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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'histoire débute avec la narratrice allongée dans un lit d'hôpital. Elle a 26 ans.
Elle se remémore ses souvenirs d'enfance alors que sa sortie d'hospitalisation lui est annoncée.
Un père régulièrement muté aux quatre coins du globe, et une mère au foyer qui prend soin de leurs enfants. Tous les deux sont très pieux. L'héroïne a une jumelle et une fratrie qui s'agrandit au fil de l'histoire.
Et beaucoup d'animaux. Cochons d'inde, poules, oies, chien... Ils connaissent tous un sort funeste. le sang gicle régulièrement dans cette BD. Il ne faut pas être trop trop sensible.

L'héroïne ressent de la colère face à tous ces animaux qui perdent la vie. Plus les morts se succèdent, plus elle doit gérer ses pulsions violentes. Elle se révolte contre ces maltraitances mais en même temps se montre bourreau. La violence appelle la violence. Elle décrit sa mère comme insensible à la souffrance animale et son père comme un sanguinaire. Mais ce sont eux qui introduisent les animaux dans le quotidien de la famille pour faire plaisir aux enfants. Tout est ambivalent. Inquiétant.

Au fur et à mesure de la narration, je me suis demandée quel était l'intérêt de surenchérir avec toutes ces maltraitances animales.

Et puis je me suis rappelée ma propre enfance à la même époque et oui effectivement. La peau du lapin, les poules décapitées, les portées de chiots ou chatons tabassées à mort, etc etc. C'était normal à l'époque. Je vivais à la campagne, avec cette violence complètement admise et jamais remise en question. Je suppose que c'est ce que veut dénoncer l'auteure...

A la fin de la BD, on découvre pourquoi l'héroïne est à l'hôpital. Je vous assure que c'est glaçant.

Je ne vous dis pas qu'il faut absolument la lire car elle est dure mais en tout cas elle fait réfléchir. le job est fait !
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Cette bande dessinée raconte l'enfance de son auteur, du malin plaisir qu'elle avait à faire du mal aux animaux. Allez n'ayons pas peur des mots : à les torturer. C'est con à dire mais c'est drôle.
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Regardez la couverture vraiment réussie de cet album ! Elle donne la même impression qu'à la lecture. Un peu en trompe l'oeil avec cette tête d'oie/fenêtre, elle révèle une petite fille fort mécontente, coincée entre deux éléments rouges. On ne sait trop si c'est elle qui a tranché la tête du volatile ou si le même volatile va s'écraser sur elle. En tous les cas un climat de violence s'annonce au futur lecteur.
Cette petite fille, c'est Florence Dupré La Tour, l'auteure. Elle a des faux airs de Mafalda, cousine argentine qui a du bercer sa jeunesse. Elle vit avec ses parents, catholiques très pratiquants et ses soeurs. La famille se complétera au fil des ans avec d'autres naissances mais surtout avec l'apport d'animaux divers et variés qui, entre les les mains de la narratrice, périront les uns après les autres. Morts violentes, souvent, victimes de maladresse ou de négligences, voire de la cruauté de la petite fille, les animaux seront enfouis dans des boîtes de chaussure au fond du jardin, lors d'enterrements aux consonances religieuses.
Vous vous souvenez sans doute de l'épisode des poissons rouges dans "Les malheurs de Sophie". Tant mieux, parce qu'ici c'est la même chose mais puissance mille. C'est une succession macabre de petites bêtes innocentes qui seront les victimes d'une petite fille dont on se demande tout le temps durant la lecture qu'elle est la part exacte d'innocence enfantine ou de réelle cruauté. On sait bien que le monde merveilleux de l'enfance n'est qu'une vision gnangnan pour adultes en quête de tranquillité, mais ici, le lecteur est mis à rude épreuve, malmené par une narration bannissant d'édulcorer le moindre agissement funeste tout en restant sautillante comme une petite fille enjouée. Est-elle foncièrement sadique ou victime de son éducation ? Cette ambivalence, très inconfortable mais sacrément accrocheuse, donne un ton très inhabituel à ce roman graphique. Les illustrations, jouant avec bonheur dans des tons de gris assez tendres et variant finement les formats au gré des épisodes, concourent à maintenir le malaise jusqu'à un final encore plus glaçant.
Un peu plus sur le blog
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Superbe roman graphique. Florence Dupré La Tour revient sur son enfance et son éducation à l'occasion de l'angoisse que provoque chez elle un événement de sa vie d'adulte. Dessins et dialogues magistraux.
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