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Jonas Crow est embauché par Sid Beauchamp pour ramener le corps de Caleb, le fils de la richissime Joséphine Barclay et future épouse de Sid, mort en territoire apache. Mais la mission qui s'avérait des plus simples se complique dès lors que le croque-mort apprend par Salvaje que Caleb n'était nullement l'esclave des Indiens. Bien au contraire, il était son époux et le père de son enfant et un meneur de la résistance apache. Pire, il n'a nullement été abattu par les Indiens mais empoisonné par Sid lui-même ! Aussi Jonas décide-t-il de ramener le corps de Caleb en territoire apache. Mais il échoue et se retrouve captif de Sid, ainsi que Salvaje, son fils Chato, et le vieux guerrier Kenitei, qui les ramène tous vers Tucson. Sous peine de représailles, Jonas doit suivre les prérogatives de Sid, notamment celles de ne pas dévoiler les causes de la mort de Caleb à sa mère...

Sixième tome des aventures de notre croque-mort préféré qui clôt le diptyque entamé avec "L'indien blanc". Si Jonas Crow était ravi de ses retrouvailles avec son ami d'enfance, Sid Beauchamp, il va vite déchanter maintenant que le voilà fait prisonnier, ainsi que Salavje, Chato et Kenitei. Sid pense-t-il sincèrement que son ami va ainsi se laisser mener par le bout du nez ? Dès les premières pages, le ton est donné et la tension ne cesse de s'accentuer tout au long de cet album, jusqu'au final explosif. Xavier Dorison nous concocte un scénario captivant, détonant et finement maîtrisé aux personnages fort bien campés. Graphiquement, le duo Ralph Meyer / Caroline Delabie fonctionne toujours à merveille en nous proposant des planches cinématographiques fort détaillées et expressives.
C'est sans surprise que l'on attend impatiemment le tome 7...
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« Undertaker » est une chouette série western. Il faut dire que Dorison a un grand savoir-faire pour proposer des récits efficaces habités par des personnages forts. « Salvaje » fait directement suite à « l'indien blanc » et clôt avec réussite cette histoire classique et prenante. le dessin de Meyer accompagne de façon classieuse le scénario de Dorison.

Je ne me lasse pas de cette série tant elle est bien faite et respectueuse du genre et des lecteurs.

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Un massacre a eu lieu. Mais peut-on parler de massacre lorsqu'il s'agit de se débarrasser de cette vermine apache qui menace et ose s'en prendre aux honnêtes citoyens de Tucson ? D'ailleurs Sid en sait quelque chose puisque ces sauvages lui ont brûlé les mains ! Sid Beauchamp est le très populaire shérif de Tucson qui l'accueille dans la joie lorsqu'il y revient avec ses prisonniers dont la redoutable apache Salvaje (Sauvage, tout un programme). Mais l'ambition de Sid ne s'arrête pas là ! Il veut épouser la femme la plus riche de la ville. Pour ce faire, il a été chargé d'une mission : ramener le corps de Caleb, le fils de Joséphine Barclay, la « charmante » et richissime dame qu'il compte marier. Pour ramener le corps, il a fait appel à son ancien compagnon de jeunesse, Jonas Crow, devenu croque-mort… Tout est bien qui finit bien ?

Critique :

Le graphisme (Ralph Meyer) et les couleurs (Caroline Delabie et Ralph Meyer) ne manquent pas d'attrait : le dessin est vif et confère une très forte impression de mouvement, les poses sont naturelles et les expressions des visages, très fortes. de l'excellent travail en somme puisque l'ambiance est très réussie.
Et le scénario, alors ? Un côté déjà vu et très tendance : les Indiens sont les gentils et les blancs sont les méchants à de rares exceptions près (John Wayne doit se retourner dans sa tombe). Mais bon, ce n'est que justice après toutes les vilainies que les blancs leur ont fait endurer en se faisant passer pour les gentils grâce à Hollywood et aux BD de mon enfance…
Le fait que le héros de ces histoires soit un croque-mort est l'atout de cette série. Et même si la fin a quelque chose de prévisible, je n'ai pas boudé mon plaisir à lire cette histoire.
Je n'entrerai pas dans le débat, Blueberry, c'était mieux. Je trouve que cela n'a pas raison d'être même si, incontestablement, Giraud a marqué l'histoire de la BD avec son lieutenant fort peu conventionnel…

Une petite remarque : je déteste ces macarons que les éditeurs font apposer sur les couvertures et qui parfois s'enlèvent difficilement et laissent de vilaines traces. C'est vendeur ? Il m'arrive parfois de ne pas acheter un livre parce que cette manie publicitaire m'énerve…
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Une fois encore, Undertaker est à la hauteur de sa réputation !

Sans dépasser la gueule cassée de Blueberry, il se hisse tout de même à sa cheville, ce qui, vu le niveau atteint par certains albums du duo Charlier/Giraud, n'est pas une mince affaire.

