« Le salaud. »
Pourquoi me fallait-il toujours une ou deux secondes pour me rappeler pourquoi je le détestais ?
Ses cheveux bruns luisants étaient en désordre.
J’adorais.
Ses yeux brun chocolat luisaient de confiance et d’espièglerie.
J’adorais.
Ses bras et son torse fermes me faisaient me demander comment c’était de lui toucher la peau.
J’adorais.
Il me faisait oublier à quel point il était affreux.
Je détestais.
— Tu étais ma tempête, mon nuage de tonnerre, mon arbre dans l’averse. J’ai aimé toutes ces choses, et je t’ai aimé. Mais maintenant ? Tu n’es qu’un putain de désert. Je croyais que tous les crétins conduisaient des voitures allemandes, mais il se trouve que des cons en Mustang peuvent tout de même laisser des cicatrices.
— […] Tu as toujours été à moi.
— Et toi, es-tu à moi ? ai-je demandé en essuyant mes larmes.
Il a doucement embrassé les commissures de mes lèvres, et j’ai aussitôt senti la chaleur me monter au cou.
— Depuis toujours, a-t-il murmuré contre ma bouche.
— Je veux te toucher.
Il parlait contre mes lèvres, à présent.
— Je veux sentir ce qui est à moi. Ce qui l’a toujours été.
J’ai lentement levé mon médius vers lui, et j’ai demandé :
-Sais-tu ce que c’est, ça ?
Avec mon médius, j’ai tapoté le coin de mon œil.
- C’est moi en train d’essuyer la dernière larme que tu m’auras arrachée.
« Tu es à moi,je suis à toi »
Ses yeux étaient comme la couverture d'un livre : ils donnaient des indices sans tout raconter. Et je voulais connaître l'histoire.
J'avais gagné la partie en lui montrant qu'il m'avait blessée, mais pas brisée.
Est-ce que tu t’intéresses à lui ? Plus qu’à un ami ?
La fourchette en suspens, elle m’a regardée, l’air d’attendre quelque chose.
Je m’intéressais à Jared. Beaucoup. Mais qu’est-ce que ça me donnait ?
— Oui, ai-je soupiré. Mais il ne s’intéresse pas à moi, K.C. Laisse tomber.
Elle m’a lancé un sourire triste et m’a traitée comme le ferait une vraie amie : elle m’a donné une autre tranche de gâteau
Ses cheveux lui tombaient sur les yeux, et un sourire d’aise s’étendait sur ses lèvres. La façon dont son visage se soulevait avec le sourire radieux…
« Oh, quelqu’un joue du tambour d’acier dans mon ventre