Dans les salles consacrées aux Beaux-Arts, les tableaux s'empilent eu restent empilés; un nombre relativement insuffisant garnit les murs. Des statues mutilées couvrent les dalles, attendant la tête, les bras ou les jambes qui doivent les compléter et que le coffre tient encore. C'est un encombrement, un fouillis, une mêlée à travers laquelle il est difficile de se distinguer. Bien des issues sont barrées; quelques portes demeurent closes; des étiquettes sont absentes; le catalogue manque : nul moyen de se guider ou de se retrouver; nul moyen de prendre une vue d'ensemble, ni de hasarder une idée générale.