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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Melun, la ville où je suis né!!!
Alors quand j'ai découvert l'ouvrage de Nicolas Duplessier, et qu'il m'a présenté son livre lors d'un salon, je n'ai eu d'autre choix que de l'acheter.
Car évidemment, chaque lieux décrit dans son roman à une réelle dimension pour moi, pas besoin de les imaginer, ce sont de vrais images qui défilent dans ma tête, donc, rien que pour ça, c'est génial.
Pour ce qui est de l'histoire, l'auteur réussi à faire mener une enquête à son héros, ou anti-héros plutôt, un Gros loser qui squatte au camping de Melun, ( idéal pour les vacances en familles, vraiment si vous ne connaissez pas, c'est le spot à voir) à la  façon « policière » pour retrouver une ex, qui a mystérieusement disparue.
Opération difficile, car contrairement à un Sharko, un Mehrlicht ou un Servaz, Florian, notre personnage principal, ne dispose d'aucune aide, d'aucun fichier, pas de recherche ADN, pas d'équipe d'intervention !!!!
Et pourtant, au péril de sa vie, car il va « morfler », il va, a sa manière, démêler cette histoire et résoudre l'énigme.
Un bon roman, avec du rythme et de l'humour qui s'adresse toutefois à un public plutôt masculin
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Un bon premier roman, une bonne surprise.
Un bouquin bien de son temps, plein de pluie, de grisaille, de précarité, de morosité…
Le personnage de Florian fonctionne très bien. Pour moi, il est là le gros intérêt d'Eté pourri à Melun Plage. Un type normal qui fait ce qu'il peut. Loin des anti-héros foireux jusqu'à la caricature… loin des gus soi-disant inoffensifs mais qui sont en réalité d'anciens commandos invincibles.
Eté pourri se démarque de nombre de premiers romans par une bonne qualité d'écriture. Phrases courtes, percutantes, efficaces. Une bonne dose d'humour acide, mordant, grinçant, cynique ou caustique, au choix (tu peux entourer plusieurs réponses). Bref, un style tonique, la marque de fabrique du roman noir.
Je note le nom de Duplessier dans ma liste d'auteurs à suivre de près, le bonhomme a l'air prometteur.
Lien : https://unkapart.fr/ete-pour..
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La couverture est superbe, j'avais très envie de lire ce roman, sans parler de ses aspects agréables, c'est aéré et il n'est pas trop épais.
Mais ce qui nous intéresse le plus c'est le contenu non? Je vous en parle de suite.

Florian n'a pas vraiment une vie épanouie, il est employé dans un dépôt de bricolage où il s'ennuie et il ne semble pas avoir trouvé la perle qui l'empêchera d'être infidèle voire d'aller aux putes.
La femme de sa vie, qui l'a plantée il y a quelques années, le recontacte et après une soirée de retrouvaille finit par lui demander de l'aide.
Elle en aura à peine le temps avant de disparaître...

L'auteur a su me transmettre la peur que génère cette disparition inquiétante.
Allez dire à un flic qu'une personne majeure et libre de ses mouvements est sûrement en danger.

Le personnage principal se lance dans une course effrénée pour découvrir la vérité et retrouver la jeune femme.
Il va d'ailleurs se frotter à la police, et oui tout semble l'accuser.
La remontée de l'enquête est prenante et parfois cocasse j'ai beaucoup aimé.

Le ton quant à lui est mordant, incisif et sans langue de bois.
Il y a une touche d'humour réussie, décontractée et familière.

La vérité peut parfois se révéler cruelle et traumatisante, j'ai ressenti une vraie compassion pour ce jeune, malgré sa loose attitude on découvre un homme sensible.

Un premier roman que je conseille, j'ai passé un excellent moment et j'ai vu de l'originalité dans le traitement de l'histoire.
A suivre de près.





