-Tout occupant est un problème. Moi, ils m'ont imposé une taxe qui m'enlèvre une bonne partie de mes bénéfices. Mais que faire?
-Attendre que son attention se relache, qu'il prenne ses habitudes. Les habitudes mollissent, détendent toute vigilance, même élémentaire.
De La Loya: Et de trois! Je reconnais qu'il s'en est fallu de peu! Ta chance est passée. Tu es à moi, à présent...
Raffy: A un détail près. Comme vous l'avez dit... un pirate n'a pas de parole!!!
Le Faucon Rouge… La peste et le carnage sont accrochés à ses basques.
Ainsi finissent les pauvres fous qui plongent leur regard dans les mirages enfouis au sein du diamant du Kashar...
J’ai plongé mes yeux dans le diamant du Kashar. J’y ai vu la folie et la violence. J’ai entendu s’élever le cri des démons, cette malédiction qui engloutit tous ceux qui veulent se rendre maître du diamant. Mais moi, j’ai tenu, j’ai accepté… la fièvre… La folie… La mort. Et la mort a reculé car elle a compris que j’étais à elle, qu’elle pouvait me saisir quand elle le voulait. Mais pas tout de suite… Pas tout de suite. Car je suis celui qu’elle s’est choisi pour protéger le diamant. Ce diamant qui est à moi seul, à présent… Et qui brille comme la Lune, comme les astres là-haut.
Chevalier Jonathan-Pierre-Auguste d’Arlatan. Pour vous servir ou pour vous occire… Selon mon bon plaisir. Car il se fait que je suis le maître de cette île.
Tu n’as pas de chance avec les femmes. À chaque fois, elles te tirent dessus ! À chaque fois aussi, tu en réchappes. L’expérience doit te plaire. Mais tu as la peau dure. Tu aurais dû me prévenir que tu aimais mélanger le plaisir et la douleur.
Trop tard ! Il était trop tard ! Les fièvres du carnage s’étaient emparées de l’esprit du sorcier. Car c’était lui, à présent, qui menait sa tribu vers la victoire. Le massacre, la férocité des corps emportés par une folie sans nom. Les chairs dévorés, les enfants mutilés, le feu emportant le reste… car l’île appartenait, à présent, au sorcier qui avait plongé son regard dans le diamant du Kashar. Le diamant qui rendait fous tous ceux qui tentaient de le posséder. Le diamant comme un poème du feu, de l’eau et de la douleur.
Les humiliations, il n’y a rien de pire ! Toute ma vie, j’ai vécu d’humiliations. À présent, je les vomis.