AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 143 notes
5
8 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis
Lu dernièrement sur les conseils d'une amie et pas déçu. Livre facile à lire, divertissant et fort agréable, entre passé et présent. La description de l'île Maurice et de ses diverses composantes est des plus intéressantes. Une belle invitation à s'y rendre. Colons, anciens esclaves, ségrégation, castes, le créole, le tourisme, les tempêtes se mêlent aux croyances et au surnaturel présent dans cette île. Même si l'histoire est peu flatteuse, voire souvent édifiante, pour la place des blancs et de la haute société mauricienne, c'est une belle immersion dans le vécu de ces îliens. Un voyage dans le temps avec des scènes hyperréalistes.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai beaucoup aimé, on découvre la vie des gens ,aussi bien les mauricien d'origine que les premières familles de colons qui sont devenus l'aristocratie ,ainsi que des chinois venus pour travailler. On va suivre Bénie qui retrouve son ile et une vie assez libre.
Commenter  J’apprécie          00
C'est tout un voyage qu'on effectue avec ce magnifique roman qui ne peut vraiment pas se lire d'une seule traite, on prend plaisir à lire un segment de pages à chaque fois, évidement, pour ne pas laisser filer trop vite la compagnie de Beni Carnoet! Beni Carnoet, un personnage autour duquel se développe plusieurs interrogations, autant sur l'histoire de sa famille que sur son avenir...
Commenter  J’apprécie          250
Bonzour
Il y a des livres comme ça sur lequel on est incapable de dire quoi que se soit parce que c'est bof… oui mais ...alors d'accord… et pourtant
Déjà j'ai du mal a me souvenir de quoi parle ce bouquin : de la petite et devenue riche jeune fille, qui en a, un petit peu scandaleuse et belle plante et qui hérite d'une belle maison coloniale et bon parti, de son cousin dont elle a été amoureuse mais qui est « pilon » de sa grand'mère select meudâme , de sa nénène mauricienne , de sa tante fielleuse : une histoire de femme en fait
Ou alors du passé de cette belle jeune fille, histoire coloniale de ses ancêtres qui s'en sont mis plein les poches, grands propriétaires terriens mais ont toujours été fort correct avec leurs esclavages des gentlemans ni correction, ni le fouet, ni le martinet, un bon breakfast le matin et zou, Ti Robert, au plein air toute la journée dans les cannes à sucre : de véritables philanthropes
Ou alors de l'île quelques phrases bien senties en créole comme « Mo bien, mersi ek ki manière ? », des coutumes occultes de ses mauriciens , de ses tables tournantes et de ses médiums, son exotisme :lagons , bordées de cocotiers et de filaos, sa canne à sucre
Ou alors de son « dodo » que vient-il faire là celui-là ? de son bal car il y a un bal de dodo bal des débutantes et des alliances matrimoniales.

On parle de tout et de rien on ne sait pas trop où on va avec cette langueur des gens des îles On apprend que cette île était inhabités au XVI siècle et donc pas d'autochtones pour la revendiquer (na na nè re) le seul génocide a été, par les hollandais, celui du dodo animal assez laid On les comprend d'ailleurs car habitués aux Pieter Brueghel , Aernout van der Neer et autres Rembrandt

Bref l'imaginaire corallien en berne, l'atoll à marée basse : c'est le calme plat, une mer d'huile, on attend la saison des moussons, le vent ou les langoustines, la carte postale
« Je l'ai écrit toute seule, à la main, sans nègres ni ordinateur, en m'appliquant pour m'amuser et distraire mes lecteurs. » nous dit Geneviève Dormann.
Bravo Geneviève, bravoooo.
Ça ( l'application) les a d'ailleurs bien distrait les académiciens qui lui ont donné le Grand prix du roman de l'Académie française. Des dindons qui auraient mieux fait de finir leur dodo !


allez Bien lazourné !
Commenter  J’apprécie          20
"Sous mes doigts, c'est ton corps que je dessine
Dans ma voix, c'est ta voix que j'imagine
La musique, c'est ma façon de t'inventer pour moi." le coeur en exil, Images


Le bal du Dodo, dans l'Ile Maurice, est le bal dans lequel les femmes, de la petite société franco-mauricienne, recherchent un mari.


Un pigeon ou un gros dindon imbécile, privé d'ailes et de...queue!
Un mari idéal, un blanc pur, bien nommé, pas trop cousin, assorti d'une situation confortable.


