable. Devant sa pupille scintillante défilait le temps. Les ramifications infinies de sa coiffure proposaient à Yencil les perspectives – les opportunités – de chacun des choix de vie.
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Là où la guerre se profile, les gemmes coulent à flot.
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Bainge exécutait, imperceptible mais implacable, la volonté de Yencil.
Toutefois, certains coups passaient. Ikor haletait, saignait. Ses protections se disloquaient sous la rudesse des coups qui pleuvaient comme grêle. De larges plaies zébraient son cou, ses bras, ses jambes. Alors qu’il abattait sa hache sur un Orque, pourfendant son crâne en deux, le fil d’un cimeterre siffla. Le choc arracha son casque.
Cabossé, le heaume roula au sol. Le regard hagard d’Ikor apparut, des yeux fous injectés de sang. L’Orque se tenait là, ses babines retroussées sur ses crocs jaunes. Avec ce qui ressemblait à un sourire, il leva encore son cimeterre pour achever son travail. L’instinct primal d’Ikor explosa. Devenu une bête à son tour, il sauta à la gorge de son ennemi, planta ses dents dans la carotide. Ses bras enserraient sa proie comme des serres. Le cimeterre tomba. La bête se débattit de toute sa force. Mais Ikor resserra encore son étreinte jusqu’à ce qu’il sente sous ses membres les os craquer. Quand il libéra sa prise, l’Orque glissa sans un bruit le long de son corps droit, s’affaissa sur ses pieds. Le sang visqueux ruissela sur ses bottes. Son âme s’en était allée rejoindre la Mère.
Non loin, son épée pointée en avant, Orglin scruta le champ de bataille. Le combat était fini, son travail s’achevait là.
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Aujourd’hui était l’une de ces journées cristallines où l’air paraissait solide. Barcil était si belle quand se déversaient dans la nature les chants harmonieux des volatiles aux plumages chamarrés.
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