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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ces nouvelles de Sherlock Holmes initialement intitulées Les mémoires de Sherlock ont paru en 1894 et la dernière de ces 11 nouvelles "Le dernier problème" était censée clore les aventures d'un des plus grands détectives jamais créés mais que son créateur ne supportait plus. D'ailleurs Arthur Conan Doyle expédie ad patres son personnage légendaire en 33 pages dans cette nouvelle à la fois très creuse et d'une brièveté presque choquante ! Mais on ne se débarrasse pas si facilement d'un mythe devenu si populaire et adoré de ses lecteurs ! Soumis à la pression de ses lecteurs, Arthur Conan Doyle n'eut pas d'autre choix que de le ressusciter en 1905.

Outre la dernière nouvelle que j'ai trouvée indigne du personnage et irrespectueuse envers ses lecteurs, le reste des nouvelles est un peu inégal. Globalement, je les ai trouvées trop brèves elles aussi pour les apprécier pleinement et les retenir. Certaines ont aussi des solutions très faciles, que l'on perce trop facilement. Seule l'une, "Le traité naval" se détache, plus intéressante et plus approfondie que les autres.

Bref, un moment de lecture distrayant mais qui sera vite oublié.

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Suite du jeu de piste (1) lancé en commentaire des "Aventures de Sherlock" :

C'est au-delà de la mémoire et des mémoires chères à Sherlock que l'on peut poursuivre l'analytique freudienne du personnage de Sherlock et, n'étant pas psy, c'est le drame, cet assassinat moral et oedipien subi par Arthur Conan Doyle qui m'intéresse rétrospectivement. Quel formidable roman noir en effet que l'histoire de la confrontation entre ce père et ce fils. D'un côté le père ophtalmo qui, croyant écrire quelques nouvelles alimentaires, dans l'espoir de se consacrer ensuite à son grand oeuvre de romans historiques et d'obtenir pour eux la consécration, donne naissance un beau jour de janvier 1854 au petit Sherlock, mal-aimé, jalousé, sans tendresse, conservé à distance par la narration indirecte et critique du Dr Watson. le drame à venir se précise déjà dans la dénonciation paternelle des travers du fils, volontiers décrit comme grossier, inculte, dépressif, drogué, et privé de toute présence féminine significative.
De l'autre le fils puisant dans l'amour du lecteur et son intellect supérieur la force de résister au démoniaque Moriarty mis sur sa route par le père pour contrer ses succès grandissants, et allant jusqu'à ressusciter, alors que son père lui a fait subi une chute de plusieurs centaines de mètres dans les chutes du Reichenbach. le père avait d'ailleurs avoué son crime sa mère, lui écrivant « Je réfléchis à tuer Holmes ;… et le liquider corps et âme. Il me détourne l'esprit de meilleures choses. » . Mobile du crime : mettre au monde un second enfant plus conforme à ses voeux d'une noblesse moins populaire.

Suite du jeu de piste (2) en commentaire de "La résurrection de Sherlock"
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Les Souvenirs de Sherlock Holmes sont empreints d'une plus grande noirceur que les récits précédents.
Deux nouvelles ont un air de déjà-vu. La figure jaune et le tordu sont caractérisés par un curieux mélange de tension, d'effroi et... d'innocence ! le plus souvent l'auteur parvient à dépayser son lecteur. A cela il faut compter avec la lutte contre des bandes organisées et la résolution d'un mystère séculier.
Au fil des intrigues, Sherlock gagne en complexité (il se substitue à la justice, se trompe, prend peur, tombe malade).
Trois nouvelles méritent une attention particulière : le « Gloria Scott » est le récit de la première enquête et L'interprète grec est celui du premier contact avec un certain Mycroft.
Le dernier problème voit la confrontation entre Sherlock et le professeur James Moriarty au cours d'une course poursuite européenne qui passe notamment par Bruxelles, Strasbourg et la Suisse.

(Pour la version complète c'est par ici-bas...)
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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J'avais précédemment été déçu par les romans de Sir Arthur Conan Doyle, Étude en rouge et le signe des 4, et j'avais trouvé que l'auteur était plus à son aise avec les nouvelles (Un scandale en bohème) mais je vais devoir revenir sur cet avis car avec Souvenirs de Sherlock Holmes (ou Les mémoires de Sherlock Holmes) je suis passablement déçu.

Alors certes, la lecture de ces nouvelles est agréable et divertissante dans l'ensemble. Puis Sherlock Holmes est Sherlock Holmes. le personnage se suffit presque à lui-même. Car pour les histoires, entre une exposition des faits par le détail et un schéma assez similaire, on a presque rien à se mettre sous la dent tant les intrigues sont souvent ténues, faiblardes et parfois, ce n'est pas Sherlock Holmes qui les résout.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/souveni..
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