Car sinon, cette minorité de blancs, amoindrie d'année en année, submergée par les indiens, les chinois et les métis va disparaître un jour, comme le... Dodo.


Avec nostalgie, l'auteure parle aussi du tourisme de masse qui menace les paysages et les coutumes ancestrales de l'île.
"Les bougies rouges sur certaines tombes, les mixtures du diable et ce camphre brûlé pour chasser les mauvais esprits..."


Bénie, Vivien et les autres entament peut-être "leur dernière danse, car leur peine est immense..."
Commenter  J’apprécie          1085
Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas lu ce livre avant, il y a longtemps qu'il est dans ma bibliothèque...
Une découverte ! J'ai aimé la plume de l'auteur, l'atmosphère particulière de l'île Maurice qu'elle a su si bien rendre.
Ce livre m'a fait voyager, géographiquement et dans le temps ...
Je me suis attachée à cette famille immigrée depuis longtemps, ses secrets, ses blessures et son amour pour l'île.
Commenter  J’apprécie          50
Que cela fait du bien de s'évader de nos 4 murs de confinement ! L'auteure nous embarque à l'ile Maurice avec un style formidable, pétri d'adjectifs qui nous font ressentir les odeurs, les cyclones, les ragouts de chauve-souris, les siestes alanguies, des courses de pirates etc... Nous suivons principalement Bénie de Carnouet, si jolie, si espiègle, si perdue. D'une mère fantasque Maureen et d'un père absent, d'une Grand mère exclusive, de la gouvernante Noire Laurencia, de Vivian, le cousin si doux, nous partageons la vie de plein de personnages actuels ou passés, tous sont aussi incroyables et délicieux. Et puis surtout, il y a lïle Maurice, magnifique, étourdissante et envoûtante. Critique bien sûr du tourisme de masse mais évidemment, en voyant de telles beautés, comment ne pas craindre la dénaturalisation. En tout cas, un très bon livre, jamais mièvre, avec de vrais caractères que je n'oublierais pas de si tôt.
Commenter  J’apprécie          40
Une pile de livres abandonnés dans le hall de l'immeuble. Un roman qui se passe à l'île Maurice. le genre du roman ? de la « blanche ». Bon, tant pis, je prends quand même. On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise. Que le truc ait été primé par les dinosaures poussiéreux de l'Académie aurait dû me pousser à la méfiance. Mais, que voulez-vous, impossible de résister à la curiosité.

Une chose est sûre : le bal du dodo porte bien son nom, non pas à cause de l'oiseau éponyme ni du bal en question mais bien parce que la majorité du récit est d'un ennui soporifique.

Il n'y a pas vraiment d'histoire ici, hormis celle d'une famille, dont les vies des membres nous sont narrées dans le désordre le plus complet, passant de l'un à l'autre à la faveur d'une idée, d'un élément commun. Il faut reconnaître une chose : l'enchaînement se fait avec fluidité, de la même façon que l'on change de sujet sans s'en rendre compte au cours d'une conversation. Mais ça ne rend pas le contenu plus palpitant, hélas.

Le petit mot de l'autrice en début d'ouvrage donne le ton : il s'agit d'une fiction ayant pour sujet « une communauté dont on ne parle jamais », à savoir les descendants des colons français installés à Maurice. Une communauté fonctionnant en vase clos, englués dans des traditions venues tout droit au 18e siècle et possédant de l'argent à ne plus savoir qu'en faire. Et à la lecture, on comprend mieux pourquoi l'on n'en parle jamais tant les « problèmes » de ces gens n'en sont pas ; constitués majoritairement de qu'en-dira-t-on, de guerres des clans – toujours dans la bienséance –, d'alliances avantageuses – sans amour – et d'histoires de coeur bousculant généralement tout le reste. Un véritable monde parallèle, où l'on ne tolère pas la moindre goutte de sang étranger et où le simple fait d'aller se promener dans le fief des expats' indiens constitue un scandale. Ambiance.

Encore heureux que la plume de Geneviève Dormann ne les épargne pas, égratignant même généreusement ses personnages rarement sympathiques. Entre les aigris, le provocateur, les paumés, les égoïstes, les déserteurs, tout ce que l'humanité compte de plus faux-cul semble rassemblé chez les de Carnoët. Et, la plupart du temps, on se fait royalement ch*** en lisant leur parcours... hélas, pas uniquement parce qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Si les descriptions étoffées sont un point fort lorsqu'il s'agit des paysages – quoiqu'à ce stade, on frôle parfois le guide touristique, elles ont trop souvent tendance à plomber un récit déjà pas franchement passionnant sans toujours apporter d'informations intéressantes. Comme lorsque l'on a droit à une page entière pour expliquer... tout ce que l'un des personnages *ne fait pas*.
Néanmoins, les deux passages historiques s'avèrent, eux, bien plus intéressants à lire. La description y laisse un tout petit peu plus de place aux évènements, juste assez pour se retrouver directement immergé aux côtés de ces lointains ancêtres. le texte se révèle donc plus fluide, sa précision devient soudain un point fort.