Pour passer commande c'est ici.
Si vous avez un bon libraire
vous pouvez aussi passer par lui.
Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Un antihéros, que dis-je un vrai loser, Florian répond chaleureusement une invitation de Roxane, son ex, alors que son couple avec Marion bat de l'aile. Englué dans ses problèmes financiers et professionnels, il ose imaginer une vie meilleure. C'est sans compter avec la disparition de l'amour de sa vie et la cascade d'emmerdes qui en découle. Trafic d'objets archéologiques, proxénétisme sanglant, combats musclés mais qui ne lui laissent que peu de chance … un vrai calvaire pour Florian.
Ce premier roman de Nicolas Duplessier est une agréable découverte, sur un ton rafraichissant avec un vocabulaire ma foi … cru comme il faut ! Tous à la plage à Melun donc, en ces temps de canicule mais, ce n'est pas sûr que ce soit pour les vacances !
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Captivant, absorbant et envoûtant ! Un style décalé et bien ficelé. Merci pour ce bon moment passé, j'ai dévoré le livre ce dimanche. Attrapant du début à la fin, une adaptation cinéma serait une "tuerie".
Belle révélation, pour un premier roman rien à redire... Sauf, VIVEMENT LES PROCHAINS !!!!!
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Une petite parenthèse de "drôlerie" qui fait du bien
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Le polar n'est pas le genre de bouquin que je préfère mais en passant chez mon libraire et en zieutant le titre, je n'ai pu qu'être interpellé : un été pourri à Melun ? Olala...je connais ça ! J'ai déjà vécu un truc semblable.
En réalité, après m'être lancé dans la lecture, je suis heureuse de dire que finalement mes étés pourris n'étaient rien comparés à celui du personnage principal.
Florian est bien ce qu'on peut appeler un anti-héro. Déprimé par un job barbant, en couple mais pas assez amoureux pour ne pas s'empêcher d'aller voir sur le trottoir d'en face, vivant dans un camping (le fameux camping de Melun!)... Un mec déprimé et carrément déprimant !
Et puis un jour, son ex, qui venait de débarquer dans sa vie très soudainement disparaît. Et là, c'est le drame... Florian, qui ne semblait pas être vraiment en vie, qui se laissait couler devient super détective. On est alors lancé pour de bon dans une enquête loin des traditionnelles enquêtes de flics (d'ailleurs les flics dans l'histoire c'est pareil...ils sont loin des clichés). A ce moment du roman on ne peut plus lâcher ce que nous raconte Nicolas Duplessier. On veut savoir ce qu'est devenue cette fille (même si au fond, on ne l'aime pas trop cette nana...), pourquoi le père ne s'inquiète pas, et puis c'est quoi ces histoires glauques de filles à moitié nues ?
Un polar sans chichis, plein d'un vocabulaire de gros dur, un très bon livre !
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ÉTÉ POURRI À MELUN PLAGE de NICOLAS DUPLESSIER

Je connaissais et appréciais NIKOS le chroniqueur, pas encore NICOLAS le romancier.
Son talent d'écrivain allait-il être en adéquation avec sa virtuosité audiovisuelle ?
La vision positive que j'avais de l'un allait-elle influencer ma perception du travail de l'autre ?
Et surtout serais-je capable d'en formuler un ressenti objectif ?
A vous d'en juger…

Florian a une vie de merde.
Un job sinistre dans un dépot-vente, une caravane pour domicile, une triste routine en guise de vie amoureuse, une famille pas vraiment emballante, un cadre de vie tout sauf enchanteur.
Florian n'a plus d'espoirs, plus d'idéaux, si ce n'est de mettre un pied devant l'autre, avec pour seuls loisirs palliatifs un solide penchant pour la bouteille et quelques relations sexuelles épisodiques et tarifées.
Difficile de tomber plus bas, me direz-vous, quand on a dejà un pied dans la fange et l'autre dans une flaque d'huile…
C'est pourtant bien ce qui va lui arriver quand son ex amour, celle qui continue d'occuper l'essentiel de ses pensées, va reprendre contact avec lui furtivement avant de disparaitre à nouveau, le laissant seul avec son marasme.
Déboussolé comme jamais, Florian va se lancer sur ses traces, sans se douter un instant qu'il met les pieds dans un nid de serpents.