De toute façon, les scénarios de Dorison ne sont pas ceux de Charlier et les deux séries sont différentes.

Évidemment, on aime comparer une nouvelle série avec d'autres qui ont atteint des sommets. Moi, j'apprécie les deux et je double donc mon plaisir lecture en laissant de côté les débats stériles.

Les dessins sont de toute beauté et les visages sont tous bien distincts et parfaitement réalisés. Undertaker est sexy, dans son grand manteau noir de croque-mort…

Undertaker n'est pas un gentil mec sympa, il a ses failles, ses défauts, une jeunesse mouvementée et n'a rien d'un chevalier blanc, même s'il est un peu plus évolué que certains de ces contemporains qui veulent casser, tuer, exterminer ou évacuer très loin les méchants Indiens.

Dans ce diptyque, les Indiens n'avaient pas le rôle de méchants, même si ce ne sont pas des enfants de choeur non plus. On les a cherchés, on les a trouvé. Exterminez des Indiens et tout le monde applaudira, mais si un Indien extermine un Blanc, ce sera un tollé général.

Ici, les Méchants sont les Blancs. Et ils sont réussis, les portraits des vilains ! Sid Beauchamp, avec sa gueule potelée et son sourire affiché, me fait penser à Culverton Smith, dans la série Sherlock (BBC). Son air de type perpétuellement de bonne humeur file les chocottes. le pire sera lorsque l'on croisera la route de sa future épouse… Elle est aussi grave que lui.

Ce qui a de bien, dans la saga Undertaker, c'est que les personnages sont travaillés, pas stéréotypés, même si Sid veut le beurre, l'argent du beurre et le cul des banquiers en épousant sa Joséphine, la femme la plus riche de Tuckson.

Le scénario n'est jamais en rade non plus. Dorison soigne ses récits, évitant de cuisiner la même soupe déjà servie mainte fois et, tout en utilisant les codes du western, il les façonne à sa manière pour qu'ils collent à son personnage de croque-mort (et ancien braqueur de banque) et à son univers. On est donc dans un univers connu qui arrive à nous surprendre, ce qui est assez rare.

Une excellente série western à découvrir, si ce n'est déjà fait !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ah Jonas Crow! le croquemort de Xavier Dorisson, il y avait longtemps que je ne m'étais pas penchée sur ces aventures.

Après la découverte du pot-aux-roses, la bienpensance de la bonne société rattrape notre protagoniste qui se voit contraint de participer à la mascarade, en étant aux premières loges pour "admirer" ce qui se passe dans les loges.
Je retiens une scène géniale qui montre le moment cathartique où chaque bon et respectable citoyen est autorisé et même encouragé à déverser toute sa colère, sa hargne et ses frustrations sur ces "sauvages" dont la seule présence complique leur vie si bien rangée - et par ce biais, les voir sous un jour moins humain, moins moral - sous l'oeil affuté de Jonas.
Les thématiques abordées ici sont plus complexes et mettent en avant le coût caché des westerns et du mythe de glorieux Far West. Les planches sont d'ailleurs, dans l'ensemble plus sombres avec plus de plans serrés que dans les précédents ; ce qui m'a donné une sensation d'étouffement, de suffocation.

Encore un tome réussi qui donne envie de vite se procurer la suite !
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Depuis quelques années, c'est toujours avec plaisir que la sortie d'un album d'Untertaker se fait accueillir. La période est généralement mise à profit pour relire les derniers volumes de la série (et notamment la première partie d'un diptyque, comme dans le cas de l'Indien blanc), histoire de se remettre tous les éléments en tête.

Une nouvelle fois Salvaje s'inscrira dans cette nouvelle tradition d'albums de qualité. Nous voilà plongés dans la suite des mésaventures de Jonas, Nato, Salvaje et même (osons le dire) celles de Sid qui se révèle être un méchant bien plus complexe que prévu.

Ce volume mettra un terme au scénario et c'est franchement avec regret que nous allons quitter cet arc narratif. de la première planche (qui nous offre une plongée dans le passée assez déroutante) à la dernière et à sa conclusion pour le moins inattendue, nous allons avoir ici droit à un véritable festival, ou mieux, de feux d'artifices de bonnes idées…

Assurément nous sommes dans un western avec son lot de poncifs plus au moins attendus et remis au goût du jour, mais l'intrigue va ici bien plus loin, en laissant davantage de place, et quelle place, à un personnage qui jusque-là faisait figure de victime, de second plan, manipulée par un roublard chanceux bien partie pour devenir le grand méchant.

L'action, les surprises, les retournements de situations sont ici légions et comme si tout cela ne suffisait pas, le scénario ouvre d'autres portes plus complexes : l'avenir de la culture indiennes, les relations entre Jonas et Salvaje, l'avenir et le présent de Jonas. de la matière il y en a ici à foison !

