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Citations sur La Chambre des diablesses (74)

- Est-ce qu'ils dévorent des enfants ?
- Ils sont inoffensifs, assurait-elle d'un ton bienveillant. Et ils adorent les caresses. Veux-tu caresser mes saint-bernard ?
- Oh, oui ! Mais je ne m'appelle pas Bernard.

Deuxième partie
-chap 28 - p. 173 -
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Je ne connais personne qui vous puisse aider. Je vends des remèdes de bonne fame*, des prières et des calculs astrologiques.

*. Fame : du latin fama, signifiant ''réputation". L'expression "remède de bonne fame" est devenue "de bonne femme" par déformation.

Deuxième Partie
Chap.22 - p.146 -
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- Madaaame ! se mit à gémir Mlle des Œillets. Je subis les affres de la passion et je me lasse de vivre dans l'attente du roi. Jadis, je me contentais de lui offrir un peu de plaisir durant les grossesses et les empêchements d'Athénaïs, mais à présent qu'il me désire moins ... J'en espère davantage ! [...] Après mes services, j'ai voulu qu'il reconnaisse ma fille². L'enfant est née sous le faux nom de Louise de Maisonblanche. Il n'y a pas de raison à légitimer les enfants d'Athénaïs, et non le mien. Le roi me doit cette justice, mais il ne veut rien entendre ! A présent, c'est elle qui me dispute ses faveurs alors que ce serait mon heure d'en récolter les bénéfices.

².Parmi les descendants directs de Louis XIV et de Mlle des Œillets se trouverait le flippant Xavier Dupont de Ligonnès !

Deuxième Partie
Chap. 24 - p. 153 -
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Ces attractions plaisaient aux femmes, même et surtout aux plus âgées. Au moins, si on ne leur faisait plus guère la cour, elles pouvaient s'adonner aux plaisirs arsouilles que leur vieillesse et leur fortune permettaient encore.

Première partie
Chap.3- p.39 -
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Ce soir-là, il promenait sa supériorité dans le jardin., un verre de champagne à la main, se plaisant à raconter le dernier accouchement difficile pour lequel on l'avait appelé. Deux jeunes qu’il avait formés venaient d'abandonner une femme, après avoir tiré comme des sonneurs de cloches sur l'enfant encore vivant, le premier lui ayant arraché la tête, le second, les bras et un pied. Tel un sauveur de l'humanité, M. Moriceau était arrivé le dernier, se contentant de retirer ce qu'il restait au fond de la matrice de la malheureuse, morte d'infection six jours plus tard.
-Les femmes m'offrent toute la reconnaissance que je désire prendre d'elles, osa-t-il déclarer, la bouche pleine de compote. Avant de se vanter d'accepter les remerciements en nature.
(p.245)
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La troisième chambre s’était imposée dès les premières prières d’avortement. Simple et froide, cette pièce n’avait pas pour mission de flatter quiconque, bien au contraire. Comme on leur faisait traverser la salle des gueux respectables, puis celles des riches favorisés, les clientes reçues ici mesuraient leur détresse : ni riches ni pauvres, mais pitresses et honteuses. Toutefois, la discrétion leur était assurée par l’absence d’ouverture sur l’extérieur.

Chapitre 15 (p106)
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Faites donc ici comme avec votre coquin : le jupon entre les dents et la cliquette au vent.
(p.111)
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Monsieur, vous avez fait arrêter la Voisin, ma mère, pour « actes de diablerie », puis vous l’avez interrogée trois jours durant.
On raconte qu’elle a été passée à la question, mais je n’en crois rien. Le jour de son exécution, j’ai pu remarquer qu’elle ne portait aucune marque de torture sur le corps. Les autres condamnées avaient les genoux broyés par les coins de bois, les orteils arrachés par les cisailles, elles étaient incapables de marcher jusqu’à leur bûcher ; vos gens les y portaient.
Ma mère, non.
Elle a même refusé le bras du prêtre et donné des coups de pied dans les brindilles.
Je n’ai que vingt et un ans, mais je sais raisonner : si ma mère ne portait aucune trace de supplice, cela signifie qu’elle a immédiatement avoué ses crimes ; avant même que vos exécutants ne la touchent, elle a reconnu ses maléfices.
Alors, pourquoi suis-je enfermée à mon tour ?
Je suis Marie-Marguerite, fille d’Antoine Monvoisin et de Catherine Deshayes, que l’on a jetée comme un vieux sac à lentilles dans la cave.

Billet no 1 pour M. de La Reynie (p17)
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Note de bas de page 115

Les médecins tentaient parfois de soigner leurs patients en leur soufflant de la fumée dans l’anus, croyant que la fumée pouvait réamorcer la respiration. Celui qui recevrait ce traitement était souvent moqué, à condition qu’il se réveille. On l’appelait alors « l’enfoiré » ou « l’enfumé » et l’on s’amusait du fait qu’il « l’avait eu dans le cul ».
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-Catherine, il faut qu'on cause, dit-il sans y prêter attention.
-J'espère pour toi que c'est important, parce que l'eau de mon bain va refroidir...
Il se laissa distraire un instant.
-Tu prends des bains ?! Mais c'est très mauvais ! L’eau ramollit les dents et traverse la peau...
-Je fais comme tout le monde, j'en prends qu'un par an. Mais dis-moi, t'es quand même pas venu jusqu'ici à c’t’heure pour me tenir la serviette ?
(p.295)
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