Le fini des mers

Je suis complètement passée à côté. Si quelqu'un veut bien me livrer son analyse, je suis preneuse.

J'ai bien aimé le personnage de l'enfant et la narration de ses difficultés scolaires et familiales. J'ai trouvé intéressante l'évocation des créatures s'apparentant aux créatures folkloriques des "petits peuples", des peuples très anciens, sages mais cruels.
L'invasion extra-terrestre ne m'a pas convaincue, mais passons.
Mais pourquoi l'auteur a-t-il fait le choix de tout entrelacer/combiner/enchevêtrer/embrouiller ?

Je ressors de cette lecture avec l'impression d'avoir lu un brouillon de récits disparates, leurs intrications ne faisant pas sens pour moi.

A cela s'ajoute une fin qui m'a laissée perplexe, que je trouve précipitée et de peu d'intérêt.

Première déception avec la collection "Une heure-lumière".

Le Fini des mers de Gardner Dozois est la quatorzième novella publiée dans la collection Une Heure Lumière du Bélial. A titre personnel, je n'ai fait l'impasse que sur deux titres (Poumon Vert et La balade de Black Tom) qui ne m'inspirent pas vraiment. Celui-ci me tentait bien mais une fois n'est pas coutume j'en ressors déçu.

Déçu est un grand mot, je suis en fait passé complètement à côté de l'histoire. Je pensais avoir une novella centrée sur l'invasion extraterrestre. En effet, celle-ci commence par l'arrivée de quatre vaisseaux d'origine inconnue sur le continent américain - trois aux Etats-Unis et un au Venezuela ! S'en suivent les réactions des gouvernements, la main mise par les militaires et le contrôle des médias... on se rend compte dès les premières pages que le récit date un peu. le fini des mers a été écrit il y a un peu plus de quarante ans. Un petit côté vieillot en ressort, certains y trouveront du charme, pour moi ce sera le premier bémol.

Dans le même temps, nous faisons la connaissance de Tommy, un gamin à qui la vie ne sourit pas. Que ce soit avec ses parents ou à l'école, sa vie est un enfer. Il a bien quelques copains pour le soutenir mais son réconfort se trouve en compagnie des Autres, personnages que seul Tommy est capable de voir et avec qui il peut parfois communiquer. C'est par l'intermédiaire des ces Autres que Tommy va se rendre compte que le monde va changer avec l'arrivée de ces vaisseaux.

Les chapitres consacrés à Tommy sont plus longs, plus calmes, plus développés pour permettre au lecteur de s'approprier sa vie, son intimité, de faire corps avec ce gamin un peu en marge. Mais voilà, je n'ai pas accroché, impossible pour moi de m'identifier.

Un cruel manque d'empathie me fait passé à côté de cette novella. La déception est là, plutôt que dans la qualité du texte proposé.


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Je suis passée totalement à côté de ce titre d'UHL qui, quelques mois après sa lecture, ne me laisse qu'un souvenir fugace. Pour la caution SF, l'arrivée de vaisseaux extraterrestres ; pour la caution narrative, Tommy, petit garçon persécuté. le lien entre les deux arrivera fort tard.
Si je voulais faire une analyse rigoureuse et à la sauce psychologique de bas étage, je serais tentée d'y voir une mise en exergue des dommages collatéraux de la maltraitante sur un enfant. Car que peut faire un jeune être devant tant de haine, de violence, d'humiliation ? Si ce n'est s'inventer un monde et, tant qu'à faire, la fin de son monde dans lequel il est si peu intégré ?
Il serait intéressant de le relire sous un angle psychanalytique, mais c'est peut-être pousser le bouchon un peu trop loin…

J'ai comme l'impression d'être passé à côté de roman ... J'adore la SF, mais ce fut trop bref pour moi, j'ai eu du mal à m'acclimater à l'histoire. Bien que le roman ait maintenant plus de 40 ans, il est toujours très moderne, on sent qu'il y a un petit je ne sais quoi de vintage cependant, c'est peut-être la raison pour laquelle je n'ai pas accroché.
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