Mais, même si ces deux parties sont très longues et apportent une bouffée d'air vraiment bienvenue, elles n'en restent pas moins qu'une petite partie du roman et si je n'avais pas pour habitude de ne jamais abandonner une lecture « dans le doute », j'aurais sûrement lâché le truc avant 150 pages.

Parce qu'au bout de 150 pages, Bénie, que l'on peut considérer comme l'héroïne, le liant du récit, est toujours dans l'avion où elle est montée en page 1. Ça vous donne une idée de la longueur des digressions. Il faut attendre le tout dernier tiers du livre pour que la narration se focalise sur elle, sur son présent. Forcément, maintenant qu'on sait tout ou presque des de Carnoët, on en vient enfin aux faits. Même si tout reste très lent, très dilué, l'intégration progressive du fantastique au récit en rehausse nettement la saveur. Au début, on a des doutes. Simple hallucination ou imagination partie en vrille, sans doute. Mais, petit à petit, plus moyen de nier l'évidence. de toutes façons, on est à Maurice, où tout semble possible. La fin s'avère donc bien meilleure que le début, même si, pour en arriver là, la lecture aura été plus que laborieuse.

Le truc fleure parfois les relents de colonialisme ou un soupçon de sexisme mais, heureusement, jamais pour glorifier. Difficile de faire autrement avec une histoire ayant pour cadre la bonne société franco-mauricienne du 18e siècle à nos jours. On appréciera même la modernité parfois étonnante d'un livre datant pourtant d'il y a plus de trente ans : si le passage avec les stewards du premier chapitre laisse craindre le pire, on a par la suite l'agréable surprise de croiser plusieurs (!!!) personnages LGBT dans le récit, intégrés de façon naturelle et surtout sans être résumés à leur identité ou leur orientation sexuelle. Champagne !

Malgré tous les points négatifs soulevés plus haut, malgré l'ennnnnnuiiiiiiii ressenti pendant la majorité de la lecture, il est en fin de compte impossible de qualifier le bal du dodo de mauvais roman. C'est une saga familiale, une compilation de tranches de vie. Peut-on reprocher à une romance de trop s'attarder sur une histoire d'amour ? A un roman d'aventure de contenir trop de scènes d'action ? Alors difficile d'attaquer le bal du dodo sur son manque de consistance. Sur sa lourdeur, oui. Sur son aspect décousu (quoique celui-ci assure aussi sa fluidité), assurément. Mais de faire de son sujet principal ce qui, ailleurs, n'aurait été que la garniture du récit ? C'est précisément le but. Alors oui, c'est un livre longuet, qui aime prendre le chemin des écoliers au lieu d'en venir directement aux faits, se perdre dans les méandres d'interminables digressions ; un livre qui peut plaire pour peu que l'on aime ce genre de choses, mais qui laissera les autres, dégoûtés, assommés, sur le bord de la route. Un livre qui n'était de toute évidence pas fait pour moi mais pourra en séduire d'autres pour les mêmes raisons qui ont fait que je n'ai pas accroché. D'où la moyenne.
Commenter  J’apprécie          40
Un livre très agréable à lire ! Une saga familiale, depuis l'arrivée du premier Carnoët à Maurice fin XVIII siècle jusqu'à aujourd'hui.
Trois dimensions : une dimension familiale avec l'épopée de cette famille au travers de l'histoire; une fresque historique avec l'évolution de l'ile et de sa population (c'était à l'origine une ile déserte) où nous voyons les français d'origine -qui eux-mêmes avaient succédé à des hollandais- se recroqueviller entre eux devant l'arrivée des anglais, des africains, des indiens, des chinois...; enfin une histoire centrée autour de Bernie, une des descendantes.
Toujours à la recherche de la compréhension de la culture mauricienne, ce livre m'a apporté un éclairage intéressant.
Comme il est dit sur le dos de la couverture, c'est une fresque dans l'esprit « d'autant en emporte le vent ».
Commenter  J’apprécie          10
Pas de critique
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (364) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3702 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}