A partir d'une scène de vie tristement ordinaire, l'auteur va construire une histoire à mi-chemin entre polar et roman noir, portée par un personnage ambivalent capable de susciter aussi bien le rejet que l'empathie.
Florian est un anti-héros par excellence, un naufragé de la vie que les évènements vont propulser violement hors de sa zone de confort. Passif et couard par nature, il va se découvrir sur un coup du sort une vocation de héros et un courage à toute épreuve. Un costume bien trop grand pour lui.
Comme un gosse à qui l'on a offert le jouet tant convoité pour aussitot le lui confisquer, il va prendre tous les risques (inconsidérés) pour retrouver sa Roxane, quitte à y laisser ses dernières plumes.

J'ai bien aimé ce déglingo, assez pathétique de prime abord, qui va se muer en limier obstiné comme un clébard, faisant fi de ses doutes permanents et du danger pour retrouver celle qui, en fin de compte, donnerait un sens à sa vie.
j'ai adoré sa gouaille et ses réparties cinglantes et imagées qui fusent comme des riffs de Gibson, son humour noir et décalé face à des situations tendues comme les peaux d'une batterie. Et bien sûr aussi les références musicales et littéraires qui émaillent le récit de bout en bout.
Les personnages annexes ne manquent pas de piment ni d'intérêt eux non plus, et contribuent à l'élaboration de dialogues savoureux qui collent parfaitement au contexte, n'en déplaise aux puritains.

J'avoue avoir eu un peu plus de mal avec le scénario et ses ramifications assez complexes voire nébuleuses. Difficile parfois de s'y retrouver dans ce nid de frelons où les truands, leurs alliances et autres trahisons mènent une sarabande de tous les diables jusqu'au twist final où fort heureusement l'auteur, et le lecteur, finissent par retomber sur leurs pattes.

Au final, j'ai été favorablement conquis par le style alerte et bourré d'humour de Nicolas DUPLESSIER, mais est-ce une surprise quand on est familier des chroniques vidéos du bonhomme ?
Ému aussi par une facette plus intimiste. Celle qui le fait brosser avec une certaine forme de tendresse le désarroi de son personnage central face à la cascade d'embrouilles et d'adversité qui lui échoient sur le coin des naseaux. Touché enfin par le constat lucide qu'il dresse de l'état de sa ville et des sentiments contrastés qu'elle lui inspire, entre attachement viscéral et répulsion épidermique.
J'ai dévoré avec gourmandise ce premier roman truculent par le style et prometteur quant à la construction, tout juste un peu décontenancé par la complexité de l'intrigue proprement dite.
J'ai d'ailleurs envie de dire : il en pense quoi, Nico…d'en écrire un autre ?
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Je côtoie depuis plusieurs mois un drôle de contact sur Facebook 🙂 D'une discrétion sans pareil concernant ses activités d'écriture, j'ai mis 8 mois à comprendre que ce contact que je prenais pour un simple lecteur donnant ses avis sur sa page Il en pense quoi Nico? et son excellente chaîne du même nom sur Youtube (le seul Youtubeur que je suis tant les chroniques sont bien foutues, marrantes et hors norme ! ), était aussi l'auteur d'un thriller que je voyais régulièrement passer dans le fil d'actu de mes amis, au titre quelque peu… Décalé !

Prenez un verre de whisky, mettez vous à l'aise, mettez en marche votre platine avec un vinyle des Guns and Ro….euuuhhhhhh non Iron Maiden, pardon 🙂 Je vous parle aujourd'hui du premier thriller de Nicolas Duplessier, Été pourri à Melun-Plage.