L'ensemble scénario-dessins est ici d'une très grande qualité. Il est impossible de lâcher l'album avant sa conclusion. Les dessins y sont pour beaucoup et nous transportent véritablement dans d'autres lieux et d'autres temps.

Le petit autocollant rajouté sur la première de couverture est certes un argument publicitaire, mais il n'en dit pas moins vrai : avec un album pareil, comment ne pas songer à l'héritage de la série Blueberry ?

Salvaje contribue bien à faire de la série Undertaker une grande réussite, un grand classique contemporain à lire et à relire sans hésitation ! L'annonce du titre du prochain volume crée une attente que l'on sent déjà insoutenable. Vivement le prochain volume !
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Les amis d'enfance feraient-ils les meilleurs ennemis? Jonas, notre cynique croque-mort, a l'impression de s'être fait avoir par son ancien camarade Sid, et sa morale va le faire basculer du côté des Apaches. C'est qu'on ne l'achète pas à coup de dollars notre héros !

Comme les histoires d'undertaker marchent en diptyque, ce tome est la suite directe de "l'indien blanc". Les retournements de situation et la tension va crescendo jusqu'au final qu'on pourra qualifier sans mal d'explosif.
Le scénario est rondement mené, avec des personnages forts et des situations désespérées. c'est de l'excellent travail et n'oublions pas le dessin parfaitement maîtrisé.
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Belle et rebelle.
Sid Beauchamp et sa milice hétéroclite d'ex-confédérés, d'Indiens et de Mexicains reviennent à Tucson avec le sentiment du devoir accompli. Jonas Crow, Salvaje, Chato son jeune fils et Kenitei, un vieux guerrier Chiricahua ont été faits prisonniers. Sid ramène aussi le corps de Caleb Barclay qui va pouvoir être enterré en terre chrétienne et rassurer le Gotha de la finance invité par l'insatiable affairiste Joséphine Barclay. La région est sous contrôle et des investissements juteux peuvent s'envisager. Tout semble rouler pour la veuve croquante qui sauve les apparences, récupère son fils défunt et son petit-fils métis qu'elle entreprend d'acculturer à marche forcée. Tout semble plié avec le départ en train de l'Undertaker, Salvaje et Kenitei pour la Floride mais le déraillement est toujours possible et le défouraillement explosif quand les dépossédés n'ont plus rien à perdre.
"Salvaje" clôt le diptyque initié avec "L'Indien blanc". Alors que la série accusait un sérieux coup de mou avec les albums 3 et 4, elle retrouve sa puissance de feu originelle. L'histoire est travaillée par trois orfèvres habités par l'oeuvre à construire. le scénariste, le dessinateur et la coloriste ont à coeur de s'entendre et de s'épauler afin de délivrer le meilleur pour une série à laquelle ils croient avec raison. Aucun des personnages n'est négligé dans son traitement. Cela galvanise le récit d'autant que l'aspect psychologique est bien traité, apportant une indéniable plus-value notamment à travers l'imprévisibilité des comportements. Borderline, Undertaker demeure vivant et bien probe sur lui malgré un passé qui se précise et une complexité qui s'installe pour le meilleur encore à venir.
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Suite de « L'indien blanc » . Jonas et ses protégés apaches sont dans une mauvaise passe : prisonniers de la bande de l'antipathique et mégalomane Sid (l'ami d'autrefois) ,de sa future , très friquée et très dingue et de toute une bande de malfrat surarmés. Pour sortir de cette situation il va falloir faire dans l'explosif ! Et pour péter ça pète ! On est ici dans la surenchère ( un peu comme « Mon nom est personne » par rapport à « il était une fois dans l'Ouest » ) et le scénario frise le délire . cependant le dessin est toujours excellent et le rythme reste plaisant.
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À quelques minutes près, Sid Beauchamp aurait appartenu au monde des morts et l'humanité aurait respiré un bon coup.

Mais sauvé de justesse par son fidèle Chucho, celui-ci va non seulement s'en sortir mais également ramener le corps de Caleb, criblé de balles, à sa mère, Joséphine Barclay, qui règne littéralement sur la ville de Tucson en Arizona.

En ramenant le corps de son fils, mais aussi ses trois prises de guerre que représentent Jonas Crow, Salvaje et Chato, le fils que Caleb a eu avec Salvaje, Sid Beauchamp s'apprête aussi à faire son entrée dans un monde qu'il osait à peine imaginer en épousant Joséphine.

Mais Jonas connait l'identité du véritable assassin de Caleb, et Joséphine n'est pas dupe non plus. La version"officielle" de Sid ne tient pas la route un seul instant, et elle est consciente qu'en épousant Sid, elle convolera en justes noces avec le meurtrier de son fils.

Mais en laissant la vie sauve à Jonas et Salvaje, le triomphe de Sid risque bien de ne pas durer très longtemps...
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