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Citations sur Jessica Blandy, tome 4 : Nuits couleur blues (7)

J'ai pensé à la scène, à ce trou lumineux cerné par l'obscurité. Et je me suis dit, je leur ai dit à eux tous, assis quelque part dans les ténèbres : à quoi bon aimer ? Et j'ai dit aux cymbales : donne-moi le beat, babe, donne-moi le beat, que je puisse décoller enfin de toute cette merde.
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Comment évoluera le jazz ? Il en reviendra probablement à son point de départ : un homme tapant sur un tambour. - Dizzie Gillepsie
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Vos cheveux sont mouillés. C'est rare de voir une femme se passer ainsi de l'eau sur le visage. D'habitude, elles craignent pour leur maquillage.
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En 1941, Charlie Parker se retrouve à New York. Il joue avec l'orchestre de Jay McShann au Savoy Ballroom à Harlem. Il gagne enfin un peu assez d'argent, pas assez cependant. Et une nuit dans le métro, il ne peut plus répondre à l'appel de Dame Blanche qui vient lui murmurer ses doux mots d'amour, flash blafard qui ne le laisse plus en repos. Il reste bien une solution, toujours la même. Il suffirait de se coucher au travers des rails et d'attendre le passage de la rame ; finie alors l'angoisse de la solitude si déchirante et fraternelle dans le même temps.
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En 1946, Charlie Parker enregistre Lover Man dans les studios de chez Dial. Après son travail, assez éprouvant, il se retrouve seul dans sa chambre d'hôtel. Le premier craquement important se fait dans sa tête, une note qui chute dans l'abîme. Petit à petit, la musique s'éloigne. Un froid terrible, paralysant s'empare de Charlie. Comme il a froid, il se déshabille. C'est sa logique à lui. La seule qui compte en somme. Il enlève son maillot de corps, son froc. Un certain temps, il reste ainsi nu, à contempler au dehors le jeu des néons qui lui rappellent vaguement quelque chose. Il approche de son visage, la flamme d'une allumette. Cette flamme, il ne veut pas qu'elle meure. Il n'y a plus qu'elle pour le séparer des ténèbres qui dérivent de tous côtés vers lui.
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T'essaies pas à l'humour, Maxie ! T'es aussi doué pour ça qu'une baleine pour le ski, si tu comprends ce que je veux dire.
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Dieu est mort, petit, et c'est dommage. C'était un partenaire tout ce qu'il y avait de plus régulier. Il changeait l'eau en vin, aimait la bonne compagnie. Parfois quand je parviens à décrocher un chorus qui tienne vraiment la rampe, le genre de truc qui te fait pousser des nénuphars au fond du crâne, j'ai l'impression qu'il me regarde, qu'il se tient au fond de la salle, ressuscité et glorieux, une vodka à la main, et qu'il s'approche de la scène source de lumière, source de pureté.
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