[ Elle en pense quoi Anaïs ? ]
Et bien elle en pense que c'est pas mal du tout pour une première publication !

Mais alors, qu'est-ce qui m'a plu dans ce bouquin ?

D'abord, indéniablement, c'est sa singularité par rapport aux autres nombreux thrillers que je lis. le ton complètement décalé utilisé par l'auteur est mêlé habilement aux principaux codes du genre du thriller qui sont respectés : une phase d'introduction qui plante le décor, l'élément perturbateur qui enclenche des catastrophes en cascade impossibles à maîtriser pour les personnages, de l'action, du suspense, des rebondissements, la p'tite larmichette dans le coin de l'oeil à un moment parce que mine de rien, tu t'es attachée à certains personnages, tout y est ! Oubliez tout ce que vous savez sur les narrations plan-plan et bien orchestrées, parce que ce n'est pas le genre de l'auteur ! Ici, c'est la liberté de ton qui prime, on n'est pas dans le politiquement correct, on est dans le vrai langage parlé, on ne s'embarrasse pas de belles tournures surperflues pour décrire la merde environnante, et la vie de merde qu'est celle de nos différents protagonistes. C'est justement dosé pour sortir de l'ordinaire sans forcément tomber dans quelque chose de caricatural qui aurait eu pour effet d'engendrer un livre de piètre qualité. C'est un style empreint, je pense, aux références littéraires de l'auteur et amateur de cinéma qu'il est, et c'est bien joué parce que je retrouve une certain culture rock qui a bercé, et berce encore, ma vie.

Ensuite, c'est le personnage de Florian, qui crève les pages. Ce mec un peu paumé, à la vie pas franchement marrante, qui ne fait pas grand chose pour s'en sortir non plus me direz-vous, à la vie plus que routinière, et qui se retrouve malgré lui l'anti-héros d'une succession d'événements qui vont complètement le dépasser. Je l'ai détesté ce mec, salaud notoire, continuellement déprimé et déprimant, mon sentiment envers lui a évolué au fil des pages parce que finalement, c'est sous des traits profondément humains qu'il apparaît peu à peu. Il est profondément conscient de sa condition misérable, et profondément désappointé aussi, en gros, il a lâche l'affaire quoi ! Et du coup, comme il n'est pas forcément très futé pour prendre des décisions, il décide de se rajouter encore un sacré paquet d'emmerdes et forcément, on le prend un peu pitié. Personne n'est complètement bon, ni complètement mauvais, et il en est le parfait exemple.

Et puis enfin, il y a l'humour. Dans une bonne première moitié du bouquin, j'ai régulièrement ri de bon coeur en lisant certains passages ou expressions utilisées par l'auteur. Ça contribue à ajouter un peu de légèreté à cette histoire pas franchement joyeuse, et ça évite que le lecteur n'en sorte complètement déprimé… L'humour est parfois grinçant, cynique, parfois vulgaire dans la bouche de certains personnages, mais on ne tombe jamais dans l'humour de merde.

[ le mot de la fin ]
Un thriller rock ! Un livre court qui se lit d'une traite, un style narratif qui défriserait les anglaises des innocentes et bien rangées petites étudiantes en Lettres sans passer par la case coiffeur (j'me permets, parce que j'ai fait partie de cette catégorie de lectrices il y a fort longtemps ! ). Il y a assez de talent dans la plume de Nicolas pour qu'il se permette d'imposer son écriture, à l'image des romans noirs américains qui l'inspirent et bercent (agitent ? ) sa vie de lecteur.

Il se murmure qu'un second livre est en préparation, je répondrai bien évidemment présente, et vous conseille en attendant de donner une chance à Été pourri à Melun-plage !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Un tout jeune auteur mais un premier roman noir efficace reprenant les codes du genre et en apportant une touche de modernisme bienvenue. Belle découverte.
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