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Citations sur Outrage et rébellion (12)

C'est une chose de jouer devant cinquante ruinés défoncés. C'en est une autre de rassembler cinq cent pensionnaires qui n'ont aucune autre distraction ! Ils venaient nous poser des questions absurdes sur nos paroles. Comme si nous avions voulu dire quelque chose ! Je leur expliquais que le sens de nos paroles c'était qu'il ne fallait obéir à personne, et ils répondaient : « Obéir à personne ? Ah, d'accord, c'est noté. Et sinon, faut faire quoi d'autre ? » Désespérant.
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Quand il est tombé, c'est là que je me suis rendu compte que marquis était - c'était, comment ? Marquis se battait pas comme les autres avec ses admirateurs. Ses admirateurs - ben, ils l'admiraient comme des fous, c'est tout. Marquis leur donnait des coups sur la tête, mais eux pas. Parce que c'était clair que marquis était à la fois très au-dessus et très au-dessous de tout le monde. Et vachement à côté, aussi.
C'était ça, marquis.
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Je veux dire, vous êtes né sous la pluie avec un Bec-de-lièvre, qu'est-ce que vous pouvez penser, moralement, d'un multisexe qui carbure aux neurotransmetteurs ? A part : "Brûlez-moi ça !" Jusqu'au moment où tous les gens autour de vous vous regardent avec de grands yeux et vous répondent : "Mais ça va bouffer de l'oxygène !"
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Noj était une victime, c'est tout. C'était une catastrophe, ce mec ! Un pauvre gravat.
Et avec dalia, ils formaient une foutue paire de positrons !
Qu'on ait fait un mythe de ces deux minables, ça me troue le cul.
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Sincèrement, une bande de jeunes qui pensent tant de mal de la sodomie, qu'est-ce que tu peux en attendre ?
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Ceux des frat' posaient le pied sur leurs mollards tandis que nous, on faisait des concours avec les nôtres ; ils baisaient furtivement entre deux remises de médailles pendant qu'on s'enculaient en couronne ; ils couraient après une musculature parfaite et nous, après le loa-amer ; ils avaient l'ambition de contrôler jusqu'à leurs sourcils et nous, on travaillait à perdre tout contrôle - ils voulaient tuer tout le monde et nous, putain, on avait simplement peur de mourir.

Du coup, ils nous prenaient pour des monstres et nous, on les prenait pour des débiles.
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Et d'un coup, ça m'est venu à l'esprit, que ce n'est pas le soleil qui est terrible. Que c'est nous ! Que c'est le soleil qui a peur de nous. Qu'il ne veut plus voir de champ de marins rayés morts. Que c'est pour ça qu'il nous a chassé de devant sa face.
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A cette époque-là, je faisais la manche en jonglant avec des lasers et je me faisais vachement mal avec ça. J’avais été jeté de mon labo et j’étais désespéré et j’étais complètement raide, du coup je bouffais des trucs publicitaires et personne voulait de moi nulle part parce que mon estomac passait des pubs hyper-bruyantes.
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Les ruinés posaient en permanence, ils se pavanaient, ils se regardaient les uns les autres mais pas pour regarder l'autre : pour voir si l'autre les regardait.
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Les monos étaient des monstres sous leurs airs polis, les parents étaient des monstres absents, et les pensionnaires étaient de bons petits élèves appliqués, coincés et aigris - la tête pleine de cases et les cases pleines de merde.
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