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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Encore un récit sur la Première Guerre Mondiale avec toutes ses atrocités. Normal car ce fut l'année du centenaire de ce tragique conflit ayant endeuillé tant de familles. le sujet ne semble pas tarit puisqu'on suit les aventures d'une patrouille voulant remettre une pétition afin de faire tomber le gouvernement et changer peut-être le cours de la guerre.

Le colonel d'Anjou est méprisable comme tout ces militaires qui ont envoyé volontairement ces soldats à l'abattoir sans la moindre considération d'humanité. C'est un véritable scandale qui nous pousse à comprendre les exactions de ce groupe de soldat obligé de déserter. Cela nous touche et nous interpelle quelque part.

Le scénariste Xavier Dorison s'exerce à un genre plus réaliste après ses récits fantastiques. Je n'ai pas trop aimé ce graphisme d'un premier abord puis je me suis progressivement habitué pour l'accepter. Je note néanmoins une très bonne utilisation des couleurs. L'effet d'encrage est très réussi.

Au final, ce chant du cygne ne sera pas aussi mélodieux qu'on l'entendrait.
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Des BD sur la guerre de 14, il y en a plein. Des que j'ai lues, un peu moins. Et des que j'ai lu et qui parlent des mutineries de 17, y'en a qu'une (pour l'instant). Et c'est celle-ci.

La côte 108, c'était un nom qui me disait déjà quelque chose. Je ne sais plus où j'en ai entendu parler. Peut-être durant mes cours à la fac d'histoire ? Ou dans un film ? J'ai une vague image d'un personnage parlant de cet épisode. Bref, ça me disait quelque chose. Les mutineries de 17, j'en ai également entendu parler. Et cette BD m'a rappelé ce moment de la guerre. Etant historienne, j'ai, forcément, tout de suite été attirée par le sujet de cette BD. Et cela m'a beaucoup plus. J'ai aimé fait connaissance avec ces soldats, qui vivent l'horreur des tranchées, les combats déjà perdus d'avance, mais qui tiennent bon. J'ai aimé voir leur évolution, à partir du moment où on leur met la pétition entre les mains. On comprend aisément comment, petit à petit, ils en arrivent à se rebeller, à devenir des mutins, qui a risquer d'être fusillés si on finissait par les attraper.

J'ai bien aimé le dessin, mais il m'a fallu un petit temps pour m'y habituer. Moi qui aime les dessins réalistes et clairs, ceux-ci me paraissaient un peu trop fouillis, pas assez nets. Cela m'a un petit peu gênée dans ma lecture, même si, finalement, au bout d'un moment, on s'habitue.

Je ne dirais pas de cette bande dessinée qu'elle m'a enthousiasmée au point que j'étais incapable de la lâcher, mais finalement, j'ai passé un bon moment à la lire.
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Deux scénaristes et un dessinateur pour une approche un peu décalée de la "Grande Guerre"... On y arrive par une histoire de l'Histoire: une pétition de poilus pour remettre en cause l'autorité du général Nivelle, surnommé le Boucher... pour sa propension à envoyer les soldats à l'abattoir.

L'idée est que la pétition doit arriver à l'Assemblée nationale, afin qu'un vrai débat sur la stratégie et le moral des troupes puisse y avoir lieu. On sait que les "fake news" étaient déjà fort prisées à l'époque (mais cela s'appelait propagande...). Et on sait aussi ce que risque un soldat qui remet en cause l'autorité ou fait simplement remarquer que les gradés ne risquent jamais rien lors des attaques à découvert... vu qu'ils n'y participent pas...

Ce premier tome d'un dyptique met en place la grogne chez les poilus, et la décision de partir à Paris...

Côté graphisme, c'est très osé, avec très peu d'encrage, beaucoup d'aquarelle, une large influence manga au niveau des visages... c'est très loin de mon univers. Cela fonctionne, à mon avis, fort bien dans les scènes où le flou est un atout. Les explosions, les poursuites, les bagarres... tout cela bénéficie largement du mélange qu'induit l'usage des pinceaux. Mais les face-à-face, les portraits... sont moins nets, moins clairs et moins lisibles, par conséquent. Cela m'a parfois gêné. Et c'est dommage, car on sent un vrai souci de documentation de la part des scénaristes.

Les dernières pages font (enfin) apparaître un certain suspens, qui était absent pendant la majeure partie du tome.
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